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Politique - Page 109

  • Le cas Brahim El Jabri ! ! ! Et la Gauche monstrueuse !

    Nouveau scandale à GAUCHE ! Non ! Reste seulement des GUIGNOLS ! Brahim El Jabri ? « Pas connaître » ! Pas de réparation ! ! !

    Ms. Hollande et Taubira, toujours « au charbon », n’ont sans doute pas encore eu le temps de RÉPARER UNE ERREUR

    Humour. On n’est plus sous le règne de la DROITE ! Quelle différence ! 13ans de prison pour rien ! ET RIEN !

    Brahim El Jabri, treize ans de prison pour rien, et pas de réparation

    Publié le 11/07/2015 La Voix du Nord

    Cette histoire n’est pas à la gloire de la justice française. D’abord, elle commet une erreur qui envoie un homme en prison à la place d’un autre pendant treize ans ; ensuite, elle tarde tant à indemniser l’innocent qu’on finit par se demander ce qu’il y a derrière tout cela. Récit d’une drôle d’affaire.

    Il tourne en rond dans la petite maison de Lille-Sud que lui prête sa sœur. Dans tous les coins de la pièce, il entrepose des cartons contenant des paquets de lessive, des bonbons, des produits divers. « C’est du déstockage. Je fais de la revente à l’unité pour gagner un peu d’argent. C’est la honte, non ? »

    Ben non. Il n’y a pas de honte à gagner sa vie comme on peut. Si honte il devait y avoir, dans cette histoire, ce serait peut-être à la justice française de s’y coller. Depuis le 20 avril 1998, par la faute d’une monumentale erreur, elle pourrit la vie de Brahim El Jabri, 49 ans – dont treize en prison pour un crime qu’il n’a pas commis.

    Donc, il tourne en rond. Toujours pas indemnisé, toujours pas réhabilité. Dans un premier temps, l’agent judiciaire du Trésor lui avait proposé… 0 euro d’indemnisation. « J’avais cru à une blague, soupire-t-il. Il paraît qu’ils ne trouvaient pas trace de mon incarcération. » Vérification faite, ce n’était pas une blague : l’administration ne voyait pas la preuve de ses treize ans de détention.

    Ses avocats, Luc Abratkiewicz et Jean-Marc Darrigade – les mêmes depuis le début de l’affaire – ont rué dans les brancards et une nouvelle proposition vient d’arriver dans la petite maison de Lille-Sud : 300 000 euros. « Le dixième de ce qu’on demande », déplore encore El Jabri. « On va leur laisser, dit Luc Abratkiewicz. On va aller au procès. » Pour comparaison, 300 000 euros, c’est ce qu’ont touché certains acquittés d’Outreau pour 3 ans de prison. Pour 15 ans, Patrick Dils a eu un million, Marc Machin 650 000 pour 6 ans, Loïc Sécher 800 000 pour 7 ans.

    Interdit de territoire

    Mais il y a pire. Toujours sous le coup d’une interdiction de territoire datant de 1994, Abderrahim El Jabri ne peut pas récupérer ses papiers. Donc, pas trouver de travail (d’où les cartons et les coups de sonnette), et même pas aller sur la tombe de son père, au Maroc. « Et je ne vous raconte pas les contrôles d’identité que je termine en garde à vue… »

    Les deux avocats ont introduit une requête en relèvement que le tribunal de Montpellier a fini par examiner la semaine dernière. « Mais quand nous nous sommes présentés devant eux, ils se sont aperçus que le casier judiciaire n’avait pas été nettoyé. La condamnation à 20 ans de réclusion y est encore. Ils ne pouvaient donc rien faire. Ils ont renvoyé l’audience au 19 novembre. » Luc Abratkiewicz parle de mépris, de barbarie judiciaire, raconte que Brahim El Jabri, « qui n’a pas un rond, avait payé un billet de train, s’était mis sur son trente et un » et qu’« il était en larmes, à la sortie du tribunal ».

    Dans la maison de sa sœur, El Jabri souffle : « Je suis fatigué de tout cela. Je voudrais recommencer à vivre. C’est pas trop demander, quand même ! Juste vivre la vie qu’on m’a volée… »

    Condamnés sur la foi d’un témoignage changeant

    L’affaire remonte à 1997, quand Aziz Jihlal, un petit dealer avec lequel El Jabri et son ami Azzimani étaient en affaire, est retrouvé mort à Lunel, dans l’Hérault. Le corps percé de 108 coups de couteau.

