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Église - Page 5

  • La question du mariage pour tous cache un problème fondamental !

     

    A propos du problème du mariage des homosexuels/elles … Quelle est l’attitude « positive »  (au 1er ou au 2ième degré) ? !

     Les personnes concernées (Le masculin neutre sera employé) penseront qu’il est plus que temps d’agir ! OUI !

    MAIS ! En prenant un peu de recul, pour l’historien, tout ne semble-t-il pas programmé ?  La prochaine Ère ne serait-elle pas  en gestation ? !

    **Parce qu’on a déjà pu observer que « Tout change parce que rien ne change » (V. J.-F. Kahn), ne serait-il pas plus « positif » d’inviter les gens à manifester en faveur des Boutin, Barjot et Cie, Eglises, de manière à essayer de bloquer toute évolution ? !

     

    1    2005 n’a-t-il pas prouvé que nous étions des êtres « fractals » (Répétitifs, incapables d’évoluer mentalement), s’inscrivant parfaitement dans lois de l’évolution de Darwin par mutation, c. à d. dans la discontinuité ? !

    Depuis 2005, ne sait-on pas que le génome de l’homo dit sapiens (Sage !) se différencie de celui du chimpanzé d’environ 1 % (En 2012, une étude comparative avec le bonobo a aboutit à une différence de 1,30 %) ? !

    *** Qui oserait affirmer qu’une sorte de « bonobo boosté » est un « homme créé à l’image de Dieu » (Genèse Ch. 9.6) ? !

     Et pourtant, les croyants et rationalistes (Pour qui « l’homme est un dieu en devenir », c. à d. la parabole chrétienne symétrisée ; le système binaire ou cartésien a remplacé de dualisme …) n’ont-ils pas « communié » dans l’Eglise de l’obscurantisme, le temps de condamner et d’enterrer dans un silence assourdissant ce bilan de « 1 % » insupportable ? !

     

                N’EST-IL PAS CLAIR QUE TOUT EST DORÉNAVANT JOUÉ ? !

     

    -Comme sur le Titanic, nous fonçons t. p. vite, mettons t. p. d’innovations sur le marché sans respecter vraiment le « principe de précaution » … et, de toutes les façons, même si on décidait de freiner (V. les écolos !), on ne peut pas changer la trajectoire et la vitesse d’un navire sur un simple ordre !

     

    On a démontré, il y a quelques années que la « matière blanche » (Environ 80 %) qui entourait la « matière grise » du cerveau et qui semblait subalterne, inutile était en fait indispensable, servait de régulateur. En 2012, un constat identique s’appliqua à propos des 90 % d’ADN « poubelle » parce que « non codant » !

    -Même si les pollutions et les affrontements religieux ne saccageaient pas l’ensemble, une société vivant t. p. à « flux tendu » est à la merci d’un blocage des réseaux de distribution, défie le fonctionnement de la Nature !

     

    Il faut savoir aussi :

    - qu’il suffit qu’une éruption solaire hors-norme se déclenche pour que tous les circuits et logiciels électroniques informatiques grillent … ;

    - que les USA viennent d’expérimenter avec succès la bombe EMP !(V. sur Internet : « La menace de la Bombe EMP » Qu'est-ce que la bombe EMP ou E-bombe ? il s'agit d'un engin destiné à saturer l'environnement d'ondes électromagnétiques de toutes longueurs d'ondes pour détruire de façon définitive les composants électroniques de tout ordinateur ou système électronique, supports de communications, lignes électriques ou téléphoniques dans sa zone d'action …)

     

    2) Notre civilisation, au 21ième siècle, est toujours religieuse et s’oppose à la stricte RÉALITÉ !

    N’est-il pas évident que tous les « croyants » ne peuvent « croire » que ce qui les a conditionné …, notamment les diverses instillations … pendant la prime enfance … ? !

    (Il est vrai aussi que cet état mental permet de justifier le mode de fonctionnement de la planète !)

    Ne faut-il pas s’attendre à ce que, la crise s’amplifiant « toujours plus » (t. p.), les intégrismes de tous les bords s’enflamment et dévastent tout.

