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richesse

  • L’Histoire du Père Noël ou/et son équivalent : celle du Paradis, ne se retrouvent-elles pas tapies et recherchées dans notre Inconscient d’ENFANT ? !

     

    Prouver le contraire serait-il réalisable ? !

    (… Le masculin neutre sera de rigueur)

    Si vous désiriez titiller un tout petit peu vos amis de Noël, ne pourriez-vous pas leur poser la question :

    Les religions ne se sont-elles pas construites sur l’image ou conte du « Paradis » accessible après la mort dans conditions  particulières ? !

    Sans lui, une religion serait-elle encore utile ? ! Quel serait son sens ? !

    Ce mode relationnel n’est-il pas précisément celui qu’emploient les parents ? ! Celui de la promesse : « Si …, alors … » ou encore la « politique de la carotte » (Avec ou sans bâton)

    Quant aux « athées », n’aiment-ils pas mettre en avant les mêmes présupposés dans la mesure, sans doute, où cela devrait leur permettre d’éviter tous les imprévus du type accidents, incidents, maladies, etc. ? ! (Mais avec quel succès !)

    ** La définition du « Paradis » n’est-elle pas plus que floue ? !

    À propos du « paradis » !

    Pour vous,  LE PARADIS, la carotte religieuse, KESAKO ? !

    Si jamais vous activiez votre néocortex, comment décririez-vous le « Paradis » ? !

    Des réponses m’intéresseraient

    En attendant, voici ce que j’entrevois …

    En supposant que le terme recouvre autre chose qu’un délire …, une distinction entre le « Paradis religieux » et le « paradis terrestre » promis par les rationalistes existerait.

    A) Dans le premier cas, faute de renseignements, il est difficile de s’avancer !

    Dans le contexte idéal mais respectant la structure de la vie telle qu’on la connaît, il n’y aurait plus aucun déséquilibre ou manque ! Nous ne dépendrions plus de l’air, ni de la nourriture, de la boisson, de la chaleur, du sommeil, etc.  !

    Alors, réagirions-nous encore inutilement ? ! Bougerions-nous ? ! Nous animerions-nous ? ! Vivrions-nous ? ! Les mots ne perdraient-ils pas leur intérêt ou utilité puisque tout irait toujours pour le mieux … ? !

    ~~~Vie et manques ne vont-ils pas de pair ? !

     Si les structures du Paradis étaient d’une dimension supérieure, impossible de savoir …

    B) Inversement, on peut imaginer ce que serait un paradis terrestre ! On ne serait pas déçu ! Mais pire … !

    Comme dans le cadre précédent, tout ne fonctionnerait-il pas selon les « 3 B » ? ! (Le Beau, le Bon, le Bien) !

    Au bout d’un certain temps, les mots « richesse », « imagination », etc., resteraient-ils encore significatifs ? ! 

    Aux « 3 B » pourraient d’abord succéder les « 3 TB » (Très …), OK !

    Mais, ensuite ? ! Les 3 TTB ? !

    Coluche ne parlait-il pas du « Plus blanc que blanc » en souriant et rigolant ? !

    Et tout ne tournerait-il pas en « eau de boudin » ou ne se terminerait-il pas, comme d’après la Bible, à vau-l’eau ? ! C. à d. en enfer paradisiaque puisqu’éternel ? ! En punition de Sisyphe mais à l’envers ? !

    En général, on évoque les diverses facettes divergentes d’un problème, d’une situation, les différentes interprétations possibles, voire antagoniques, voire l’effet de symétrie du miroir. Ici, quoique cela ne soit pas par « supersymétrie » (Terme de physique quantique hyper complexe réservé aux surdoués spécialistes), tout ne converge-t-il pas d’abord formidablement puis désespérément ? !

    N. B. Attention l’acronyme « 3 B » n’est pas univoque !

    Des gens pratiquent les 3 B (Bouffe, Boisson, Baise) et sont parfois considérés comme des Bonobos Boostés Baiseurs !

    ·         Feud ne notait-il pas que la métamorphose de l’adolescent en l’adulte passait par le meurtre symbolique du “’Père” ou l’émancipation des normes surannées, voire obsolètes ? !

    À suivre !