    Brahim El Jabri avait quitté le Nord quelques mois plus tôt pour rejoindre ses sœurs dans l’Hérault, où il pensait trouver plus facilement du travail. Un an plus tard, donc, les deux hommes sont arrêtés puis condamnés à vingt ans de réclusion criminelle. En première instance, en 2003, puis en appel en 2004. Sur la foi, notamment, du témoignage fragile d’un homme vivant en solitaire dans une caravane non loin du lieu du crime. Plusieurs fois, celui-ci changera de version.

    Une trace d’ADN

    Sans cesse, El Jabri et Azzimani clament leur innocence, mais on ne les entend pas. Mais en 2009, un élément nouveau va tout relancer. Une trace d’ADN qui « matche » enfin avec un type de la région, que les gendarmes vont interroger et qui reconnaît le crime. Et désigne un complice, qui reconnaît aussi. Les deux dédouanent totalement Azzimani et El Jabri lors d’un procès aux assises où ils sont à leur tour condamnés.

    En juillet 2014, il y a tout juste un an, Brahim El Jabri et Kader Azzimani sont acquittés par la cour d’assises du Gard, au bout d’un marathon judiciaire comme la justice française en a le secret : il a fallu, évidemment, passer par la cour de révision. « Il se sera donc écoulé 5 900 jours, soit plus de 16 ans, avant que leur innocence soit enfin reconnue », dit Me Darrigade. Mais pas encore indemnisée. É. D.

    Pierre Payen (Dunkerque)

     

  • Me TAUBIRA est l’exemple de la confusion entre les mots et les choses !

    Ou entre les idées et la réalité !

    Me Taubira (qui se prend pour une Diva) se fait démonter par http://www.pourquoidocteur.fr/ !

    Elle vient de se répandre dans les médias en revendiquant son humanisme et plus !

    -Alors qu’elle a cassé la France en 2002 en se présentant contre M. Jospin, en obligeant ensuite les Français(e)s à voter à contrecœur pour M. Chirac pour éviter l’arrivée de FN,

    -alors qu’elle continue à se conduire comme une « humaniste surréaliste »,

    -alors que n’ayant peur de rien, lors des discussions elle ne répond pas ou fournit une réponse n’ayant rien à voir avec la question posée,

    -alors  qu’elle nie qu’elle ment effrontément tout en  brandissant les preuves l’accablant à la main,

    -alors qu’elle vient de « s’éclater » en revendiquant son  humanisme lors d’une interview se Society, voila :

    LE BILAN PRÉSENTÉ DANS : http://www.pourquoidocteur.fr/ (Publié le 10.07.2015 à 08h00)

    Commissariats : l'insalubrité des locaux menace la santé des policiers

    Les syndicats s'inquiètent

    par Marion Guérin

     Alors que des policiers des Hauts-de-Seine ont contracté la tuberculose, les syndicats dénoncent l’extrême insalubrité des locaux qui font encourir aux agents des risques de maladies.

     « Insalubre ? Le mot est bien faible, Madame ! » Quand on interroge les policiers sur l’état de leur parc immobilier, les mines se font sombres. « Il y a certains commissariats dont on a du mal à concevoir que l’on puisse travailler à l’intérieur… », soupire Emmanuel Cravello, secrétaire régional du syndicat Alliance Police Nationale dans les Hauts-de-Seine.

    La tuberculose a fait une victime et deux cas suspects dans les locaux d’un commissariat à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Mais cela ne semble étonner personne. « Depuis le

    temps qu’on alerte les autorités… », s’agace Frédéric Jung, secrétaire départemental d'Unité SGP Police-FO dans le Val d'Oise. Et encore, le commissariat d’Asnières n’est pas le plus mal loti, avec ses locaux « un peu vétustes », de l’avis de la branche 92 du syndicat.

    Gale, légionellose, rats…

    De fait, il y a pire. A Paris et dans sa petite couronne, sur les quelques deux cents sites dédiés à la police, la grande majorité manifesterait des entorses parfois graves aux règles d’hygiène et de sécurité. « On a des soucis de potabilité de l’eau dans certains locaux, mais aussi de légionellose au niveau des douches, ou encore de rongeurs, décrit Emmanuel Cravello. Sur certains sites, avec la chaleur, la température peut atteindre 45 degrés, ou, au contraire, descendre très bas l'hiver. La problématique de l’amiante est assez récurrente, également ».