     

    Sans parler de l’islamisme, une Boutin, par exemple, si on se rappelle de sa tête à la TV quand elle a débarqué sur le plateau pour insulter et condamner Me Chantal Sébire, si on tient compte de son apparition en tant que « bombe atomique » sur pattes, si on se souvient de son espèce de racket de 800 000 euros alors qu’elle a contribué à faire perdre l’UMP …, ne pourrait-elle pas initier une nouvelle guerre religieuse au nom de son Dieu ? !

    3)    AU CAS OÙ des catholiques (Donc dépendant du Pape et des Eglises …) auraient subitement un instant de lucidité,  l’article du vendredi 11 janvier 2013 par Raoul Marc Jennar Altermonde-sans-frontières : « Pas de charia judéo-chrétienne ! » est plus qu’éclairant, que démystifiant !

    La Bible indique à de multiples reprises que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme. Il en va de même du Coran. Mais qui accepterait, en France, que le Coran s’impose à tous ? Alors qu’il se trouve des gens qui entendent imposer la Bible à tous.

    En vertu de quel principe juridique, un texte religieux – celui-là ou tout autre – ferait-il autorité pour toute une société ? La Bible légitime l’esclavage (Exode, 21), elle punit de mort celui qui travaille le jour du sabbat (Exode, 35,2), elle prescrit la peine de mort (Mt, 5, 21-22 ; Paul, Rm, 13, 4), elle impose la soumission de la femme (Épitre, 5, 22-24),elle justifie la torture dans les termes et les circonstances mêmes par lesquels certains la justifient aujourd’hui (J. 11, 50), elle qualifie l’homosexualité d’abomination (Lévitique, 18, 22). Sans parler des multiples supplices, plus horribles les uns que les autres, mentionnés dans ce texte pour punir ceux qui ont déplu à dieu.

    Le débat sur le mariage pour tous dissimule à peine la volonté des Églises d’imposer leurs conceptions à l’ensemble de la société. La menace religieuse n’est pas éteinte. Que du contraire ; elle persiste.

    Pour s’en tenir à l’Europe, le délit de blasphème continue d’exister dans la législation d’un grand nombre d’États : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France (pour l’Alsace–Moselle où s’applique les articles 166 et 167 du Code pénal allemand), Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Suède, Suisse. Le catholicisme est la religion d’État de Malte. Dans plusieurs pays de l’UE, les Droits des femmes (égalité avec l’homme, contraception, avortement) sont soumis à de nombreuses restrictions ou interdits du fait des Églises. À Varsovie, le 27 juillet 2000, la Cour suprême a décrété que le Droit canon est supérieur au Droit civil polonais.

    Il importe de garder à l’esprit l’essentiel.

    Les religions du Livre ont engendré toutes les trois des pratiques qui nient la dignité qui est en chaque être humain.

    À commencer par l’inégalité entre l’homme et la femme.

    Et les châtiments corporels, en particulier la flagellation, l’amputation et la lapidation, furent des pratiques communes à ceux qui se réclamaient de la tradition judéo-chrétienne comme de la tradition islamique.

    N’oublions pas que c’est l’Église catholique qui, la première au XIIème siècle, a érigé la torture en institution légale.

    Et qu’au nom d’un dieu unique, les croyants se sont livrés tout au long des siècles aux pires crimes de masse.

    Jusqu’il y a peu encore : plus de 200.000 morts entre 1991 et 1999, dans l’ex-Yougoslavie, dans des conditions d’une atrocité extrême. Au nom du Christ ou d’Allah. Même s’il y eut d’autres motivations dans ce conflit, l’antagonisme religieux était toujours présent, agressivement soutenu par les différentes Églises.

    Il est une réalité historique incontestable qui se vérifie encore aujourd’hui : les religions du Livre ne s’imposent à tous que par la contrainte, jamais par la libre adhésion.

    Lorsque l’adhésion à une religion est libre, elle ne concerne qu’une partie du peuple. Pas sa totalité. Il y a toujours des esprits libres, des infidèles. Pour s’imposer à tout un peuple, une religion a besoin de la contrainte.

    La domination religieuse est consubstantielle de la domination politique. Le monothéisme porte en lui l’absolutisme.

    Des siècles de guerres motivées par l’intolérance religieuse en attestent.

    Aujourd’hui, l’alliance séculaire du trône et de l’autel ne se perpétue que dans la collaboration entre l’Église et la dictature.

