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3toujours plus"

  • La France, sa richesse et sa pauvreté (Par le petit bout de la lorgnette ? !)

     

    Un zoom aussi amusant que l’inverse de fin 2011, en 2012 …

     Vache sacrée...  ... "L'acte n'était pas gratuit puisque les voleurs ont découpé les cuisses de la génisse avant de s'enfuir". Cela promet pour demain... quand les gens auront vraiment faim...

    Apocatime 28/11/11

     Il est parfois des informations factuelles qui en disent bien plus que de longs développements. Sur l'état économique de notre pays. Sur l'état mental de notre société. C'est le cas notamment de ce fait divers trouvé dans le quotidien le Pays titré "une vache abattue et dépecée dans une pâture". Un éleveur de Haute-Saône s'est rendu compte que l'une de ses génisses avait été éventrée pour lui voler son veau... "L'acte n'était pas gratuit puisque les voleurs ont découpé les cuisses de la génisse avant de s'enfuir". Autant dire qu'un pays où le cheptel est abattu ou découpé sur place nous paraît pour le moins mal parti sur le "chemin du redressement"... Et dire que nous n'avons encore rien vu... Cela promet pour demain... quand les gens auront vraiment faim...



    pub Le Boeuf Interbev 2011 [HQ] par shadows_lisa

    Publié par Apocatime à l'adresse 06:45

    1 commentaire:

    Pour le moment, en Occident, les gens restent calmes.

    Ils ne veulent pas encore croire qu’on est en fin de civilisation, voire d’ère.

    Ils se suicident ou ils agressent le premier venu (C. à d. « pètent les plombs »), etc.

    Dans quelques années, les « raptags » n’ayant plus Rien À Perdre mais Tout À Gagner en organisant des coups (vols, pillages, etc.) pour arriver, avec un peu de chance, à bien vivre quelques mois ou années avant de recommencer, quitte à mourir sous les balles de la Police qui sera « toujours plus » (t. p.) débordée, inefficace , devant l’ampleur t. p. croissante de la délinquance (D’autant plus que ses crédits seront t. p. insuffisants ….) ne désorganiseront-ils pas, t. p. le mode de fonctionnement de la Société.

    L’effet boule de neige n’aboutira-t-il pas rapidement à un blocage catalytique qui débouchera non pas sur une fin de civilisation mais un changement d’ère via une période de discontinuité ? (Un peu comme le processus de l’épidémie de la myxomatose qui, vers les années 1950, décima presque l’espèce des lièvres et lapins mais permit aussi au 10 %
    -environ- des survivants de repartir d’un bond pied puisque immunisés …)

    Ce phénomène ne s’inscrit-il pas « logiquement » dans les lois de l’évolution et de la complexification de Darwin ? I

    l n’y a aucune raison qu’on échappe à cette métamorphose puisque nous nous comportons sous la prééminence du cerveau des émotions (ou mammalien ou limbique).
    C’est la partie du cerveau qui mémorise, veille au pilotage automatique sous le conditionnement aux normes et la constitution d’un surmoi, est chargé aussi de la quête du bien-être ou des plaisirs basiques selon une démarche analogique et non pas analytique !

    L’addiction à la pulsion « Toujours plus » est liée à l’activation démesurée ou non freinée du cerveau des émotions au détriment de la réflexion néocorticale.

    Le ressort de l’épanouissement de la Société de consommation est précisément l’exploitation t. p. tous azimuts des manques, déséquilibres,

    Même les chercheurs scientifiques qui sont rationalistes, qui croient que l’homme est un dieu en devenir capable de construire le paradis terrestre, sont contaminés, t. p. encouragés par les capitalistes dépendant du « t. p. d’argent » (Freud les décrivait comme des fétichistes de l’argent)

    Cette civilisation dite « judéo-chrétienne » maintenant aussi « musulmane-rationaliste-capitaliste » pourrait être qualifiée de religieuse ou d’émotionnelle ou de mammalienne.
    Elle a fait son temps !