    Autant de réjouissances qui ne rassurent pas les policiers. A l’autonome 2012, une épidémie de gale s’est déclarée dans des locaux à Vannes (Morbihan). Huit cas ont été recensés parmi les policiers et les gendarmes. Dans le Val d’Oise, à Deuil-la-Barre, deux policiers ont également été victimes de cette maladie en octobre dernier. Le commissariat a reçu le « 17 d’or », qui distingue les locaux les plus vétustes. « Nous demandons depuis des années qu’un grillage soit installé entre les planchers et les plafonds des préfabriqués, pour que les animaux (oiseaux, rats...) cessent de se loger entre les algecos », déplore Frédéric Jung. Le grillage n’est jamais arrivé ; oiseaux et rats continuent de s'y loger.

    « Certains doivent ramener leur papier toilette ! »Ces anomalies ont été régulièrement dénoncées aux autorités. Selon un rapport parlementaire mené par le sénateur Jean-Vincent Placé, 41 % du parc immobilier de la police se trouve dans un état insalubre. « Nous avons dû prioriser les locaux les plus lamentables et mettre de côté les autres, qui auraient pourtant besoin d’un coup de neuf », explique Emmanuel Cravello. Dans les Hauts-de-Seine, par exemple, plusieurs sites figurent sur les listes d’urgences – Saint-Cloud, Sèvres, Suresnes, Nanterre.

    Le matériel sanitaire fait lui aussi cruellement défaut, notamment celui prévu en cas d’épidémie. Il existe bien des protocoles pour éviter, par exemple, la contamination auprès de personnes interpellées par les policiers. Mais la plupart des sites ne disposent ni de masques, ni de gants. Le savon est une denrée rare, le gel hydro-alcoolique, une perle précieuse. « Certains policiers en sont venus à ramener leur propre papier toilette au travail… On en est là ! », s’alarme Emmanuel Cravello.

    Contraintes budgétaires obligent, les réclamations de matériel sombrent souvent dans les tréfonds de l'administration. « A chaque demande de matériel, il faut s’y prendre à plusieurs reprises, budgéter le tout… Du coup, c’est toujours lorsque le pire arrive que les choses bougent. A Asnières, ils ont effectivement fini par trouver un stock de masques. »


    Le commissariat de Béziers est l'un des rares à avoir obtenu gain de cause. Une enveloppe de
    120 000 euros lui a été allouée pour réaliser des travaux. © Unité police SGP-FO

    Opacité

    L’État, garant de la santé de ses fonctionnaires ? Les syndicats de policiers sont sceptiques, eux qui ont de plus en plus recours « au système D » pour assurer une hygiène sommaire et une sécurité minimale sur leur lieu de travail. Et le tout, en silence, puisqu’ils n’ont pas le droit de s’exprimer publiquement. A Asnières, le journal Le Point raconte les pressions subies par les fonctionnaires pour que l’affaire de la tuberculose ne s’ébruite pas. « C’est sûr qu’il y existe une opacité de l’administration sur ces sujets, souligne Emmanuel Cravello. Mais il y a des gouttes d’eau qui font déborder le vase. L’affaire d’Asnières en est une. »

    LIENS SUR LE MÊME THÈME Poitiers : un CRS sur deux est en arrêt maladie.  2 euros d'augmentation pour les CRS "épuisés" par Vigipirate. Tuberculose : un seul CRS de Limoges infecté et 25 dépistés

      *** Me Taubira est la protégée de M. Hollande. Sinon, elle aurait déjà été éjectée depuis longtemps !

    Quelles sont les causes ? !

    Comment mettre en relation la tendance  de cette DAME à consommer  du « Directeur de cabinet » : « 4 dircabs en 3 ans : "Je suis extrêmement exigeante" » et celle de notre PRÉSIDENT DU MONDE (depuis le 11 janvier 2014 à l’insu de son plein gré) à trinquer à la bonne santé des « Sans-dents » ? !

    http://www.lejdd.fr/   10 juillet 2015

    "Ce n’est sûrement pas facile de travailler avec moi, je l’assume parfaitement." L’autocritique vise surtout à faire taire les rumeurs d’intransigeance de la Garde des Sceaux à l’égard de ses collaborateurs. "Il se trouve que je suis extrêmement exigeante et que je travaille beaucoup, beaucoup, beaucoup, donc le rythme est toujours très soutenu." Les SMS à 3 heures du matin ? "Oui, mais ça ne réveille pas les SMS." Elle assure que tous ses collaborateurs sont partis "dans des conditions correctes et sans conflit". Dans le livre de la journaliste Caroline Vigoureux, ancienne du JDD.fr, Le mystère Taubira, plusieurs collaborateurs de la ministre témoignent de la réalité de la "tension" qui existe au sein de son cabinet ... . Voir sur Internet : Taubira : "Ce n'est sûrement pas facile de travailler avec moi"

     

     N. B. Peut-être a-t-elle contracté la même maladie que Me Boutin ? !

    On l’a vu devenir toujours plus bizarre.