    Là où règne la liberté individuelle – qui n’est pas réductible localement en vertu d’un prétendu relativisme culturel ou juridique (les femmes d’Égypte et de Tunisie le clament à suffisance aujourd’hui) – là où il n’y a pas de religion d’État, les Églises perdent leur pouvoir absolu.

    On en a eu la démonstration lors de la fin de la dictature en Espagne et au Portugal. Et ce qu’on observe en Iran ne fait que confirmer ce constat.

    Nous sommes en France. Un pays qui a, certes, encore du chemin à parcourir pour mériter d’être qualifié de démocratie. Mais, heureusement, le pluralisme, la liberté d’opinion et la liberté d’expression sont des réalités. De plus, la Constitution affirme la laïcité de la République. Et la loi de 1905 consacre la séparation des Églises et de l’État.

    Il est dès lors totalement exclu que les Églises, quelles qu’elles soient, dictent leurs dogmes à l’ensemble de la collectivité nationale. Ni la Torah, ni le Nouveau Testament, ni le Coran. Ces textes n’intéressent que ceux qui y adhèrent. Et eux seuls.

    Et qu’on ne vienne pas invoquer la tradition judéo-chrétienne qui devrait s’imposer quasi naturellement à tous les Européens et aux Français en particulier au motif que pendant des siècles les peuples d’Europe ont eu à subir la dictature souvent sanglante de ceux qui se réclamaient de la Bible ! Car l’omniprésence arrogante des clochers catholiques ne peut faire oublier que la civilisation européenne, c’est aussi, et au moins autant sinon davantage, l’héritage des philosophes de l’Antiquité gréco-romaine et celui des penseurs du Siècle des Lumières.

    Le mariage pour tous est l’aboutissement du principe d’égalité entre tous les humains. Il consacre une avancée des libertés individuelles. Il ne s’impose à personne. Il crée de nouveaux droits qui ne s’appliquent qu’à ceux qui veulent en user. Que ceux qui ont besoin pour vivre des contraintes d’un dogme se les appliquent à eux-mêmes et à eux seuls. Et ne privent pas de droits légitimes ceux qui ne pensent pas comme eux. L’obscurantisme religieux n’est pas une règle de droit applicable à tous.

    jennar.fr

    4)     En cerise sur le gâteau…

    En 2013, on a découvert le gène de l’immortalité ! On entrevoit déjà l’immortalité !

    Jusqu’alors, on s’était contenté de fantasmer … !

    Qu’on réfléchisse -un peu plus sérieusement que d’habitude- sur ce que serait un « paradis » éternel ! Sur la notion de plaisir et bonheur éternels ! Sur la remise en question de la complexification du monde vivant via des mutations et la discontinuité alors que notre génome n’est que ce qu’il est (1 % de différence avec le chimpanzé ! ! !) Etc. ! ! !

    A titre personnel, donc sans autre intérêt que …, je suis contre le mariage, pour des contrats limités dans le temps …

     De même je distingue l’amour du prochain (néocortical) de l’amour à deux (Sécrétion du cerveau des émotions) …

    Xyzabcd ...

     

  • Nicolas Sarkozy, son profil. Et ses 10 regrets selon Planet.fr

     

    Pour lui, il  suffit  d’écouter ce que lui communique son dieu particulier, c. à d. de suivre son instinct et son intuition !

    C’est ce qu’il a déclaré à M. Onfray en lançant : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même ». !

    Effectivement, il n’a pas menti aux Français(es) ! Il fonce !

    Même M. Guaino le dit : Sarkozy est brutal. Philippe Bilger - Blogueur associé | Mardi 3 Janvier 2012 à 18:01 | Marianne  « Nicolas Sarkozy gère tout à l'affect. La contrepartie de l'affect, c'est la brutalité », a déclaré récemment Henri Guaino au Journal du Dimanche.

    Il a l’âme d’un avocat, d’un comédien, d’un manipulateur de théâtre.

    Au moment où il joue, il s’identifie au personnage … Bien sûr, il est capable de changer de vérités au fil de l’aventure … ! Il ne se contredit donc pas mais ses vérités sont temporaires !

    Depuis son entrée en campagne, il se présente comme le candidat du peuple, des pauvres, déplore l’état du pays, promet de le redresser ! Un schizophrène ne serait guère mieux ! Mais en tant que bateleur d’estrade, tout est permis ! Il a dû recevoir des conseils de Me Morano !