    Des chercheurs réputés (L. Nottale, J. Chaline, P. Grou) viennent de découvrir que des lois " d'échelle " universelles gouvernent peut-être l'évolution de la vie, de l'économie ou du Cosmos.

    Ils se sont contentés d’émettre une hypothèse : si nous suivions les schémas évolutifs des dinosaures, des rongeurs, des chevaux, des primates, des échinodermes, des tremblements de terre, des krachs boursiers, etc. (Ndlr. Si nous étions des êtres fractals), nous devrions rencontrer probablement avant 2080 la transformation la plus importante que toutes celles que l'homme moderne a connues depuis son apparition ; ... les changements qui en découleraient pourraient affecter globalement l'arbre évolutif …

    -L’enterrement en 2005 du bilan comparatif de notre génome et de celui du chimpanzé, de la différence voisine d e 1 % ;
    -le silence en 2007 des journalistes et des gens s’exprimant d’habitude devant la déclaration de M Sarkozy à M. Onfray : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même » ;
    -l’occultation en 2011 du rôle primordial du cerveau des émotions dans la mésaventure new-yorkaise de M. Strauss-Kahn ;
    -ne tendent-ils pas à prouver que nous sommes répétitifs, fractals et non pas évolutifs ?

    28 novembre 2011 11:07 http://www.blogger.com/img/icon_delete13.gif

     

    Ces 8 millions de Français qui n’ont rien gagné en une décennie

    mardi 7 août 2012 Par Ivan du Roy

    En treize ans, le nombre de personnes pauvres n’a pas bougé : 8,1 millions d’individus vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Pourtant, la richesse produite s’est considérablement accrue. Les jeunes entre 18 et 29 ans, les agriculteurs, les étudiants et les familles monoparentales sont particulièrement frappés.

    8,1 millions. C’est le nombre de personnes considérées comme pauvres, vivant avec des revenus inférieurs à 60 % du revenu médian. Soit 1 437 euros par mois en moyenne par ménage, tous revenus confondus. [1] Plus de la moitié de ces familles vivent avec moins de 1 200 euros par mois (50 % du revenu médian des ménages), ce qui représente 4,5 millions de personnes. Sur plus d’une décennie, de 1996 à 2009, le nombre de personnes pauvres demeure le même. Si la pauvreté a baissé jusqu’en 2002, elle est ensuite remontée, frappant en sept ans 700 000 personnes supplémentaires. Pourtant, la richesse produite n’a, elle, pas cessé de progresser. Le PIB de la France s’est accru de 700 milliards d’euros en 13 ans (1 227 milliards en 1996, 1 907 en 2009). Les personnes aux revenus les plus bas n’en ont absolument pas profité.

    Les populations les plus frappées par la pauvreté sont les jeunes entre 18 et 29 ans, qu’ils soient étudiants – près d’un sur cinq est concerné – ou chômeurs [2]. Parmi les chômeurs, un sur trois, quel que soit son âge, vit sous le seuil de pauvreté. La pauvreté réapparaît aussi chez les plus de 60 ans. Cependant, avec à peine une personne sur dix en difficulté financière, les retraités demeurent pour l’instant mieux lotis que les nouvelles générations. Restent à voir les effets à moyen terme de la réforme des retraites conjuguée à des périodes de chômage plus fréquentes. Parmi les travailleurs, les agriculteurs sont davantage précarisés que les autres professions : 21 % d’entre eux sont pauvres. La proportion d’ouvriers et d’employés vivant sous le seuil de pauvreté a diminué. Parmi les ouvriers, la pauvreté a ainsi baissé de 24 % en treize ans, bien qu’elle demeure une réalité pour plus d’un ouvrier sur dix.

