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damasio

  • Stephen Hawking, à l'insu de son plein gré, vient de fournir la seule façon de sauver la TERRE !

    Humour. Le pseudo problème de la quadrature du cercle est posé par M. le chercheur Stephen  Hawking !

    Mais il ne le sait pas encore !

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  • La dite Gauche est aussi coupable que la Droite et le reste ... Ils sont tous complices !

     

    La Gauche n’a aucunement aidé les hommes à se connaître  eux-mêmes ! Ils commettent donc des « bêtises » !

    1)      Elle a refusé de leur apprendre !

    2)      Elle a même élu un Monsieur Sarkozy qui a osé proclamer (avant d’être élu !) que se connaître soi-même était stupide !

    Si la Droite n’y a aucun intérêt (à court terme), la Gauche ou/et les dits « humanistes » sont « toujours plus » coupables !

    La théorie des 3 cerveaux de MacLean est-elle dépassée ou exploitable?

     

    Le mode de fonctionnement du cerveau humain (Ce que l’on en connaît) est-il suffisamment diffusé ?

    (Le masculin neutre sera employé)

    La théorie du cerveau triunique représente trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution de l'espèce humaine : un cerveau reptilien, puis un cerveau paléomammalien (apparenté au cerveau limbique) et enfin un cerveau néomammalien (apparenté au néocortex).

    Introduit par Paul Mac Lean en 1969, cette vision de l'organisation neuroanatomique est un outil théorique, aujourd'hui controversé, permettant de modéliser l'architecture fonctionnelle du cerveau et l'organisation générale de ses principales aires en relative interdépendance.

    Si depuis cette hypothèse, les relations entre ces différentes parties sont apparues plus larges, il semble que, globalement, schématiquement, cette modélisation permet de mieux s’appréhender, de mieux comprendre les comportements (À commencer par soi-même !)

    Une critique de ce concept (trouvée dans Wikipédia) est placée à la fin de l’article. Son opposition est-elle frontale ? Je ne crois pas.

    Arthur Koestler, Henri Laborit Site dédié à Henri Laborit, ont commenté, développé, cette information.

    CONCRETEMENT, les décideurs de la « Société de consommation », donc les gouvernements de la Droite (dite libérale), n’ont aucun intérêt à chercher à saborder leur « fonds de commerce » !

    Les grandes lignes du mode de fonctionnement du cerveau décrites dans cette théorie étant vérifiables, la démystification des secrets de l’épanouissement de cette Société factice, basée sur les illusions, sur « l’avoir » momentané, voire fugace, plutôt que sur « l’être », serait suicidaire !

    N’est-il pas « toujours plus » (t. p.) évident que son ressort se résume en un unique processus : l'exploitation tous azimuts des manques, frustrations, stress du cerveau des émotions, via des propositions t. p. alléchantes de plaisirs compensatoires momentanés, s'étiolant dès que touchés, incitant aussi au renouvellement de l'opération d'achat ! Avant, dans le cas idéal, la tombée sous dépendance ! Voir les « accros », les « surendettés », l’addiction à la pulsion « T. p.», etc.. Et l'addiction au sexe !

    NE DOIT-ON PAS REGRETTER PROFONDÉMENT QUE LA DITE GAUCHE AIT TOUJOURS PRÉFÉRÉ IGNORER LES RÔLES FONDAMENTAUX DES 3 CERVEAUX, AIT JOUÉ LE JEU DES CAPITALISTES ? !

    Le plus amusant ou navrant, ne serait-ce pas que notre DSK (Maintenant d’une renommée 2 fois internationale), incapable de maîtriser son « cerveau des émotions », ait été victime de sa puissance ? !

    Ne savait-il pas qu'entre autres choses, en dehors de la mémorisation, de l’enregistrement qualitatif des divers événements, de la gestion du pilotage automatique, des habitudes, des conditionnements, du surmoi, cette composante du cerveau était chargée de la quête du plaisir basique (du 1er degré) ? ! ! !