    Les 10 regrets de Nicolas Sarkozy (Planet.fr)

    Le 29/02/2012 - Jeanne Gervais

    Réagissez !

    Le président sortant, candidat à sa réélection, a amorcé un début de mea culpa lors de son passage au JT de France 2 face à David Pujadas le 22 février dernier.

    Retour sur les mauvais choix - reconnus mais pas toujours assumés - de Nicolas Sarkozy.

    Le dîner au Fouquet’s

    C’est sans doute le regret le plus clairement exprimé du président de la République. Le soir de son élection, le candidat élu fête sa victoire au Fouquet’s, restaurant chic et bourgeois situé sur les Champs-Elysées, à Paris (6/5/2007). Mauvaise idée : médias et opinion publique ne lui pardonneront pas, tant pour le symbole qu’en raison de la présence des certaines personnalités. Parmi elles, Bernard Arnault (7e fortune du monde), Martin Bouygues, Serge Dassault ou encore Vincent Bolloré. Une image bien loin du candidat du peuple, reflétant une forme de connivence peu appréciée entre hommes politiques et grands patron.

    A la fin du mois de février 2012, sur le plateau de la grande messe du 20 heures de France 2, Nicolas Sarkozy déclarera en bégayant que "si c'était à refaire" il ne "reviendrait" pas au Fouquet's. Une façon d’éteindre la polémique… près de cinq ans plus tard.

    La diversité au gouvernement

    C’était l’une de ses grandes idées. Alors que peu de place est faite aux Français d’origine immigrée dans la vie publique, Nicolas Sarkozy affiche dès son élection une vraie volonté de composer un gouvernement représentatif de la population française. Il choisit Rama Yade aux Droits de l’Homme, Fadela Amara à la Politique de la ville et surtout Rachida Dati à la Chancellerie, première personnalité politique née de parents immigrés maghrébins à occuper des fonctions régaliennes dans un gouvernement français.

    Mais les boulettes se multiplient et, entre les déclarations choc, les réformes incomprises, les couacs de communication et les réactions racistes d’une partie de la droite elle-même, la diversité au sommet de l’Etat est rapidement mise à mal. En témoignent les limogeages qui suivront. Seul vestige de cette intention plus que louable : Jeannette Bougrab - secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative - et Nora Berra - secrétaire d'État chargée de la Santé - qui brillent par leur discrétion, tout en continuant d’être malmenées par nombre de responsables UMP.

    François Fillon

    Le choix de Nicolas Sarkozy de nommer François Fillon comme premier Ministre est dans un premier temps judicieux. Ce juriste de formation, plusieurs fois ministre et solidement ancré dans le département de la Sarthe depuis 30 ans, est une ancienne figure du gaullisme, rassurante pour une partie de l’électorat de droite. Pourtant, le choix de François Fillon à la tête du gouvernement se révèlera un trop bon choix. Car lorsque la popularité de Nicolas Sarkozy s’effondre, celle de son premier Ministre reste stable et parfois… augmente. Alors que le premier souffre de son image bling-bling, le second cultive son côté rural et travailleur. Or dans la Ve République, c’est généralement l’inverse : le Président prend de la hauteur et le premier ministre, les coups.

    Lorsque Nicolas Sarkozy réalise son erreur, c’est trop tard : en octobre 2011, alors que tous les observateurs pressentent son départ, François Fillon arrive à conserver son poste malgré les nombreux prétendants. Une victoire personnelle, et une longévité à ce poste qui le place juste derrière le gaulliste Georges Pompidou (premier Ministre d'avril 1962 à juillet 1968) et à égalité avec le socialiste Lionel Jospin.

    L’ouverture à gauche

    L’une des autres fausses bonnes idées de Nicolas Sarkozy. Désireux de montrer que le clivage idéologique gauche/droite n’est pas toujours pertinent, le président de la République n’hésite pas, dès son élection, à piocher des recrues dans le camp opposé : chez les socialistes d’abord, avec la nomination de Bernard Kouchner, d’Eric Besson et de Jean-Pierre Jouyet ; puis dans la société civile, avec la nomination de Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs France, qui devient Haut-commissaire à la Jeunesse.