    Personnellement, je n’envisage pas du tout ce genre de scénario mais finalement : « peu importe » …  Dans les commentaires pourraient apparaître de nombreuses solutions échafaudées …

    N. B. Vous pourriez donc aussi expliquer à vos enfants :

    -que les personnes qui continuent à croire au Père Noël en vieillissant (Ou à son équivalent : le Paradis) sont beaucoup plus nombreuses que le prévoit le calcul mathématique binaire habituel … Ou qu’on ne devient pas adulte automatiquement avec l’âge !

    -Que les artistes revendiquent le droit de se présenter comme des « grands enfants »

    Xyzabcd…

     

     

    Bien sûr, il existe d’autres alternatives … La mienne, une parmi d’autres, a l’avantage d’aboutir sur une impression : La vie n’est qu’un Jeu hyper complexe … Nos petits cerveaux de dimension « n » ne peuvent en aucun cas accéder aux mystères de l’Univers qui sont d’une dimension supérieure … (En référence, se reporter à la démonstration mathématique concernant les espaces vectoriels et donc leurs dimensions …)

    [[[Pour les non initié(e)s, cet énoncé abstrait se décline tout simplement en une illustration accessible à tout un chacun :

    L’exercice propose de disposer 6 allumettes (figurant 6 segments de même longueur) sur une table plate illustrant un plan de manière à configurer 4 triangles équilatéraux ayant pour côtés ces 6 segments.
    Si on est obligé d'abandonner la recherche de ce problème sans solution dans le plan (qui est de dimension 2 : en bref, longueur, largeur) ; l'idée consistant à décoller, à se mouvoir dans l'espace traditionnel (de dimension 3 : en bref, longueur, largeur, hauteur), aboutit de suite à la construction d'une pyramide triangulaire de type équilatérale formée des 4 triangles souhaités.

    *N'est-il pas clair que l'organisme sans épaisseur se déplaçant sur un plan de dimension 2 ne peut pas avoir conscience de la notion de relief, inscrite seulement dans le système de dimension 3 ? ! Si vous viviez en dimension 5 (Largeur, longueur, hauteur, temps, vivant ou non) impossible de concevoir l’aménagement d’un espace de dimension supérieure !]]]

    Une fois sorti(e) du cycle de la vie terrestre, voire parfois de  « l’enfer du Jeu de la vie », je parie que tout devrait se rééquilibrer …

    La vie étant construite sur « les manques », la structure de Jeu ne s’impose-t-elle pas avec ses composantes : Peu de gagnants/beaucoup de perdants (Voir la distribution de Pareto plus connue sous la dénomination Règle des 20/80), voir aussi la théorie mathématique des jeux, le déterminisme chaotique (L’effet papillon), etc.) ? !

    N. B. Sans aller jusqu’au problème des dimensions, Freud n’a-t-il pas noté que la métamorphose de l’adolescence à l’état adulte (vrai !) passait par le meurtre symbolique du « Père », c. à d. par l’émancipation des normes surannées, voire obsolètes. Ce scénario n’est-il pas en train de s’ébaucher ? !

     

     

    Des personnes m’ont reproché mon abstraction ou le manque de clarté des propos, n’ont pas relié l’histoire du Père Noël et notre attitude habituelle, normale …

    Je vais tenter d’être plus concret !

    Ne peut-on pas admettre  (Rappel, comme Freud vers 1920 : principe de plaisir/principe de réalité) que nos actes sont tournés tout simplement vers la quête du bien-être ou plaisir ou bonheur, cette recherche pouvant emprunter à la démarche du rationalisme (Dite « logique » mais en  oubliant totalement que notre « logique binaire » n’est que rudimentaire,  c. à d.est  celle qui est appropriée au cerveau des enfants et des homo sapiens …) ? !

    A noter que, déjà, la logique du vivant ou de l’infiniment petit appelée « quantique » nous pose des tas de problèmes incompréhensibles ! Et, of course, il en existe d’autres mais bien plus complexes et donc inaccessibles (D’une dimension supérieure !)

    ***Globalement, croire ou souhaiter, espérer, etc., en quelque chose ne revient-il pas exactement, comme les gosses, à croire au Père Noël ? !

    Par ex. croire ou parier ou faire comme si (sans la moindre inquiétude, sans y penser) qu’il n’arrivera rien de grave dans 10 mn, ou demain lors d’une sortie ou dans un mois au ski, à la mer,  ou x ou y ou z, etc., ne revient-il pas à croire au Père Noël ? !