    N’avait-il pas lu les ouvrages d’Henri Laborit (Biologiste et philosophe pendant ses heures de loisir, éjecté du Nobel pour anticonformisme, 1914-1995) tels « Biologie et structure », « Eloge de la fuite » ? !

    Quel manque ! L’étude de ces deux bouquins remplacerait avantageusement les cours de philo de Terminale !

    1) Comment la Gauche, qui a été au pouvoir (1981-1995), peut-elle justifier l’absence de diffusion dans les écoles du b-a ba des rôles fondamentaux des trois cerveaux ? !

    Et qui l’a empêché de la réclamer ensuite ? !

    2) Si les gens se « connaissaient mieux », en France, en 2011, une femme mourrait-elle tous les deux ou trois jours suite à des violences conjugales ? ! Y aurait-il environ 75 000 viols répertoriés parmi approximativement 190 000 tentatives (Dont 1/3 dans le milieu familial) ? ! Et Marie Trintignant … ? !

    La dite Gauche n’est-elle pas responsable de cet « h é n a u r m e » gâchis ? ! Si ! Bien sûr ! (Comment demander à quelqu’un de conduire correctement une automobile sans apprentissage ? !)

    3) Ne serait-ce pas M. Sarkozy qui, avant le scrutin et le face à face, aurait déclaré à M. Onfray : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même », avant de continuer en insistant sur l’influence primordiale des gènes ! (V. Internet) ? !

    N’aurait-il pas suffi que notre Ségolène, lors du face-à-face, l’interpellât (pour imiter M Sarkozy via M. Guaino) et lui demandât de s’expliquer : « Affirmez-vous que le meilleur moyen d’utiliser un appareil hyper sophistiqué est d’improviser et de ne pas disposer du mode d’emploi ? »…

    N’aurait-il pas été obligé d’avouer que, pour lui, c’était DIEU qui guidait les humains, qu’il fallait juste suivre son instinct et son intuition !

    Les Français(es) n’auraient alors absolument pas gobé son « histoire de bon Dieu » ou « de Père Noël » ! Et donc ne l’auraient pas élu !

    4) A noter aussi qu’aucun responsable politique de la dite GAUCHE, syndicaliste, révolutionnaire, marxiste, athée, matérialiste, rationaliste, journaliste, n’a profité de cette imputation au moins paradoxale pour le déstabiliser !

    Les gentil(le)s « frères et sœurs » de la Jeanne d’Arc du 21ème siècle ne souhaitaient-ils/elles pas qu’elle échouât ? !

    (Il est vrai qu’ils/elles n’avaient peut-être pas tort : le soir des résultats, de son balcon, n’a-t-elle pas remercié ses électeurs/trices de l’avoir élue virtuellement en 2012 ? ! Plus « surréaliste », Est-ce imaginable ? !)

    (Une remarque. Je n’ai jamais compris, une fois Sarkozy élu, pourquoi les journalistes, les intellectuels, les philosophes, ne sont pas revenus sur cette stupidité prononcée. J’ai attendu, j’ai posé plusieurs fois la question aux médias, notamment à Edwy Plenel -je suis abonné à Mediapart- ! Aucune réponse !)

    5) Heureusement que DSK est tombé le 14 mai 2011 ! Sinon, quelle défaite, raclée, en 2012 s’il avait fallu attendre la sortie de l’affaire du Carlton, au bon moment, par l’UMP !

    6) Et que penser d’une maire de Lille (35 heures/semaine) sourde et aveugle ? ! Et d’un Monsieur « Normal » tout aussi peu et mal renseigné, voulant éviter à tout prix la moindre vague (Ce qu’il a réussi parfaitement en tant que secrétaire au point de fossiliser le Parti) ? !

    7) Qui pourrait croire qu’aucun « poids lourd » ne connaissait l’addiction de DSK, ses prestations depuis des années et décennies, sans retenir, en contrepartie, un réel défaut de carrure et d’envergure chez ces soi-disant « cadors » ? !

    Inversement, puisqu’ils étaient forcément « au parfum », comment ne pas conclure sur le même constat ou évidence ? !

