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hyper-marché

  • Après l’acceptation forcée des changements « naturels », ne va-t-on pas devoir admettre aussi celui de la mentalité des PAUVRES ? !

    Un petit pas pour « L’OBS », un grand pas pour les PAUVRES !

    L’OBS, par un article d’une pauvre (Manue M), n’évoque-t-il pas une ébauche de la LOGIQUE DES PAUVRES ? !

    Après la logique capitaliste : « Toujours plus » (t. p.), la logique binaire des robots, CELLE DES PAUVRES !

    Elle reposerait sur certaines règles ou principes ou vecteurs de base présenté(e)s dans l’article qui suit (Après un résumé) !

    Cette construction ne serait pas « théorique », « abstraite »  mais le fruit d’une expérimentation « concrète » d’une décennie !

    1) Il existe une différence de dimension entre le commerce artisanal et industriel.

    Chez le/la petit(e)commerçant(e), le vol remet directement en cause, mutile, son salaire, ses besoins indispensables pour vivre.

    Dans une « grande surface », tout est évalué, prévu, programmé, calculé. Au départ, les prix affichés, tenant compte des vols inhérents à la grande fréquentation de client(e)s, sont majorés de « x » %

    Il n’est donc pas question de pénaliser un(e) modeste commerçant(e) qui essaie de « gagner son pain quotidien » ! Pas de vol !

    2) L’artisan étant épargné, dans les hyper-marchés, pourquoi se contenter de  voler des produits « discount » remplis d’additifs et plus ou moins toxiques –surtout- à moyen ou long terme ? !

    (Les effets délétères de l’amiante se sont révélés au bout d’une dizaine d’année, comme les effets d’accumulations et cocktails risquent de conduire à des cancers et autres maladies invalidantes (Alzheimer, Parkinson, etc.) !)

    Les produits chers, a priori « meilleurs » ou/et  « bons » sont donc à sélectionner.

    Pour les fêtes ou grandes occasions, le luxe ne sera pas proscrit. Pourquoi s’interdire  le droit ou la possibilité de se faire plaisir exceptionnellement (Pour favoriser la bonne santé, éviter des dépenses médicales prises en charge par l’État) ? !

    Si on est généreux/euse, pourquoi ne pas en faire bénéficier ses ami(e)s ? !

    3) Le contexte aidant, il s’agît de faire le point, de différencier clairement le nécessaire ou vital et le secondaire !

    Pourquoi se laisser embarquer par l’addiction « T. p. », la véritable métastase cancérigène qui envahit les cerveaux  des riches capitalistes ! Celle qui détruira l’habitabilité de la planète !

    4) L’axiome de base est la disponibilité immédiate d’argent permettant de payer sur le champ le montant du délit si on a été repéré(e) et pris(e) en infraction.

    Seulement dans ce cas, on évite le passage au commissariat ...

    Dans les grandes surfaces, les directeurs se limitent au minimum : la procédure judiciaire demande trop de temps, n’est pas « rentable » !

    LE TEXTE ! 

    « JE VOLE POUR ME NOURRIR : JE NE VOIS PAS POURQUOI LES PAUVRES DEVRAIENT MAL MANGER » !

    Publié le 04-07-2015 http://tempsreel.nouvelobs.com/

    Par Manue M.
    Citoyenne

    LE PLUS. Chacun peut le constater tous les jours : se nourrir coûte cher, trop cher pour beaucoup. Pour continuer à manger correctement alors qu'elle manque des ressources suffisantes, Manue a décidé de voler dans les grands magasins. Attention, Manue a des limites : elle ne touche pas aux artisans, juste aux grandes enseignes. Témoignage.

    Édité par Louise Pothier 

    Depuis une dizaine d’années je me nourris gratuitement en volant dans les grands magasins.

    Je vole parce que je suis pauvre, pas parce que cela me plaît. La pratique me plonge dans un état de stress détestable et je n’ai qu’une hâte, gagner mieux ma vie pour pouvoir m’acheter de bons produits au marché.

    Je sais qu’il y a d’autres moyens de manger gratuitement, mais je sais également que les grandes enseignes capitalistes ne souffriront pas de ces faibles pertes. C’est un choix, discutable, mais c’est le mien.

    Je ne volerai jamais de petits artisans

    Je vole, mais j’ai des limites.

    Je n’ai jamais volé et ne volerai jamais des petits artisans. Lorsque j’ai réellement besoin d’un produit en vente chez l’épicier au bout de ma rue, je l’achète. Même si c’est un citron en libre-service exposé en dehors de sa boutique, je paie systématiquement.

    Voler des multinationales qui paient mal leurs employés, qui escroquent leurs clients et qui gâchent leurs invendus en les rendant immangeables, est un choix politique. Je ne suis pas cleptomane, je suis pauvre et engagée.

    Je ne vole pas n’importe quoi. Je vole de bon produits, souvent chers. Je fuis les produits pleins d’additifs et d’OGM. Je ne vois pas pourquoi les pauvres devraient mal manger. C’est d’ailleurs pour cette raison que lorsque je vole, je vole souvent pour dix afin d’inviter des amis aussi précaires que moi à partager un bon repas.

    Si je me fais prendre, je paie

    Je vole également des produits de luxe, comme des œufs de poissons, du foie gras et du bon vin. Je refuse de passer Noël à boire de la piquette en mangeant du pâté.