    -Tous les gens dits normaux ne vivent-ils pas de cette manière ? ! OUI !

    -Les autres ne sont-ils pas rangés parmi les pathologiques : les pessimistes, les dépressifs, etc. OUI !

    -Effectivement, ils se rendent malades parce qu’ils n’ont pas du tout compris les « règles du Jeu de la vie » mais surtout parce qu’ils jouent systématiquement « perdants » alors que dans tout jeu il y a les + et les -, etc. OUI !

    ---------- Mais cela dit, jouer toujours « gagnant » par optimisme n’est pas non plus la solution idéale ou du moindre risque !

    ---------- La preuve n’est-elle pas devenue plus qu’une preuve ? !  Une preuve² ? !

    ---------- Être intégré dans notre Société « Toujours plus (T. p.), cela ne consiste-t-il pas à faire t. p. confiance en l’avenir, au progrès, à foncer t. p. vite, avec les pollutions, le réchauffement du climat, la démographie en hausse, la baisse de la biodiversité, des matières premières, etc. comme le commandant du Titanic sur son navire insubmersible ? ! Droit vers le crash mondial et le changement d’ère ? !

     

  • Le génie paradoxal français illustré par les actions de M. Sarkozy et Hollande est-il encore en train de se manifester ? !

    (Le masculin neutre sera employé)

    M. Sarkozy, en 2007, en prononçant devant M. Onfray : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même » (Ou « stupide » ou un autre terme plus trivial), joua à une sorte de quitte ou double gagnant. (Les journalistes et autres personnes s’exprimant … auraient pu traduire cette phrase en : C’est Dieu qui nous conduit. Il suffit donc d’écouter ses messages, c. à d. son instinct et ses intuitions … Les Français n’auraient pas accepté son histoire de bon Dieu et ne l’auraient pas élu)

    Comme ils ne désiraient pas s’engloutir dans las sables mouvants de Me Royal, ils demeurèrent cois ! Très peu de personnes furent renseignées ! Et il ne fut pas non plus interpellé durant le face-à-face puisque son adversaire était une catholique pur jus qui ne pouvait aller contre sa croyance ! Quant aux autres dits amis de Ségolène, tous préférèrent se taire aussi ! ! !

    1) Alors que tout laissait prévoir la victoire de la Gauche, le pays ne s’accommodant plus d’un M. Jacques Chirac, d’un M. Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, La France échappa « miraculeusement » au désastre déjà organisé par la Fée Papillon !

    En 2012, un phénomène similaire s’appliqua ! M. Hollande fut aussi choisi par défaut !

    Alors qu’on l’appelait Flanby, que sa chère amie, Me Aubry, parlait de Gauche molle et de loup, M. Sarkozy poussa le bouchon trop loin en expliquant sur un plateau de télévision, de façon invraisemblable, l’affaire du Fouquet’s à la manière d’un sketch à la Canteloup ; en dérapant subitement dans la énième provocation de trop en se proclamant être « le président du Peuple » (Donc des Pauvres !)

    2) La France ne vient-elle pas de réussir « miraculeusement ² » à s’écarter du destin probable que lui aurait fait subir notre petit Napoléon … ? !

    M. Hollande, dans le silence « normal », peut-être en se rappelant de l’œuvre de M. Mitterrand, ne voulant pas être en reste, vient de décider directement ou indirectement, puisqu’il n’a pas pu ne pas être consulté …, de frapper un grand coup en élevant la France au second degré !

     

    Dorénavant, tous les touristes, notamment étrangers, visitant Paris, avant de rentrer dans le musée ou Centre Pompidou, observeront la statue de Zinedine Zidane portant un coup de tête à Marco Materazzi. (L’auteur de cette œuvre – l’épisode célèbre de la fin d’un match de football de la Coupe du Monde de 2006 …- se nomme Adel Abdessemed)

    Cette œuvre d’art synthétise au 1er et 2ième degré tous les courants qui animent la France !

    On y retrouve notre universalisme et potentiel imaginatif, notre volontarisme aussi …

    Quelle œuvre d’art pouvait mieux exprimer la « grandeur » et la richesse mentale et l’ouverture d’esprit de la France ?