    (Les pseudo-révolutionnaires, M. Mélenchon, Le NPA, les Verts, s'étendent-ils plus ouvertement sur les caractéristiques du dit homme ? ! A part leurs discours reposant sur le mensonge de sa rationalité, sur le « Si … alors… », le crédo ressassé depuis des siècles,  ? ? ?)

     

    SUR LE PLAN PERSONNEL, la théorie des trois cerveaux de MacLean me permet d'interpréter sans beaucoup d'incompréhension tout ce qui se passe dans le monde, et les personnes et les faits divers (et catastrophes) actuels.

    POURQUOI LES SPECIALISTES tels Jean-Didier Vincent, Damasio, Pracontal, s’ils remettent trop en question la théorie des 3 cerveaux, demeurent-ils dans leurs Tours d’ivoire ? ! Qu’attendent-ils pour éclairer les dits humains ? ! (J’en ai aperçu au moins un s’emporter, victime de son cerveau des émotions, dans une émission TV ! ! !)

    Critique du concept

    Le concept du cerveau triunique est contesté par Michel de Pracontal dans son livre L'Imposture scientifique en dix leçons.

    La théorie des trois cerveaux est un modèle vulgarisée par Arthur Koestler où le cerveau humain est présenté en analogie avec un empilement de trois couches géologiques, qui seraient au sens évolutionnaire des éons strictement indépendants, structures cérébrales héritées par l'évolution.

    La totale indépendance de trois cerveaux clairement distincts est aujourd'hui rejetée par de nombreux scientifiques, ceux-ci préférant considérer les aires cérébrales comme des ensembles en interaction.

    À ce titre Jean-Didier Vincent dans La biologie des passions préfère le modèle d'état central fluctuant.

    Mais ceci n'empêche pas la partie paléontologique et évolutive de la théorie d'être justifiée : le cerveau humain est le résultat de périodes de céphalisation successives.

    À titre d'exemple d'interaction et d'interdépendance, dans le cas de la peur les sens apportent le message stressant pour l'organisme; le message nerveux visuel passe des globes oculaires au cortex visuel primaire situé, comme son nom l'indique, dans le néocortex avant de rejoindre les régions thalamiques sous corticales et parvenir à l'amygdale, situés selon le modèle du cerveau triunique dans la partie paléo-mammalienne, avant de transmettre les signaux appropriés aux modifications corporelles, notamment à la substance grise périaqueducale chargée de provoquer la contraction musculaire et située, encore selon le modèle triunique, au sein du cerveau reptilien.

    Bien que cette totale indépendance des trois cerveaux clairement distincts soit réfutée, la neuropathologie nous a accidentellement offert un exemple d'humain sans cortex préfrontal, illustrant du coup une certaine indépendance des autres structures à son égard et corroborant ainsi leur antériorité évolutive; le cortex préfrontal s'ajoutant aux structures préexistantes étant la plus récente.

    Cet exemple nous est donné par le cas de Phineas Gage, un accidenté ayant survécu à la perte, au sens propre, de son cortex-frontal.

    Le cas Phineas démontre que le cortex-frontal, bien qu'il participe à toutes, n'est indispensable à aucune des activités motrices ou perceptives, c'est-à-dire les activités les plus anciennes phylogénétiquement partant, et celles-ci bénéficient donc d'une certaine indépendance.

    En d'autres termes, même si des connexions relient le cortex-frontal aux autres aires néo-corticales de même qu'aux structures sous-corticales et notamment au stratium (donc le cerveau reptilien), ces aires conservent une relative autonomie.

    En revanche, des lésions de ce cortex s'accompagnent de troubles à la fois cognitifs et affectifs.

    De plus, le cortex préfrontal, illustration de sa relative indépendance, a pour fonction de supprimer les influences - internes ou externes - potentiellement sources d'interférence avec la réalisation anticipée du comportement.