    1,9 million d’enfants pauvres

    Côté familles, la pauvreté frappe différemment selon la taille des ménages. Les familles avec enfants en situation de pauvreté sont moins nombreuses, en particulier les couples avec trois enfants ou plus. 2,5 millions de personnes pauvres appartenaient à ce type de ménage en 1996, 1,6 million en 2009, soit une baisse de plus d’un million d’individus. La pauvreté s’est déplacée chez les familles fragilisées : les personnes seules ou composant une famille monoparentale considérées comme pauvres sont un million de plus qu’il y a treize ans. Les enfants restent autant touchés par la pauvreté au début du XXIème siècle qu’à la fin du siècle dernier : 1,9 million de gamins de moins de 15 ans vivent dans une famille pauvre.

    De l’autre côté de la pyramide, les 500 plus grandes fortunes cumulent des revenus et un patrimoine estimés par le magazine Challenge à 267 milliards d’euros. « S’il fallait les redistribuer aux 8,1 millions de pauvres recensés par l’Insee, cela représenterait 33 000 euros pour chacun d’eux », analyse Jean-Philippe Delsol [3]. Alors qu’en 1996, 14 millions d’euros étaient nécessaires pour entrer dans le top 500 des fortunes françaises, la barre est désormais à 60 millions. La croissance ne profiterait-elle qu’aux riches ?

    Ivan du Roy

    bastamag.net

     

    [1] La moitié des ménages français vivent avec moins 28 740 euros par an

    [2] Voir les statistiques publiées par l’Insee

    [3] Auteur d’À quoi servent les riches (éditions JC Lattès)

    Pauvreté …Le pays où la vie est moins chère

    Le Monde 09/08/12

    Photos du haut : dans la petite épicerie de Patrick Prugnaud à Avallon (Yonne), en octobre 2011. Photo du bas : participants à un loto à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), en avril 2011.

    ANTONIN SABOT POUR LEMONDE.FR

    Neuf journalistes du " Monde ", sont allés prendre le pouls de la France durant cette année de campagne présidentielle. Dans huit villes, ils ont, loin des clichés, tenté de capter les espoirs et les craintes des Français

     




     

    Peut-être ne l'avait-on jamais vraiment lu. Mais à cet endroit-là, à ce moment-là, il résonnait si juste. " Le pays où la vie est moins chère ". Le slogan s'affichait en lettres géantes au-dessus d'une fameuse enseigne de marchand de meubles à la sortie de la voie rapide de Saint-Pol-sur-Mer (Nord - Pas-de-Calais). Il annonçait un de ces endroits du territoire où, par nécessité, la vie ne peut être que moins chère, parfois au centime près. En passant " Une année en France ", nous avons rencontré des familiers de ce mode de vie à prix cassés.

    Discount garage, Degriff électroménager, Dya shopping, Babou, Lidl... Bienvenue au royaume des " 99 " après la virgule. " En fonction des promotions, il m'arrive de faire mes courses dans plusieurs grandes surfaces dans une même journée, explique une assistante maternelle à la sortie de l'un de ces supermarchés discount. Je compare les prix et je sais si un produit a augmenté de 10 centimes d'une semaine sur l'autre. " Elle vient de renoncer à du hachis de boeuf, passé depuis la semaine précédente de 3,99 à 4,29 euros, et s'apprête à l'acheter ailleurs. " Avant, pour 50 euros, on avait plus ou moins un charriot plein, commente une autre. Maintenant, on en a moins pour la même somme. Le Caddie se vide de plus en plus. "

    Face à la hausse continue des prix du carburant, au passage à l'euro dont on a le sentiment de ne toujours pas avoir fini de payer la facture, face à la crise et son lot de petits boulots, de temps partiels et d'allocations, chacun improvise sa solution. On bricole, on rationne, on calcule, on plante et on récolte, on économise sur les " petits plaisirs "... Bref, on survit.