    Ne peut-on pas évoquer l’expression « Chef-d’œuvre absolu ?

    Cette sculpture ne condense-t-elle pas le plus intensément possible cette dynamique et volontarisme ?

    Comment afficher plus distinctement cette acceptation et compréhension des événements produits par les pulsions du cerveau reptilien et le cerveau des émotions tout en soulignant implicitement ce dépassement néocortical de cette banale situation trop fréquente …

    Qui pourrait affirmer que la France 2012 ne comprendrait pas les homo sapiens ou serait raciste, que la Gauche serait sectaire ou fermée, que les petits pains au chocolat de M. Coppé ne seraient pas des détails mesquins et vus par le petit bout de la lorgnette ?

    ~~~ En prenant un peu plus de recul (Les arts n’étant-ils pas en avance sur leur temps, n’annonçant-ils pas l’avenir … ? ), cette exposition ne prouve-elle pas le renouveau intellectuel et la sagacité de la Nation ?

    3) Grâce à l’arrivée de M. Hollande, ne continuons-nous pas, subrepticement mais « normalement »,  à placer en exergue, « toujours plus » habilement, notre lucidité ou/et réalisme !

    N. B. Dans la série « Chefs-d’œuvre de condensation »,  le 1er (Je ne sais pas s’il possède son équivalent dans d’autres langues et s’il est aussi utilisé ?) existe sous la forme d’un mot définissant  « l’homo sapiens » mieux que tout autre !

    Paradoxalement, pour ne pas changer, les gens n’utilisent-ils pas le terme juste (en le sachant tout en voulant ne pas le savoir, c. à d. en refoulant la relation directe avec le cerveau des émotions …) quand ils décrivent tout au moins certains homo sapiens ? !

    Xyzabcd …

     

     

     

     

     

  • La France, sa richesse et sa pauvreté (Par le petit bout de la lorgnette ? !)

     

    Un zoom aussi amusant que l’inverse de fin 2011, en 2012 …

     Vache sacrée...  ... "L'acte n'était pas gratuit puisque les voleurs ont découpé les cuisses de la génisse avant de s'enfuir". Cela promet pour demain... quand les gens auront vraiment faim...

    Apocatime 28/11/11

     Il est parfois des informations factuelles qui en disent bien plus que de longs développements. Sur l'état économique de notre pays. Sur l'état mental de notre société. C'est le cas notamment de ce fait divers trouvé dans le quotidien le Pays titré "une vache abattue et dépecée dans une pâture". Un éleveur de Haute-Saône s'est rendu compte que l'une de ses génisses avait été éventrée pour lui voler son veau... "L'acte n'était pas gratuit puisque les voleurs ont découpé les cuisses de la génisse avant de s'enfuir". Autant dire qu'un pays où le cheptel est abattu ou découpé sur place nous paraît pour le moins mal parti sur le "chemin du redressement"... Et dire que nous n'avons encore rien vu... Cela promet pour demain... quand les gens auront vraiment faim...



    pub Le Boeuf Interbev 2011 [HQ] par shadows_lisa

    Publié par Apocatime à l'adresse 06:45

    1 commentaire:

    Pour le moment, en Occident, les gens restent calmes.

    Ils ne veulent pas encore croire qu’on est en fin de civilisation, voire d’ère.

    Ils se suicident ou ils agressent le premier venu (C. à d. « pètent les plombs »), etc.

    Dans quelques années, les « raptags » n’ayant plus Rien À Perdre mais Tout À Gagner en organisant des coups (vols, pillages, etc.) pour arriver, avec un peu de chance, à bien vivre quelques mois ou années avant de recommencer, quitte à mourir sous les balles de la Police qui sera « toujours plus » (t. p.) débordée, inefficace , devant l’ampleur t. p. croissante de la délinquance (D’autant plus que ses crédits seront t. p. insuffisants ….) ne désorganiseront-ils pas, t. p. le mode de fonctionnement de la Société.