    Notes et références Michel de Pracontal, L'Imposture scientifique en dix leçons, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », 2001, 335 p. (ISBN 2707132934) (OCLC 46676918) Le cerveau à tous les niveaux| http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_05/i_05_cr/i_05_cr_her/i_05_cr_her.... [archive Colin Blakemore, Mechanics of the Mind, Cambridge University Press, 1977

    Jean-Didier Vincent, La biologie des passions, Paris, Odile Jacob, 2002

    Joaquin M. Fuster, The Prefontal cortex: Anatomy, physiology and Neuropsychology of the Frontal Lobe, New York, Raven Press, 1980

    Concept parents Latéralisation La vision des cerveaux au pluriel existe aussi dans le sens de "latéralisation". Cela va d'une répartition admise de certaines fonctions à des considérations parfois jugées plus hasardeuses. Par exemple, Sperry qui a eu le Prix Nobel de médecine en 1981 pour ses travaux scientifiques sur les hémisphères cérébraux, exprimait par ailleurs une vision de cerveaux multiples, pour laquelle il a été largement critiqué comme allant trop loin dans l'interprétation.

    Bibliographie Mac Lean, Paul D., 1970-78, Les trois cerveaux de l'homme, Paris, Robert Laffont, 200, ISBN 2-221-06873-4.

    De Pracontal, Michel, L'imposture scientifique en dix leçons, Seuil, 2005, ISBN 2-02-063944-0.

    L'émotion, source de la conscience Article paru dans l'édition du 16.10.10 Le Monde Damasio,

    l'émergence de nos sentiments et de nos pensées trouve son origine dans ce que nous avons de commun avec des organismes simples, dépourvus de cerveau

    En montrant comment les émotions sont au cœur de notre organisation sociale et cognitive, il a donné aux neurosciences son supplément d'âme.

    Mondialement connu pour ses travaux théoriques et expérimentaux, le neurobiologiste portugais Antonio Damasio, directeur de l'Institut du cerveau et de la créativité à l'université de Californie du Sud (Los Angeles), explore inlassablement les liens entre le corps et entre le corps et l'esprit.

    Dans son dernier ouvrage, L'Autre Moi-Même. Les nouvelles cartes du cerveau, de la conscience et des émotions (Odile Jacob, 416 p., 24,90 euros), il tente de cerner l'ensemble des processus biologiques et évolutifs qui ont abouti, chez l'homme, à la conscience et à la notion de soi.

    Nous l'avons interrogé lors de son passage à Paris.

    Le premier chapitre de votre livre s'intitule « Redémarrage ».

    Pourquoi ? Parce que ma réflexion sur les découvertes récentes des neurosciences m'a conduit, ces dernières années, à un profond changement de point de vue.

    Sur l'origine et la nature des sentiments, comme sur les mécanismes sous-jacents à la construction du soi.

    Il y a encore dix ans, je me préoccupais avant tout, comme tous les neurobiologistes, de comprendre ce qui se passe dans le cortex cérébral.

    Or je suis désormais persuadé que les fondements de la conscience ne se situent pas dans le cerveau, mais dans le tronc cérébral.

    On a longtemps cru que cette structure, située au-dessus de la moelle épinière, était un simple centre de passage des voies motrices et sensitives qui relient le corps et le cerveau.

    Mais elle se révèle bien plus essentielle que cela : c'est à son niveau que prennent naissance les sentiments primordiaux - par exemple ceux du plaisir ou de la douleur.

    Le tronc cérébral étant une partie ancienne du cerveau que nous avons en commun avec bien d'autres espèces, cette découverte jette un grand « pont » biologique entre les organismes qui n'ont pas de cerveau et ceux qui en ont un.

    Les sentiments et la conscience trouvent leur origine chez des organismes très simples, y compris des êtres unicellulaires comme l'amibe ou la bactérie !

    Car même sans cerveau, la petite amibe va chercher de l'énergie, la transformer, se défendre des attaques, saisir des opportunités, selon des principes de régulation qui, bien plus tard dans l'évolution, feront émerger la conscience.

    A quoi sert alors le cerveau ? Avant de parler du cerveau, il faut parler de la conscience.

    Celle-ci donne aux espèces qui en sont dotées la possibilité, à un très haut niveau, d'organiser leur survie de façon efficace - et à l'espèce humaine la possibilité de rechercher son bien-être.

    Et l'évolution de la conscience s'est faite en plusieurs étapes dans le règne animal.