    A La Courneuve (Seine-Saint-Denis), c'est Annie qui s'emporte contre sa petite fille : " Elle se rend pas compte : elle fait préchauffer le four dix minutes et ensuite c'est encore dix minutes pour cuire sa pizza surgelée. Mais c'est une cuisinière électrique, et moi je peux pas me permettre de voir augmenter la facture EDF ! Vaut mieux aller acheter une grande pizza à emporter pour tout le monde, ça revient moins cher. "

    Des calculs anecdotiques ? Des économies de bouts de chandelle ? Mises bout à bout, ces pratiques minuscules racontent cette France qui galère. Pour comprendre ce qui se joue chaque jour dans les replis de ces existences modestes, il a fallu du temps. Pousser la porte d'un jardin ouvrier, franchir le perron d'un appartement, s'asseoir dans le canapé d'un salon, boire un soda dans la cuisine, parler de tout et de rien.

    Ce jour-là, à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), c'est au détour d'une conversation que notre interlocuteur nous fait part d'une recette de cuisine de son cru : les " pâtes à papa ". Il n'a pas envie qu'on le raconte. Toujours cette même histoire de chômage honteux. Ancien tailleur de pierre, licencié économique en 2002, il avait enchaîné les petits boulots avant d'entrer dans une période de chômage indéterminée, il y a trois ans. Après avoir épuisé toutes les aides disponibles, les derniers revenus de ce père de 48 ans marié à une vendeuse de supermarché étaient l'allocation de solidarité spécifique (ASS), soit 473 euros par mois.

    Les " pâtes à papa ", donc : un plat unique et complet (féculents, légumes, protéines) préparé dans un grand faitout que l'on pourra réchauffer plusieurs fois dans la semaine. Ses ingrédients ? Des pâtes, des carottes, des tomates et un fond de sauce réalisé avec un aliment présentant l'avantage " d'avoir du goût et d'être bon marché " : du corned-beef en boîte. Nous qui pensions que cette préparation à partir de viande de boeuf, popularisée par les Américains à la fin de la seconde guerre mondiale, avait disparu des rayonnages... Erreur ! Comment ne pas voir dans son utilisation, même ponctuelle, la résurgence d'une époque où les populations étaient démunies et avaient faim ?

    A Avallon (Yonne), trois enfants entrent dans la petite épicerie de Patrick Prugnaud, près de la place du marché. L'aîné a une liste à la main. Coquillettes, gâteaux, sauce tomate, beurre. " Ils sont quatre, leur mère les élève seule avec un salaire d'aide-soignante. Un jour, elle m'a demandé si elle pouvait me payer le lendemain, puis le surlendemain. Et, en décembre, il y a eu les cadeaux des enfants, et elle m'a demandé encore un petit délai. Je lui fais confiance, elle règle toujours vers le 28, quand le salaire tombe. "

    Même si sa femme " n'aime pas trop ça ", depuis quelques années, Patrick Prugnaud est bien obligé d'accepter des " petits crédits ". " Je suis épicier, moi, je ne suis pas seulement commerçant. Je gagne ce que je gagne, je sais bien que la vie est difficile. " Punaisée sur le tableau de liège, une liasse de tickets raconte les petits arrangements avec le calendrier, rythmé par le virement du petit salaire unique, des allocations familiales, de l'aide au logement, de la pension de retraite, du RSA ou des bons d'achat du service social. " Au début du mois, ça achète un peu plus. Et à partir du 15, ça freine. Ou même dès le 10 maintenant, avec la crise. "

    En trente-quatre années passées dans les écoles de La Courneuve, Françoise Tirante a vu la population se paupériser, jusqu'à ne peut plus pouvoir s'en sortir. " Les gens sont étranglés. Même ceux qui travaillent, car ils ont de petits salaires ou sont à temp partiel. On n'a pas de parents ingénieurs par ici ! L'autre jour, un parent d'élève qui travaille en CDI dans une cuisine collective me dit : "Moi j'ai toujours un travail, mais je ne vais peut-être plus pouvoir payer mon loyer"... "