    Comme Me Taubira, elle n’hésitait à brandir des fiches !

    Un jour, au Parlement, elle monta à la tribune en brandissant sa BIBLE et vitupérant !

    Si notre Diva aime lancer des SMS et mails la nuit, la « fofolle de Dieu » est devenue la tweeteuse plus rapide que Lucky Luke qui pourtant tirait plus vite que son ombre ! Mais à chaque fois c’est « l’ h é n a u r m e »  bêtise (V. la mastectomie d’Angelina Joly !)

    Je ne serais pas étonné si elle nous expliquait un jour que, comme Me Boutin, elle aimait vivre nue chez elle parce qu’elle se sentait mi-ange !

    Christine Boutin aime être nue | Atlantico.fr www.atlantico.fr/atlantico-light/christine-boutin-nue-186947.html

    21 sept. 2011 - Christine Boutin aime être nue. La candidate à la présidentielle confie à Paris Match son goût pour le "zéro vêtement". De même à la

    Christine Boutin : "J'aime être nue" www.ozap.com › News 21 sept. 2011 - s'amuse Christine Boutin interrogée par Frédéric Ferrer. ... sur BFM TV,

    Et maintenant ses écarts ne se comptent plus.

    Elle aussi aime les plateaux TV !

    Une fois pour insulter une malade désirant partir dans la dignité !

    Une autre pour se proclamer « Je suis la bombe atomique » ... pouvant anéantir l’UMP (En filigrane, en balançant et envoyant les chefs en prison ... si on ne me donne par l’argent exigé pour me retirer de l’élection présidentielle)

     Xyzabcd  ... Pierre Payen (Dunkerque)

     

     

     

     

  • Après l’acceptation forcée des changements « naturels », ne va-t-on pas devoir admettre aussi celui de la mentalité des PAUVRES ? !

    Un petit pas pour « L’OBS », un grand pas pour les PAUVRES !

    L’OBS, par un article d’une pauvre (Manue M), n’évoque-t-il pas une ébauche de la LOGIQUE DES PAUVRES ? !

    Après la logique capitaliste : « Toujours plus » (t. p.), la logique binaire des robots, CELLE DES PAUVRES !

    Elle reposerait sur certaines règles ou principes ou vecteurs de base présenté(e)s dans l’article qui suit (Après un résumé) !

    Cette construction ne serait pas « théorique », « abstraite »  mais le fruit d’une expérimentation « concrète » d’une décennie !

    1) Il existe une différence de dimension entre le commerce artisanal et industriel.

    Chez le/la petit(e)commerçant(e), le vol remet directement en cause, mutile, son salaire, ses besoins indispensables pour vivre.

    Dans une « grande surface », tout est évalué, prévu, programmé, calculé. Au départ, les prix affichés, tenant compte des vols inhérents à la grande fréquentation de client(e)s, sont majorés de « x » %

    Il n’est donc pas question de pénaliser un(e) modeste commerçant(e) qui essaie de « gagner son pain quotidien » ! Pas de vol !

    2) L’artisan étant épargné, dans les hyper-marchés, pourquoi se contenter de  voler des produits « discount » remplis d’additifs et plus ou moins toxiques –surtout- à moyen ou long terme ? !

    (Les effets délétères de l’amiante se sont révélés au bout d’une dizaine d’année, comme les effets d’accumulations et cocktails risquent de conduire à des cancers et autres maladies invalidantes (Alzheimer, Parkinson, etc.) !)

    Les produits chers, a priori « meilleurs » ou/et  « bons » sont donc à sélectionner.

    Pour les fêtes ou grandes occasions, le luxe ne sera pas proscrit. Pourquoi s’interdire  le droit ou la possibilité de se faire plaisir exceptionnellement (Pour favoriser la bonne santé, éviter des dépenses médicales prises en charge par l’État) ? !