    Il y a d'abord la conscience « noyau » : une forme de conscience interne, sans mémoire profonde, qui permet à l'animal d'appréhender son environnement à travers son système nerveux et sensoriel.

    La conscience « autobiographique », elle, permet aux animaux supérieurs, tels que les mammifères et les oiseaux, de garder en mémoire des expériences passées, de disposer d'objets mentaux, d'éprouver des émotions.

    La conscience « étendue » peut être attribuée aux grands singes, qui se perçoivent eux-mêmes comme sujets pensants et agissants.

    On arrive enfin à la conscience « de soi » : la nôtre.

    Comment le cerveau rend-il l'esprit conscient ?

    C'est la grande question.

    Tout au long de l'évolution des mammifères, notamment des primates, l'esprit devient de plus en plus complexe.

    La mémoire et le raisonnement s'étendent, le processus du soi prend de l'ampleur.

    Jusqu'à ce que survienne le cerveau humain, qui permet, en association avec la conscience autobiographique, l'apparition du langage.

    Il devient alors possible aux humains de créer la culture, et d'organiser leur survie selon des principes qui ne sont plus seulement biologiques.

    La culture nous libère de l'esclavage de la biologie.

    Vous venez de recevoir le prestigieux prix annuel de la Fondation japonaise Honda pour vos travaux pionniers dans le domaine des neurosciences, notamment pour votre théorie des « marqueurs somatiques ». De quoi s'agit-il ?

    C'est une théorie que j'ai élaborée dans les années 1980, lorsque j'ai commencé à soupçonner que les émotions jouaient un rôle très important dans nos comportements cognitifs. J'avais fait, à cette époque, une rencontre déterminante avec un malade âgé d'une trentaine d'années qui venait de subir une opération du cerveau.

    Il n'en avait gardé aucune séquelle apparente, mais il avait subi un changement radical de personnalité.

    Il était formidablement intelligent, mais ses décisions étaient complètement étranges et déraisonnables.

    Or ce malade semblait ne plus ressentir d'émotions.

    C'est alors que j'ai commencé à développer l'idée des marqueurs somatiques, selon laquelle nos raisonnements se fondent, en partie, sur une échelle de valeurs dictée par nos émotions.

    Si on a vécu quelque chose avec beaucoup d'enthousiasme, ou de peur, cette expérience laissera dans notre chaîne de pensée une sorte d'empreinte, qui sera ensuite déterminante dans la qualité des décisions que nous prendrons.

    Ce que l'on découvre sur le rôle des émotions dans le fonctionnement de notre cerveau sera-t-il utile pour la robotique de demain ?

    Cela aidera sans doute à inventer des robots plus raffinés que ceux qui existent aujourd'hui, des robots doués d'émotions ou capables de reconnaître les nôtres.

    Mais cet objectif reste très difficile à atteindre, car le robot n'a pas de matière organique.

    Et cela change tout !

    Prenez un avion, par exemple. C'est un organisme très compliqué, qui possède des systèmes de contrôle et de transformation d'énergie sophistiqués...

    Mais si vous lui cassez une aile, cela ne se propagera pas au reste de l'appareil. Alors que lorsque nous avons la grippe, la maladie va mettre en cause l'ensemble des éléments individuels qui composent notre corps.

    Le robot, comme l'avion, ne prend pas les risques que prend la matière organique, ce qui rend les choses totalement différentes du point de vue émotionnel.

    Il est impossible de ressentir ce qui se passe dans le silicium ou dans l'acier, alors qu'il est possible de ressentir toutes les variations qui se produisent dans la chair vivante.

    N. B. Si le cerveau des émotions a été privilégié, la moindre réflexion sur les sens des activités du cerveau reptilien, du néocortex, fait prendre conscience, étant donné le mode opératoire de la complexification du Monde vivant évolutif, de la nécessité de la mort, des notions de cycles, de symétrie, de dimensions, etc. !

    MAIS CELA, il suffit de regarder, d’écouter, de lire, NE DEPASSE-T-IL PAS L’HOMO SAPIENS  ? !