    L’effet boule de neige n’aboutira-t-il pas rapidement à un blocage catalytique qui débouchera non pas sur une fin de civilisation mais un changement d’ère via une période de discontinuité ? (Un peu comme le processus de l’épidémie de la myxomatose qui, vers les années 1950, décima presque l’espèce des lièvres et lapins mais permit aussi au 10 %
    -environ- des survivants de repartir d’un bond pied puisque immunisés …)

    Ce phénomène ne s’inscrit-il pas « logiquement » dans les lois de l’évolution et de la complexification de Darwin ? I

    l n’y a aucune raison qu’on échappe à cette métamorphose puisque nous nous comportons sous la prééminence du cerveau des émotions (ou mammalien ou limbique).
    C’est la partie du cerveau qui mémorise, veille au pilotage automatique sous le conditionnement aux normes et la constitution d’un surmoi, est chargé aussi de la quête du bien-être ou des plaisirs basiques selon une démarche analogique et non pas analytique !

    L’addiction à la pulsion « Toujours plus » est liée à l’activation démesurée ou non freinée du cerveau des émotions au détriment de la réflexion néocorticale.

    Le ressort de l’épanouissement de la Société de consommation est précisément l’exploitation t. p. tous azimuts des manques, déséquilibres,

    Même les chercheurs scientifiques qui sont rationalistes, qui croient que l’homme est un dieu en devenir capable de construire le paradis terrestre, sont contaminés, t. p. encouragés par les capitalistes dépendant du « t. p. d’argent » (Freud les décrivait comme des fétichistes de l’argent)

    Cette civilisation dite « judéo-chrétienne » maintenant aussi « musulmane-rationaliste-capitaliste » pourrait être qualifiée de religieuse ou d’émotionnelle ou de mammalienne.
    Elle a fait son temps !

    Des chercheurs réputés (L. Nottale, J. Chaline, P. Grou) viennent de découvrir que des lois " d'échelle " universelles gouvernent peut-être l'évolution de la vie, de l'économie ou du Cosmos.

    Ils se sont contentés d’émettre une hypothèse : si nous suivions les schémas évolutifs des dinosaures, des rongeurs, des chevaux, des primates, des échinodermes, des tremblements de terre, des krachs boursiers, etc. (Ndlr. Si nous étions des êtres fractals), nous devrions rencontrer probablement avant 2080 la transformation la plus importante que toutes celles que l'homme moderne a connues depuis son apparition ; ... les changements qui en découleraient pourraient affecter globalement l'arbre évolutif …

    -L’enterrement en 2005 du bilan comparatif de notre génome et de celui du chimpanzé, de la différence voisine d e 1 % ;
    -le silence en 2007 des journalistes et des gens s’exprimant d’habitude devant la déclaration de M Sarkozy à M. Onfray : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même » ;
    -l’occultation en 2011 du rôle primordial du cerveau des émotions dans la mésaventure new-yorkaise de M. Strauss-Kahn ;
    -ne tendent-ils pas à prouver que nous sommes répétitifs, fractals et non pas évolutifs ?

    28 novembre 2011 11:07 http://www.blogger.com/img/icon_delete13.gif

     

    Ces 8 millions de Français qui n’ont rien gagné en une décennie

    mardi 7 août 2012 Par Ivan du Roy

    En treize ans, le nombre de personnes pauvres n’a pas bougé : 8,1 millions d’individus vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Pourtant, la richesse produite s’est considérablement accrue. Les jeunes entre 18 et 29 ans, les agriculteurs, les étudiants et les familles monoparentales sont particulièrement frappés.

    8,1 millions. C’est le nombre de personnes considérées comme pauvres, vivant avec des revenus inférieurs à 60 % du revenu médian. Soit 1 437 euros par mois en moyenne par ménage, tous revenus confondus. [1] Plus de la moitié de ces familles vivent avec moins de 1 200 euros par mois (50 % du revenu médian des ménages), ce qui représente 4,5 millions de personnes. Sur plus d’une décennie, de 1996 à 2009, le nombre de personnes pauvres demeure le même. Si la pauvreté a baissé jusqu’en 2002, elle est ensuite remontée, frappant en sept ans 700 000 personnes supplémentaires. Pourtant, la richesse produite n’a, elle, pas cessé de progresser. Le PIB de la France s’est accru de 700 milliards d’euros en 13 ans (1 227 milliards en 1996, 1 907 en 2009). Les personnes aux revenus les plus bas n’en ont absolument pas profité.