    Si on est généreux/euse, pourquoi ne pas en faire bénéficier ses ami(e)s ? !

    3) Le contexte aidant, il s’agît de faire le point, de différencier clairement le nécessaire ou vital et le secondaire !

    Pourquoi se laisser embarquer par l’addiction « T. p. », la véritable métastase cancérigène qui envahit les cerveaux  des riches capitalistes ! Celle qui détruira l’habitabilité de la planète !

    4) L’axiome de base est la disponibilité immédiate d’argent permettant de payer sur le champ le montant du délit si on a été repéré(e) et pris(e) en infraction.

    Seulement dans ce cas, on évite le passage au commissariat ...

    Dans les grandes surfaces, les directeurs se limitent au minimum : la procédure judiciaire demande trop de temps, n’est pas « rentable » !

    LE TEXTE ! 

    « JE VOLE POUR ME NOURRIR : JE NE VOIS PAS POURQUOI LES PAUVRES DEVRAIENT MAL MANGER » !

    Publié le 04-07-2015 http://tempsreel.nouvelobs.com/

    Par Manue M.
    Citoyenne

    LE PLUS. Chacun peut le constater tous les jours : se nourrir coûte cher, trop cher pour beaucoup. Pour continuer à manger correctement alors qu'elle manque des ressources suffisantes, Manue a décidé de voler dans les grands magasins. Attention, Manue a des limites : elle ne touche pas aux artisans, juste aux grandes enseignes. Témoignage.

    Édité par Louise Pothier 

    Depuis une dizaine d’années je me nourris gratuitement en volant dans les grands magasins.

    Je vole parce que je suis pauvre, pas parce que cela me plaît. La pratique me plonge dans un état de stress détestable et je n’ai qu’une hâte, gagner mieux ma vie pour pouvoir m’acheter de bons produits au marché.

    Je sais qu’il y a d’autres moyens de manger gratuitement, mais je sais également que les grandes enseignes capitalistes ne souffriront pas de ces faibles pertes. C’est un choix, discutable, mais c’est le mien.

    Je ne volerai jamais de petits artisans

    Je vole, mais j’ai des limites.

    Je n’ai jamais volé et ne volerai jamais des petits artisans. Lorsque j’ai réellement besoin d’un produit en vente chez l’épicier au bout de ma rue, je l’achète. Même si c’est un citron en libre-service exposé en dehors de sa boutique, je paie systématiquement.

    Voler des multinationales qui paient mal leurs employés, qui escroquent leurs clients et qui gâchent leurs invendus en les rendant immangeables, est un choix politique. Je ne suis pas cleptomane, je suis pauvre et engagée.

    Je ne vole pas n’importe quoi. Je vole de bon produits, souvent chers. Je fuis les produits pleins d’additifs et d’OGM. Je ne vois pas pourquoi les pauvres devraient mal manger. C’est d’ailleurs pour cette raison que lorsque je vole, je vole souvent pour dix afin d’inviter des amis aussi précaires que moi à partager un bon repas.

    Si je me fais prendre, je paie

    Je vole également des produits de luxe, comme des œufs de poissons, du foie gras et du bon vin. Je refuse de passer Noël à boire de la piquette en mangeant du pâté.

    Mais ces vols-là sont plutôt épisodiques. Pas besoin d’opulence, le minimum suffit souvent à faire un vrai festin. Avec des pâtes, de l’huile d’olive et de l’ail, je peux me nourrir pendant plusieurs jours.

    Ma pratique ne laisse rien au hasard, j’ai des limites, mais également des techniques. Il m’est arrivé de me faire prendre, dans ce cas, je paie immédiatement et je repars libre. C’est aussi pour ça que je ne vole pas beaucoup de produits d’un coup, je n’aurais pas les moyens de sortir une grosse somme d’argent d’un coup.

    Mais j’ai de la chance, en dix ans, je n’ai jamais été au poste de police. Mon atout ? Mon physique passe-partout de française blanche. Alors que j’ai les poches pleines de victuailles, je vois souvent les vigiles suivre des Roms ou des jeunes qui ont un look de punk à chiens. Pourtant, ce ne sont pas eux les voleurs.