    Si l’idée séduit au début, elle se retourne assez rapidement contre son initiateur. Mal acceptés par la majorité présidentielle, parfois violemment critiqués, Bernard Kouchner et Martin Hirsch "partiront" en 2010. Nicolas Sarkozy réitèrera pourtant l’opération en nommant Frédéric Mitterrand ministre de la Culture. Un choix qu’il aurait, selon les mauvaises langues, regretté très tôt… et qu’il n’est plus prêt à refaire.

    Le bouclier fiscal

    En termes d’économie, le président de la République a rapidement dessiné ce qui serait sa ligne conductrice. Parmi ses mesures-phares, Nicolas Sarkozy défend le bouclier fiscal, un ensemble de dispositions visant à jouer le rôle de "garde-fou" du système, réduire une imposition excessive et dans le même temps diminuer l’évasion des capitaux privés. Pour ses détracteurs, c’est avant tout un moyen de diminuer la taxation des plus hauts revenus. Montré du doigt pour son coût et son inefficacité, le bouclier fiscal devient surtout le symbole d’une politique injuste qui ne sert que les riches.

    Le bling-bling

    Le Fouquet’s n’est pas le seul épisode que Nicolas Sarkozy regrette profondément. A force de trop vouloir incarner cette droite décomplexée, où l’argent n’est plus un tabou ni la richesse une honte, le président de la République s’enfonce malgré lui dans une caricature désastreuse. Rolex au poignet, lunettes de soleil de marque sur le nez, vacances sur le yacht de luxe d’un ami patron… Des signes ostentatoires qui persuadent nombre de Français que leur président est bien loin de leurs préoccupations quotidiennes et de l’augmentation de leur pouvoir d’achat.

    Nicolas Sarkozy regrettera ces faux-pas qui l’éloignent durablement de l’électorat populaire. Mais il a retenu la leçon : c’est un candidat tout en sobriété qui mène aujourd’hui sa deuxième campagne présidentielle.

    Le soutien à Balladur

    En 1995, le protégé du couple Chirac fait l’un de ses plus mauvais choix, autant sur le plan personnel que professionnel : en apportant son soutien à Edouard Balladur, alors candidat à l’élection présidentielle, celui qui est maire de Neuilly s’isole des chiraquiens et met ses ambitions au placard. Bien mal lui en a pris : lorsque Jacques Chirac accède à la magistrature suprême, son "dauphin" est durablement écarté de la vie politique jusqu’à son véritable retour en grâce en 2002.

    Si aujourd’hui cette période semble bien loin, l’ombre de l’affaire Karachi et donc celle d’Edouard Balladur plane de nouveau sur Nicolas Sarkozy, dont le nom est régulièrement évoqué dans cette affaire de financement occulte présumé. Un véritable boulet que risque de traîner encore quelque temps le président sortant.

    L’EPAD

    En octobre 2009, plusieurs médias annoncent que Jean Sarkozy, deuxième fils du président, pourrait accéder à la présidence de l'Etablissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD). Sans diplôme universitaire ni expérience professionnelle, seulement âgé de 23 ans à l’époque, Jean Sarkozy est brocardé par les observateurs, l’opposition et même la presse étrangère qui n’hésite pas à parler de népotisme. Les retombées de l’affaire de l’EPAD sont catastrophiques pour le président Sarkozy, ardent défenseur du "mérite républicain", et nombreux sont ceux, y compris à l’UMP, qui grincent des dents.

    C’est sur le plateau de France 2, face à David Pujadas - d’aucuns y verront une coïncidence - que Jean annoncera renoncer à ce poste (22/10/2009). A travers les mots du fils, on devine le mea culpa du père : "Je n'accepte pas que ce soupçon de favori, de passe-droit ou de traitement de faveur puisse peser" déclarera le jeune homme.

    Le discours de l’homme africain

    Lors d’un passage à Dakar (Sénégal), quelques mois seulement après son élection, Nicolas Sarkozy prononce un discours ayant suscité une immense polémique (26/7/2007). Il y déclare notamment que "l’homme africain" ne serait pas "assez entré dans l’histoire" car dans son imaginaire, "il n’y a pas de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès" et que "jamais il ne s’élance vers l’avenir". Ecrites par le conseiller de l'Elysée Henri Gaino, ces considérations historico-philosophiques resteront dans les annales de la maladresse et de l’incompréhension.