    Les appartements trop petits pour la grande famille, les factures impayées, les mères seules avec enfant qui peinent à joindre les deux bouts, ce sont des situations que l'on connaît trop bien ici. " Comment voulez-vous faire, tout augmente sauf les salaires ! Il y a deux ans, lorsqu'ils ont refait les quotients familiaux en mairie, 60 % des gosses sont passés au tarif minimum ! 60 % ! " Elle s'emporte : " Et ensuite on entend partout qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour ? Mais je rigole moi ! Vous avez vu les prix ? Avec un kilo de riz ou de semoule, vous faites manger votre famille à sa faim ! Pas avec un kilo de haricots verts ! "

    Au cours de l'année, plusieurs personnes nous ont raconté comment elles passent leur temps à " recycler " des plats préparés en début de semaine afin d'optimiser au mieux le contenu de leur réfrigérateur. Les " anciens ", auxquels on ne s'est jamais autant référé, ne faisaient-ils pas pareil quand les temps étaient " durs " ? A cette époque, grand nombre de familles possédaient un lopin de terre où faire pousser leur consommation personnelle.

    Signe qui ne trompe pas : les jardins familliaux - on ne dit plus ouvriers, même dans une ville aussi prolétaire que Saint-Pierre-des-Corps - connaissent une deuxième jeunesse. Ici, une attente de trois ans est nécessaire pour acquérir le droit de louer une parcelle de 200 m2. Avec un budget limité, un jardinier amateur peut produire en une année " de quoi nourrir trois foyers en légumes ", nous expliquait l'un d'eux. Le prix d'une salade en supermarché vaut, peu ou prou, celui d'un sachet de graines avec lequel on fera pousser 50 salades.

    " Nos adhérents sont en grande majorité des retraités qui touchent des petites pensions ou des bénéficiaires de minima sociaux, raconte Marie-France Puéchavy, la présidente de l'association. Tous vivent en immeuble et, s'ils viennent ici, c'est d'abord pour produire et consommer des légumes et des fruits qui leur coûteront moins cher qu'en supermarché. " Depuis " environ quatre ou cinq ans, estime-t-elle, le nombre des demandeurs est en augmentation constante ". Une dizaine de jardins se libèrent tous les ans ; il en faudrait deux ou trois fois plus. Une extension a certes été ouverte il y a quelques années : la liste d'attente des requérants n'en cesse pas moins de s'allonger.

    A la campagne aussi, les jardins potagers permettent - plus que jamais - de réduire le budget alimentation des familles nombreuses. A Mézères (Haute-Loire), ce matin-là, Félix Ramel a déjà sorti de terre plus de 100 kg de pommes de terre. Au bord du potager attend sa voiture et une remorque pour ramener sa lourde cargaison. " On est cinq familles à se nourrir là-dessus ", plaisante-t-il. Le budget " légumes " de ses enfants en est grandement allégé. " Ils n'achètent presque rien ", confirme Félix.

    Autre activité dont le succès en dit long sur les difficultés actuelles : les lotos. A Saint-Pierre-des-Corps, il s'en organise au moins un par week-end, entre octobre et mars. Finie l'époque où les lots à gagner étaient exclusivement composés d'appareils électroménagers à l'obsolescence programmée (cafetière, grille-pain, télé...). La mode est désormais aux bons d'achat et aux chariots remplis de victuailles. Là n'est pas l'unique raison qui pousse les gens à jouer, bien sûr. Comme pour les jardins ouvriers, la convivialité est autant si ce n'est plus importante. Reste que la perspective d'améliorer l'ordinaire est bien là.

    Au " pays où la vie est moins chère ", on a ressorti vélos et cyclomoteurs des garages. Oui, ces bonnes vieilles " mobs " robustes et pétaradantes aux couleurs bleu passé ou orange éteint et aux sacoches fatiguées. Et tant pis si plus aucune station-service ne vend de " mélange " pour cyclomoteur, on confectionne soi-même sa mixture huile-essence. Ce sera toujours moins cher qu'un plein.

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