    Certains sont trop pauvres pour pouvoir voler

    Il m’est arrivé par trois fois de me retrouver face à une vieille dame qui venait de se faire chopper la viande dans la poche. Elles n’ont pas ma technique et du coup, elles se font souvent avoir. J’essaie de les défendre dans ces moments-là, en expliquant au vigile la vérité : la majorité des gens qui volent ne le font pas pour le plaisir mais par nécessité.

    Ma pratique illégale est en accord avec le reste de ma vie. Je m’habille grâce aux vêtements que mes amis me donnent généreusement, mais je ne vais pas piquer les habits des plus pauvres que moi. Je ne vois pas pourquoi j’irais au secours populaire ou aux restos du cœur prendre ce que certains ne peuvent pas voler.

    Je vole parce que je sais que j’ai toujours l’appoint sur moi et que si je me fais chopper je peux m’éviter un séjour au poste. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Je préfère donc leur laisser. Cela peut paraître paradoxal, mais certains sont même trop pauvres pour pouvoir voler. 

     Propos recueillis par Barbara Krief

     5) Notre système n’est-il pas en train de s’effondrer ? !

    À n’en pas douter, nos dirigeants, notre Élite, se feront un plaisir de répondre, of course !

    D’ailleurs, il leur sera facile de nous reprocher notre négligence, de nous signaler que depuis des lustres, ils/elle s’évertuent avec t. p. de succès à améliorer le tissu social, le « bien-être » général !

    Et même que, se référant à cette embellie t. p. croissante, la célèbre copine de notre Président du Monde (depuis le 11 janvier 2015), Me Taubira, a prévu d’instituer les 32h/semaine de travail de manière à encore plus s’épanouir, visiter plus les musées, fréquenter plus les théâtres, les concerts, etc. !

    Selon elle et ses ami(e)s (c. à d. celles et ceux qui trinquent à la meilleure ou bonne santé des encore « Sans-dents »), bientôt ... s’installeront l’immortalité, le travail assuré par des robots, le paradis terrestre !

    Et cela surviendrait encore plus vite si l’ancienne FDB (Fraise des bois d’après M. Fabius en 2011), la MAC (Mousse au chocolat, d’après M. Dukan en 2015), était réélue en 2017 !

    Amen !

    Pierre Payen (Dunkerque)

    N. B. 1) Est-il nécessaire de rappeler que les homo sapiens ne sont pas responsables de leur forme de raisonnement, de leurs conditionnements religieux, de leur génome (V. la fin) ? !

    Leur  logique binaire, élémentaire, rudimentaire, a été confortée par le cartésianisme puis le système binaire.

    Puisque nous avons prouvé, en enterrant le bilan de 2005 concernant notre génome, notre caractéristique « fractale » (Répétitive, non évolutive, fixée, bloquée), tout est déjà joué !

    Inutile de rajouter quoi que ce soit ! Laissons le temps au temps !

    N. B. 2) Tiendriez-vous compte de cette argumentation si vous  connaissiez et dialoguiez avec des « pauvres » ... ? !  

    Leur placer en exergue  « L’AXIOME DE BASE » ne serait-il pas indiqué si vous souhaitiez vraiment leur rendre service? ! 

    Plus globalement, si on est politicien « averti », « non en dehors de ses pompes », (V. le marécage t. p. actuel !) n’est-il pas un devoir de tenir t. p. compte de la « Logique des pauvres » ? !

    N’est-elle pas en train d’exploser t. p. partout ? !

    N. B. 3) La seconde métastase cancéreuse de notre civilisation n'est-elle pas religieuse ? ! V. par ex. le djihadisme ou islamisme !

    Les homo sapiens, qu’ils soient cartésiens, religieux, rationalistes, puisque fractals ou        « 1 % + »,  n’en sont-ils pas réduits à t. p. « se mordre la queue » tout en se noyant t. p. dans les vocables (Dignité, Justice, Homme, Liberté, Fraternité, etc. !) en confondant les mots et les choses ? !

    M. J.-F. Kahn avait écrit en 2006 le livre : « Tout change parce que rien ne change » !

    La réponse électorale à la question « Allez-vous faire voir chez les Grecs » fera-t-elle bouger l’UE ? !

    Cette ébauche de Guide et de Logique des Pauvres de Manue M. ne donnera-t-elle pas des idées aux exclu(e)s et démuni(e)s ? !

    Le réchauffement du climat, l’accroissement des pollutions industrielles, du chômage,  etc.,  n’impose-t-ils pas de fait, qu’on soit d’accord ou pas, des adaptations forcées ? !

    À suivre !