    Par la suite, Nicolas Sarkozy se gardera de prononcer ce type de phrases ambiguës, du moins sur ce sujet. Un an plus tard, dans une tribune accordée au journal Le Monde, Henri Gaino précisera : "L’homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Nulle part il n'est dit que les Africains n'ont pas d'histoire. Tout le monde en a une."

    Clearstream

    Nicolas Sarkozy a gagné un face à face politique : celui engagé avec Dominique de Villepin, éclaboussé par l’affaire Clearstream - qui a pour origine un scandale financier compromettant de nombreuses personnalités politiques - et qui empêche ce dernier de se présenter à l’élection présidentielle de 2007. Mais l’ancien premier Ministre est relaxé, en première instance et en appel.

    Dans ce véritable feuilleton politico-judiciaire, c’est un véritable désastre en termes d’images : Nicolas Sarkozy apparaît comme un homme mesquin et revanchard, qui avait promis à Villepin de le "pendre à un croc de boucher". Aujourd’hui, son ennemi juré est candidat à l’élection présidentielle. Une véritable épine dans le pied du président de la République.

    Les qualités d’un président de la République sont-elles de ce type ?

    J’en doute ! Très peu pour moi.

    Je ne cherche pas un président à la de Funès, à la Canteloup (V. le faux mea-culpa à la TV !), qui se fait adoubé à Rome par le pape en compagnie probablement du futur prix Nobel de philosophie humoristique : J.-M. Bigard.

     -N’a-t-il pas envoyé sa sous-papesse, Me 9500 euros, sa « Bombe atomique », la Mère Boutin, sur un plateau TV pour quasiment insulter Me Sébire -cette mère de famille atteinte d'une tumeur incurable qui réclamait à la justice le droit de mourir- en se déclarant « scandalisée qu'on puisse envisager de donner la mort à cette femme parce qu'elle souffre et qu'elle est difforme » … alors que la France entière était témoin de la souffrance de cette personne mais aussi de son intelligence et de sa dignité dans le malheur. (V. Wikipedia)

     N’avait-elle pas l’air à ce moment, avec ses grosses lunettes, son rictus de haine, d’une chef de l’Inquisition rêvant d’en découdre, de torturer pour la bonne cause ? !

     -N’a-t-il pas sélectionné un expert de la jésuitique, M. Leonetti, pour « pondre » la loi la plus hypocrite possible ? ! ! !

     Et comme les dettes de l’État s’accentueront encore, les centres de soins palliatifs seront « toujours plus » déficients, insuffisants en nombre, sans un budget suffisant pour mener correctement leur tâche ! Et les mourants(e)s agoniseront pendant des heures ou jours !

    -N’a-t-il pas promis au pape que jamais il ne légaliserait l’euthanasie !

    N’est-il pas préférable d’être un chien ou un chat de bonne famille pour avoir le droit de mourir dans la dignité ? ! Au 21ème siècle ! En France ! Parce qu’on a affaire à un DROGUÉ DE DIEU !

     Reste à savoir si la Français(es) accepteront de réélire un assassin de Socrate ! Un bourreau spécialisé dans les souffrances des mourant(e)s

    Il faudra attendre le changement d’ère pour que « l’homme vrai » dispose du droit de disposer de son corps et de la durée de son séjour terrestre, puisse partir DIGNEMENT !

    Et tout cela parce que des soi-disant intellectuel(le)s et politicien(ne)s sont aussi fermés que ceux de l’Eglise du Moyen-âge !

    En 2005, n’a-t-on pas démontré que notre génome se différenciait de celui du chimpanzé d’environ 1 % ? !

    Nonobstant la valeur de cette preuve, M. Sarkozy et sa Cour continuent à croire que « l’homme a été créé à l’image de Dieu » (V la parabole de la Bible Genède  Ch. 9.6) en dévaluant Dieu en  toute inconscience puisque en le réduisant à l’état d’homo sapiens, c. à d. à une sorte de bonobo boosté (côté sexuel) et chimpanzé super agressif au niveau social !

    Xyzabcd

  • La Société de consommation, la Société « Toujours plus » (T. p.), le cerveau des émotions !

     

    (Le masculin neutre sera utilisé)

    Le « manque » et le « déséquilibre » et la « vie » n’iraient-ils pas de pair ? Ne seraient-ils pas des composants des motivations qui alimentent le moteur de la vie.