    Mais ces vols-là sont plutôt épisodiques. Pas besoin d’opulence, le minimum suffit souvent à faire un vrai festin. Avec des pâtes, de l’huile d’olive et de l’ail, je peux me nourrir pendant plusieurs jours.

    Ma pratique ne laisse rien au hasard, j’ai des limites, mais également des techniques. Il m’est arrivé de me faire prendre, dans ce cas, je paie immédiatement et je repars libre. C’est aussi pour ça que je ne vole pas beaucoup de produits d’un coup, je n’aurais pas les moyens de sortir une grosse somme d’argent d’un coup.

    Mais j’ai de la chance, en dix ans, je n’ai jamais été au poste de police. Mon atout ? Mon physique passe-partout de française blanche. Alors que j’ai les poches pleines de victuailles, je vois souvent les vigiles suivre des Roms ou des jeunes qui ont un look de punk à chiens. Pourtant, ce ne sont pas eux les voleurs.

    Certains sont trop pauvres pour pouvoir voler

    Il m’est arrivé par trois fois de me retrouver face à une vieille dame qui venait de se faire chopper la viande dans la poche. Elles n’ont pas ma technique et du coup, elles se font souvent avoir. J’essaie de les défendre dans ces moments-là, en expliquant au vigile la vérité : la majorité des gens qui volent ne le font pas pour le plaisir mais par nécessité.

    Ma pratique illégale est en accord avec le reste de ma vie. Je m’habille grâce aux vêtements que mes amis me donnent généreusement, mais je ne vais pas piquer les habits des plus pauvres que moi. Je ne vois pas pourquoi j’irais au secours populaire ou aux restos du cœur prendre ce que certains ne peuvent pas voler.

    Je vole parce que je sais que j’ai toujours l’appoint sur moi et que si je me fais chopper je peux m’éviter un séjour au poste. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Je préfère donc leur laisser. Cela peut paraître paradoxal, mais certains sont même trop pauvres pour pouvoir voler. 

     Propos recueillis par Barbara Krief

     5) Notre système n’est-il pas en train de s’effondrer ? !

    À n’en pas douter, nos dirigeants, notre Élite, se feront un plaisir de répondre, of course !

    D’ailleurs, il leur sera facile de nous reprocher notre négligence, de nous signaler que depuis des lustres, ils/elle s’évertuent avec t. p. de succès à améliorer le tissu social, le « bien-être » général !

    Et même que, se référant à cette embellie t. p. croissante, la célèbre copine de notre Président du Monde (depuis le 11 janvier 2015), Me Taubira, a prévu d’instituer les 32h/semaine de travail de manière à encore plus s’épanouir, visiter plus les musées, fréquenter plus les théâtres, les concerts, etc. !

    Selon elle et ses ami(e)s (c. à d. celles et ceux qui trinquent à la meilleure ou bonne santé des encore « Sans-dents »), bientôt ... s’installeront l’immortalité, le travail assuré par des robots, le paradis terrestre !

    Et cela surviendrait encore plus vite si l’ancienne FDB (Fraise des bois d’après M. Fabius en 2011), la MAC (Mousse au chocolat, d’après M. Dukan en 2015), était réélue en 2017 !

    Amen !

    Pierre Payen (Dunkerque)

    N. B. 1) Est-il nécessaire de rappeler que les homo sapiens ne sont pas responsables de leur forme de raisonnement, de leurs conditionnements religieux, de leur génome (V. la fin) ? !

    Leur  logique binaire, élémentaire, rudimentaire, a été confortée par le cartésianisme puis le système binaire.

    Puisque nous avons prouvé, en enterrant le bilan de 2005 concernant notre génome, notre caractéristique « fractale » (Répétitive, non évolutive, fixée, bloquée), tout est déjà joué !

    Inutile de rajouter quoi que ce soit ! Laissons le temps au temps !

    N. B. 2) Tiendriez-vous compte de cette argumentation si vous  connaissiez et dialoguiez avec des « pauvres » ... ? !  

    Leur placer en exergue  « L’AXIOME DE BASE » ne serait-il pas indiqué si vous souhaitiez vraiment leur rendre service? ! 

    Plus globalement, si on est politicien « averti », « non en dehors de ses pompes », (V. le marécage t. p. actuel !) n’est-il pas un devoir de tenir t. p. compte de la « Logique des pauvres » ? !

    N’est-elle pas en train d’exploser t. p. partout ? !

    N. B. 3) La seconde métastase cancéreuse de notre civilisation n'est-elle pas religieuse ? ! V. par ex. le djihadisme ou islamisme !

    Les homo sapiens, qu’ils soient cartésiens, religieux, rationalistes, puisque fractals ou        « 1 % + »,  n’en sont-ils pas réduits à t. p. « se mordre la queue » tout en se noyant t. p. dans les vocables (Dignité, Justice, Homme, Liberté, Fraternité, etc. !) en confondant les mots et les choses ? !

    M. J.-F. Kahn avait écrit en 2006 le livre : « Tout change parce que rien ne change » !

    La réponse électorale à la question « Allez-vous faire voir chez les Grecs » fera-t-elle bouger l’UE ? !

    Cette ébauche de Guide et de Logique des Pauvres de Manue M. ne donnera-t-elle pas des idées aux exclu(e)s et démuni(e)s ? !

    Le réchauffement du climat, l’accroissement des pollutions industrielles, du chômage,  etc.,  n’impose-t-ils pas de fait, qu’on soit d’accord ou pas, des adaptations forcées ? !

    À suivre !