    Les populations les plus frappées par la pauvreté sont les jeunes entre 18 et 29 ans, qu’ils soient étudiants – près d’un sur cinq est concerné – ou chômeurs [2]. Parmi les chômeurs, un sur trois, quel que soit son âge, vit sous le seuil de pauvreté. La pauvreté réapparaît aussi chez les plus de 60 ans. Cependant, avec à peine une personne sur dix en difficulté financière, les retraités demeurent pour l’instant mieux lotis que les nouvelles générations. Restent à voir les effets à moyen terme de la réforme des retraites conjuguée à des périodes de chômage plus fréquentes. Parmi les travailleurs, les agriculteurs sont davantage précarisés que les autres professions : 21 % d’entre eux sont pauvres. La proportion d’ouvriers et d’employés vivant sous le seuil de pauvreté a diminué. Parmi les ouvriers, la pauvreté a ainsi baissé de 24 % en treize ans, bien qu’elle demeure une réalité pour plus d’un ouvrier sur dix.

    1,9 million d’enfants pauvres

    Côté familles, la pauvreté frappe différemment selon la taille des ménages. Les familles avec enfants en situation de pauvreté sont moins nombreuses, en particulier les couples avec trois enfants ou plus. 2,5 millions de personnes pauvres appartenaient à ce type de ménage en 1996, 1,6 million en 2009, soit une baisse de plus d’un million d’individus. La pauvreté s’est déplacée chez les familles fragilisées : les personnes seules ou composant une famille monoparentale considérées comme pauvres sont un million de plus qu’il y a treize ans. Les enfants restent autant touchés par la pauvreté au début du XXIème siècle qu’à la fin du siècle dernier : 1,9 million de gamins de moins de 15 ans vivent dans une famille pauvre.

    De l’autre côté de la pyramide, les 500 plus grandes fortunes cumulent des revenus et un patrimoine estimés par le magazine Challenge à 267 milliards d’euros. « S’il fallait les redistribuer aux 8,1 millions de pauvres recensés par l’Insee, cela représenterait 33 000 euros pour chacun d’eux », analyse Jean-Philippe Delsol [3]. Alors qu’en 1996, 14 millions d’euros étaient nécessaires pour entrer dans le top 500 des fortunes françaises, la barre est désormais à 60 millions. La croissance ne profiterait-elle qu’aux riches ?

    Ivan du Roy

    bastamag.net

     

    [1] La moitié des ménages français vivent avec moins 28 740 euros par an

    [2] Voir les statistiques publiées par l’Insee

    [3] Auteur d’À quoi servent les riches (éditions JC Lattès)

    Pauvreté …Le pays où la vie est moins chère

    Le Monde 09/08/12

    Photos du haut : dans la petite épicerie de Patrick Prugnaud à Avallon (Yonne), en octobre 2011. Photo du bas : participants à un loto à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), en avril 2011.

    ANTONIN SABOT POUR LEMONDE.FR

    Neuf journalistes du " Monde ", sont allés prendre le pouls de la France durant cette année de campagne présidentielle. Dans huit villes, ils ont, loin des clichés, tenté de capter les espoirs et les craintes des Français

     




     

    Peut-être ne l'avait-on jamais vraiment lu. Mais à cet endroit-là, à ce moment-là, il résonnait si juste. " Le pays où la vie est moins chère ". Le slogan s'affichait en lettres géantes au-dessus d'une fameuse enseigne de marchand de meubles à la sortie de la voie rapide de Saint-Pol-sur-Mer (Nord - Pas-de-Calais). Il annonçait un de ces endroits du territoire où, par nécessité, la vie ne peut être que moins chère, parfois au centime près. En passant " Une année en France ", nous avons rencontré des familiers de ce mode de vie à prix cassés.

    Discount garage, Degriff électroménager, Dya shopping, Babou, Lidl... Bienvenue au royaume des " 99 " après la virgule. " En fonction des promotions, il m'arrive de faire mes courses dans plusieurs grandes surfaces dans une même journée, explique une assistante maternelle à la sortie de l'un de ces supermarchés discount. Je compare les prix et je sais si un produit a augmenté de 10 centimes d'une semaine sur l'autre. " Elle vient de renoncer à du hachis de boeuf, passé depuis la semaine précédente de 3,99 à 4,29 euros, et s'apprête à l'acheter ailleurs. " Avant, pour 50 euros, on avait plus ou moins un charriot plein, commente une autre. Maintenant, on en a moins pour la même somme. Le Caddie se vide de plus en plus. "

    Face à la hausse continue des prix du carburant, au passage à l'euro dont on a le sentiment de ne toujours pas avoir fini de payer la facture, face à la crise et son lot de petits boulots, de temps partiels et d'allocations, chacun improvise sa solution. On bricole, on rationne, on calcule, on plante et on récolte, on économise sur les " petits plaisirs "... Bref, on survit.