                (Dans un paradis idéal, sans aucun besoin, pas de réaction, d’action, de mouvement, d’animation, de vie) (Henri Laborit, -biologiste célèbre décédé en 1995- le voyait ainsi)

                N’est-on pas obligé de « respirer », « manger », donc tuer des plantes ou des animaux ?

                La gestion d’un milieu fermé n’implique-t-elle pas la manifestation effective des écosystèmes, c. à d. celle d’agents de dégradation, d’élimination avant des renaissances et parfois des évolutions, voire des mutations ? !

                Des êtres vivants, par définition, imparfaits, partiellement démunis, dans un milieu qui n’est pas spécialement accueillant ni hospitalier, n’ont-ils pas forcément tendance, dans l’espoir d’accéder à l’état de « bien-être » momentané, à la sécurité temporaire, à parier, miser ? A élaborer des tactiques, des stratégies pour vaincre les obstacles, les adversaires, pour ensuite consolider ces gains avec le risque de confondre les moyens et la fin, la forme et le fond, c. à d. d’être victime de l’addiction « T. p. » ?

                La Société de consommation ne s’est-elle pas installée puis épanouie sur ce constat ?

    Son ressort n’est-il pas l’exploitation tous azimuts et t. p. habile des « manques », frustrations, stress, du « cerveau des émotions » (qui, entre autres, est chargé de la quête des plaisirs basiques selon une procédure analogique et non pas analytique) via la proposition de plaisirs compensatoires s’étiolant dès que consommés et donc nourrissant le renouvellement de l’opération d’achat jusqu’à (dans l’idéal commercial) la tombée sous dépendance ? ! Parce que, précisément, les homo sapiens sont structurés mentalement de cette façon !

    La Société « T. p. » n’est-elle pas en relation directe avec la précédente ? !

    Ne commence-t-on pas par consommer, puis plus, puis (si on devient « accro »)           t. p. ? !

    Sur le plan intellectuel, la curiosité est à l’origine de t. p. de découvertes.

    Elle n’est pas encouragée par les religions traditionnelles où il s’agit de suivre d’abord des normes soi-disant divines, d’obéir, voire de se soumettre sans réfléchir (Islam = Soumission). Les Arabes qui étaient au Moyen-âge très performants en mathématiques et ailleurs se sont soudainement recroquevillés sur eux-mêmes, ayant pris subitement conscience qu’ils ne respectaient pas les lignes du Coran. Le cerveau des émotions procède exclusivement par analogie sa quête de sécurité ou de réconfort d’essence divine …

    Le néocortex, à l’inverse …, anticipe, imagine, compare, analyse, se plait dans l’abstraction, la symbolisation, etc. 

    Ne pouvant pas se contenter de la quasi nullité des progrès matériels, voire de régressions …, les dits rationalistes, un peu à la fois, bousculèrent les pouvoirs de l’Eglise et les paraboles premières, notamment celle du CH 9.6 Genèse : « L’homme a été créé à l’image de Dieu ». Mais ceux-ci, ne purent qu’opter pour le concept symétrique : « L’homme est un dieu en devenir » !

    Au fil des siècles, ce credo devint t. p. prometteur et conduisit à une dépendance similaire à la précédente : la politique rationaliste scientifique de la « fuite en avant » !

    Les catastrophes modernes n’ont pas tellement modifié le programme initial !

    Si depuis 2005 l’étude comparative de notre génome et de celui du chimpanzé a définitivement prouvé, sachant que la différence est voisine de 1 %,  que nous n’étions pas ce que nous espérions, le bilan a été soigneusement enterré dans un silence assourdissant.

    Au lieu de profiter de l’occasion, de positiver cette donnée, d’avancer dans la connaissance de soi-même, c’est l’idée de M. Sarkozy (« Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même »), énoncée avant le scrutin de 2007, qui triompha ! ! ! ! ! ! ! (Cette tendance à la répétitivité, à l’absence d’évolution, n’évoque-t-elle pas la structure « fractale » ? ! V. dans le livre « Les arbres de l’évolution » de Nottale, Chaline, Grou, l’Hypothèse 2080…  Hachette 2000 ou/et Internet ! ! ! )

                Est-il possible de soutenir que la pulsion « T. p. » n’est pas une véritable drogue qui conduit au suicide par over dose ? !

