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 Un exemple exceptionnel que le Droite place en avant !

Pour elle, cela confirme que si l’on veut, on peut ! D’où sa politique basée sur LA MÉRITOCRATIE !
Les PREMIERS DE CORDÉE DOIVENT COMMANDER ! ET-ET LES AUTRES « OBÉIR » ! SANS LES PATRONS, ILS MOURRAIENT DE FAIM ! Les "riens" resteront des "riens" ! Il n'y a rien à tirer d'un rien, sinon de le faire travailler sous la menace ! 

Ninon Forget, la cavalière non voyante qui défie les obstacles
La jeune femme, qui a perdu la vue il y a cinq ans, concourt avec les valides, guidée par la voix de son entraîneuse. Une leçon de vie.
4 min • Thomas Larroquette  . Le Figaro. 21/08/25


Sur la piste, Ninon Forget est une cavalière ordinaire.

La silhouette droite, la main sûre, les jambes qui épousent le mouvement de son cheval dans une parfaite harmonie.

Seule différence : la jeune femme de 22 ans est non voyante.

En 2020, un accident de cheval lui a fait perdre la vue, à la suite d’un violent coup de sabot au visage au moment de lui remettre une guêtre.

Résiliente et courageuse, l’Essonnienne a su se relever et continue de briller dans son sport, qu’elle chérit tous les jours

« Je ne me suis même pas posé la question d’arrêter.

Ce sport, c’est ma vie depuis que j’ai 3 ans.

La vraie question, c’était : est-ce que je pourrai refaire du saut d’obstacles ? Et si oui, comment ? »


L’histoire de Ninon est une succession de défis relevés avec une force désarmante.

Adolescente, elle enchaînait les compétitions, les entraînements en horaires aménagés, puis les compétitions à bon niveau.

Jusqu’au jour où tout a basculé. « J’ai eu 27 fractures au visage. J’ai vécu une longue hospitalisation, se remémore, sans tabou, Ninon Forget.

rois mois plus tard, je suis remontée à cheval.

Mon quotidien a changé, ma méthode a changé, mais pas ma passion. »


Guidée par la voix de son entraîneuse Virginie Isquierdo, placée au milieu de la piste, et de ses « crieurs » - des balises sonores disposées autour de la piste pour les orienter, elle et sa monture -, la jeune femme est devenue la première cavalière aveugle aux championnats de France en juillet dernier au Mans.

Preuve d’une force mentale hors du commun et d’un talent incontesté. Volontaire et déterminée !

Fatiguée mais fière, elle se souvient : « L’objectif de ma saison, c’était la qualification. On l’a fait ! », sourit-elle. 

Le bilan ?

Un parcours sans faute, deux manches prometteuses… et un dernier tour qui les a laissés sur leur faim. « Un mauvais saut sur le numéro un, notamment…

On aurait aimé finir sur une bonne note. Mais mon cheval a été splendide et je suis plutôt satisfaite de ce que j’ai fait. »

Aux championnats de France, Ninon était la seule non-voyante au milieu des 66 participants.

Pas de quoi effrayer la jeune femme, toujours aussi volontaire et déterminée. « Je préfère le faire contre des valides plutôt que de ne pas le faire.

Mais c’est dommage que le saut d’obstacles n’ait pas de catégorie para. Ça ferme la porte à beaucoup de gens. »

C’est pour cette raison qu’elle s’est également mise au paradressage. Une discipline plus inclusive, où l’idée des Jeux paralympiques lui traverse doucement l’esprit. « Les JO, ce serait un rêve. J’en suis encore très loin, on travaille dur avec ma coach car ça ne fait pas longtemps que je me suis mise à la discipline. On verra plus tard où ça nous mènera », sourit la jeune cavalière à la tête bien faite.

Ses entraînements sont de véritables pièces de théâtr

Les voix remplacent la vue. Les codes sonores

Tout doit être synchronisé. Encore plus quand elle découvre le parcours seulement trente minutes avant le début d’une compétition. « Il n’y a jamais un blanc. Tout est pensé. C’est presque une mélodie. »

Son quotidien demande une concentration presque surhumaine : mémoriser tout un parcours sans repère visuel, intégrer les sons, réagir à la seconde près et faire corps avec un cheval lancé à pleine vitesse. Mais, la jeune femme en est persuadée, elle peut faire confiance à son cheval, Alvaro VDL. « Parfois, quand on est mal placés, il se décale tout seul pour franchir la barre. Il sait que je ne vois pas, et il compense. S’il voit qu’on va percuter d’autres chevaux, il va freiner tout seul, les esquiver. Ce sont vraiment des réflexes qu’il a pris avec moi, à la force du temps. Il m’aide énormément. Il est tout simplement parfait », reconnaît-elle.

Les épreuves de la vie l’ont forgée.

Elle reconnaît toutefois que sa « vie d’avant était plus simple ». Avant d’ajouter : « Mais pas forcément plus belle.

Aujourd’hui, je vis des choses extraordinaires.

Grâce à mon handicap ?

Peut-être. Ou à cause, je ne sa

Tout ce que je vis avec mon entraîneuse, ma famille, mon cheval… Je suis très heureuse aujourd’hui. »

Ninon Forget démontre que son courage et sa passion dépassent les limites que l’on pense infranchissables.

Là où d’autres verraient un obstacle, la cavalière voit un défi.

Elle a choisi de tracer sa propre voie, guidée non par la vue, mais par une confiance absolue en son cheval, en son entraîneuse et surtout en elle-même. T. L.

La cavalière.png

Xyzabcd ou Pierre Payen (Dunkerque).

Cette jeune fille ou femme est formidable ! Sauf que si tout le monde était comme elle, elle ne gagnerait pas des tournois. Elle ne passerait pas non plus tout son temps à essayer de maîtriser son cheval pour gagner !

Se donner comme but de la vie : dresser un cheval, est-ce que cela peut être une philosophie de la vie, sinon pour u.e riche capitaliste qui gagne son argent via les bénéfices d'usines employant comme chevaux : les ouvrier.es ! Les riens !
 

 

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