    A La Courneuve (Seine-Saint-Denis), c'est Annie qui s'emporte contre sa petite fille : " Elle se rend pas compte : elle fait préchauffer le four dix minutes et ensuite c'est encore dix minutes pour cuire sa pizza surgelée. Mais c'est une cuisinière électrique, et moi je peux pas me permettre de voir augmenter la facture EDF ! Vaut mieux aller acheter une grande pizza à emporter pour tout le monde, ça revient moins cher. "

    Des calculs anecdotiques ? Des économies de bouts de chandelle ? Mises bout à bout, ces pratiques minuscules racontent cette France qui galère. Pour comprendre ce qui se joue chaque jour dans les replis de ces existences modestes, il a fallu du temps. Pousser la porte d'un jardin ouvrier, franchir le perron d'un appartement, s'asseoir dans le canapé d'un salon, boire un soda dans la cuisine, parler de tout et de rien.

    Ce jour-là, à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), c'est au détour d'une conversation que notre interlocuteur nous fait part d'une recette de cuisine de son cru : les " pâtes à papa ". Il n'a pas envie qu'on le raconte. Toujours cette même histoire de chômage honteux. Ancien tailleur de pierre, licencié économique en 2002, il avait enchaîné les petits boulots avant d'entrer dans une période de chômage indéterminée, il y a trois ans. Après avoir épuisé toutes les aides disponibles, les derniers revenus de ce père de 48 ans marié à une vendeuse de supermarché étaient l'allocation de solidarité spécifique (ASS), soit 473 euros par mois.

    Les " pâtes à papa ", donc : un plat unique et complet (féculents, légumes, protéines) préparé dans un grand faitout que l'on pourra réchauffer plusieurs fois dans la semaine. Ses ingrédients ? Des pâtes, des carottes, des tomates et un fond de sauce réalisé avec un aliment présentant l'avantage " d'avoir du goût et d'être bon marché " : du corned-beef en boîte. Nous qui pensions que cette préparation à partir de viande de boeuf, popularisée par les Américains à la fin de la seconde guerre mondiale, avait disparu des rayonnages... Erreur ! Comment ne pas voir dans son utilisation, même ponctuelle, la résurgence d'une époque où les populations étaient démunies et avaient faim ?

    A Avallon (Yonne), trois enfants entrent dans la petite épicerie de Patrick Prugnaud, près de la place du marché. L'aîné a une liste à la main. Coquillettes, gâteaux, sauce tomate, beurre. " Ils sont quatre, leur mère les élève seule avec un salaire d'aide-soignante. Un jour, elle m'a demandé si elle pouvait me payer le lendemain, puis le surlendemain. Et, en décembre, il y a eu les cadeaux des enfants, et elle m'a demandé encore un petit délai. Je lui fais confiance, elle règle toujours vers le 28, quand le salaire tombe. "

    Même si sa femme " n'aime pas trop ça ", depuis quelques années, Patrick Prugnaud est bien obligé d'accepter des " petits crédits ". " Je suis épicier, moi, je ne suis pas seulement commerçant. Je gagne ce que je gagne, je sais bien que la vie est difficile. " Punaisée sur le tableau de liège, une liasse de tickets raconte les petits arrangements avec le calendrier, rythmé par le virement du petit salaire unique, des allocations familiales, de l'aide au logement, de la pension de retraite, du RSA ou des bons d'achat du service social. " Au début du mois, ça achète un peu plus. Et à partir du 15, ça freine. Ou même dès le 10 maintenant, avec la crise. "

    En trente-quatre années passées dans les écoles de La Courneuve, Françoise Tirante a vu la population se paupériser, jusqu'à ne peut plus pouvoir s'en sortir. " Les gens sont étranglés. Même ceux qui travaillent, car ils ont de petits salaires ou sont à temp partiel. On n'a pas de parents ingénieurs par ici ! L'autre jour, un parent d'élève qui travaille en CDI dans une cuisine collective me dit : "Moi j'ai toujours un travail, mais je ne vais peut-être plus pouvoir payer mon loyer"... "