                Si on écoute des rationalistes tels Ms. Claude Allègre, Alex Kahn, le futur est tout tracé. Tout doit prochainement aller toujours mieux dans le meilleur des mondes et l’immortalité  n’est plus une fiction !

                Au contraire, si on s’attarde quelques instants sur l’économie, en particulier sur les dettes d’Etat, ne serait-ce que sur les budgets à allouer aux divers services de protection sociale et de maintenance du matériel technologique, en tire-t-on une conclusion identique ? !

                Plus fondamentalement encore, si notre croissance « t. p. » s’apparente superficiellement à la « croissance arborescente » des végétaux, la réalité ne réside pas aux antipodes ? ! Si l’une parie sur l’innovation individuelle, fait confiance au rationalisme humaniste pour qui « L’homme est un dieu en devenir », est le chef-d’œuvre de l’Univers qui doit construire le « paradis terrestre », l’autre n’est-elle pas le produit d’une sélection et adaptation portant sur des millions d’années ? ! Le rythme d’adaptation de la nature peut-il être maintenant violé en permanence ? !

    Dans le monde dit « libéral » tout repose sur la promotion de la nouveauté en dehors de la réelle observation du principe de précaution puisqu’il n’est pas question d’attendre pendant 10 ou 20 ans l’apparition d’effets différés éventuellement négatifs, toxiques !

    (Par ex., « le dioxyde de titane désormais présent partout… créera-t-il un nouveau « scandale de l’amiante » ? En pire... ? L’amiante et le dioxyde de titane « sont vraiment similaires et ont la même puissance » toxique, selon le Professeur Jürg Tschopp, Prix Louis-Jeantet de médecine 2008 » [Altermonde]

    La mise en forme des lois garde-fous exigeant un certain temps incompressible, les escrocs et prédateurs  pourront t. p. surfer dans un no man’s land !

    — Tant qu’une Société est fermée, cadenassée par des dominants munis de moyens coercitifs dissuasifs, tout stagne jusqu’à ce que l’ensemble explose [V. la « Révolution de 1789 » ou la « Révolution du jasmin » en 2011 en Tunisie !]

    — Le fait que t. p de jeunes se suicident, s’immolent, cela ne constitue-t-il pas un indice révélant un état de déséquilibre majeur ?

    — Le capitalisme ne pourrait-il pas être considéré comme une drogue ou être relié au fétichisme de l’argent (V. Freud) ? !

    Cette cohérence ne s’illustre-t-elle pas en une image : celle de l’écureuil se décarcassant en courant t. p. vite dans sa boîte cylindrique tournant autour d’un axe central ! Ou il finira par mourir exténué, ou la boîte se déglinguera !

    — Comment ne pas apercevoir le leurre alors que les dettes t. p. énormes des États ruineront t. p. l’exécution de leurs prétentions ? !

    — Comment la méthode Coué du début du 20e siècle peut-elle encore être pratiquée comme au 19e siècle ? !

    — Comment prétendre être capable de mener à bien des projets sophistiqués impliquant la physique quantique en se bornant à raisonner selon une logique cartésienne, binaire (Celle des « bonobos boostés » ou homo sapiens)

    Cette attitude ne ressemblerait-t-elle pas à celle de l’enfant -qui désire t. p. et sans limites, se faire plaisir en ne tenant pas du tout compte de la finitude, -qui est tout heureux de se lancer t. p. vite et imprudemment dans l’escalade des branches de l’arbre des sciences en les confondant avec les droites aussi virtuelles qu’idéales ayant la faculté de croître (Elles) continument et indéfiniment jusqu’à l’infini ou le ciel ou Dieu ? !

    La conclusion pourrait emprunter à la logique habituelle, aussi rassurante que rudimentaire ! Elle n’apporterait donc rien !

    Autant laisser le soin à chacun de déduire ou d’imaginer ce qu’il désire pour se faire plaisir au 1er ou 2ème degré !

    Est-ce que  ce « Jeu de la vie » où on débarque presque nu, où on doit adopter ses propres règles ou tactiques plus ou moins efficaces, où un enfant meurt de faim environ toutes les 5 secondes,  ne laisse pas entrevoir (Si tout n’est pas absurde) un après jeu ou après vie ? !

     Xyzabcd !