    Les appartements trop petits pour la grande famille, les factures impayées, les mères seules avec enfant qui peinent à joindre les deux bouts, ce sont des situations que l'on connaît trop bien ici. " Comment voulez-vous faire, tout augmente sauf les salaires ! Il y a deux ans, lorsqu'ils ont refait les quotients familiaux en mairie, 60 % des gosses sont passés au tarif minimum ! 60 % ! " Elle s'emporte : " Et ensuite on entend partout qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour ? Mais je rigole moi ! Vous avez vu les prix ? Avec un kilo de riz ou de semoule, vous faites manger votre famille à sa faim ! Pas avec un kilo de haricots verts ! "

    Au cours de l'année, plusieurs personnes nous ont raconté comment elles passent leur temps à " recycler " des plats préparés en début de semaine afin d'optimiser au mieux le contenu de leur réfrigérateur. Les " anciens ", auxquels on ne s'est jamais autant référé, ne faisaient-ils pas pareil quand les temps étaient " durs " ? A cette époque, grand nombre de familles possédaient un lopin de terre où faire pousser leur consommation personnelle.

    Signe qui ne trompe pas : les jardins familliaux - on ne dit plus ouvriers, même dans une ville aussi prolétaire que Saint-Pierre-des-Corps - connaissent une deuxième jeunesse. Ici, une attente de trois ans est nécessaire pour acquérir le droit de louer une parcelle de 200 m2. Avec un budget limité, un jardinier amateur peut produire en une année " de quoi nourrir trois foyers en légumes ", nous expliquait l'un d'eux. Le prix d'une salade en supermarché vaut, peu ou prou, celui d'un sachet de graines avec lequel on fera pousser 50 salades.

    " Nos adhérents sont en grande majorité des retraités qui touchent des petites pensions ou des bénéficiaires de minima sociaux, raconte Marie-France Puéchavy, la présidente de l'association. Tous vivent en immeuble et, s'ils viennent ici, c'est d'abord pour produire et consommer des légumes et des fruits qui leur coûteront moins cher qu'en supermarché. " Depuis " environ quatre ou cinq ans, estime-t-elle, le nombre des demandeurs est en augmentation constante ". Une dizaine de jardins se libèrent tous les ans ; il en faudrait deux ou trois fois plus. Une extension a certes été ouverte il y a quelques années : la liste d'attente des requérants n'en cesse pas moins de s'allonger.

    A la campagne aussi, les jardins potagers permettent - plus que jamais - de réduire le budget alimentation des familles nombreuses. A Mézères (Haute-Loire), ce matin-là, Félix Ramel a déjà sorti de terre plus de 100 kg de pommes de terre. Au bord du potager attend sa voiture et une remorque pour ramener sa lourde cargaison. " On est cinq familles à se nourrir là-dessus ", plaisante-t-il. Le budget " légumes " de ses enfants en est grandement allégé. " Ils n'achètent presque rien ", confirme Félix.

    Autre activité dont le succès en dit long sur les difficultés actuelles : les lotos. A Saint-Pierre-des-Corps, il s'en organise au moins un par week-end, entre octobre et mars. Finie l'époque où les lots à gagner étaient exclusivement composés d'appareils électroménagers à l'obsolescence programmée (cafetière, grille-pain, télé...). La mode est désormais aux bons d'achat et aux chariots remplis de victuailles. Là n'est pas l'unique raison qui pousse les gens à jouer, bien sûr. Comme pour les jardins ouvriers, la convivialité est autant si ce n'est plus importante. Reste que la perspective d'améliorer l'ordinaire est bien là.

    Au " pays où la vie est moins chère ", on a ressorti vélos et cyclomoteurs des garages. Oui, ces bonnes vieilles " mobs " robustes et pétaradantes aux couleurs bleu passé ou orange éteint et aux sacoches fatiguées. Et tant pis si plus aucune station-service ne vend de " mélange " pour cyclomoteur, on confectionne soi-même sa mixture huile-essence. Ce sera toujours moins cher qu'un plein.

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