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Voulez-vous voter vraiment pour une personne, M. Sarkozy, qui, entre autres, … ! ! !

 


L’avenir promis par M. Sarkozy est-il crédible ? !

M. Sarkozy, à force de jouer Zorro, n’est-il pas en train de se prendre les pieds dans le tapis ? !

M. Sarkozy, en voulant en faire toujours trop, ne se discrédite-t-il pas ? !

(Le masculin sera utilisé)

En 2007, M. Sarkozy, quelques semaines avant le scrutin présidentiel, a déclaré lors d’un entretien avec M. Onfray (Un philosophe à la mode) « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même ».

Ce qui se traduit par : C’est DIEU qui guide les humains. Il suffit de bien écouter ses messages, c. à d. de suivre son instinct et son intuition !

Si la connaissance de cette affirmation péremptoire et catégorique m’a vraiment effrayé, si j’ai eu très peur que les journalistes et autres s’emparent de cette stupidité pour créer un buzz et le dévaluer définitivement, favoriser l’élection de la Fée Papillon, de la hippie « new age » du Zénith, etc., j’ai déduit implicitement que l’arrivée de Ségolène n’était pas souhaitée par les communicants.

Il faut reconnaître que M. Sarkozy n’a jamais menti mais encore !

1) Il est allé de suite se faire adouber par le pape à Rome (En compagnie du futur prix Nobel de philosophie humoristique : J.-M. Bigard).

2) Des paroles de M. Sarkozy au Latran (20 déc. 07) : Sachez que nous avons au moins une chose en commun : c’est la vocation. On n’est pas prêtre à moitié, on l’est dans toutes les dimensions de sa vie. Croyez bien qu’on n’est pas non plus président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne.

[...] Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. [...] »

3) Tout le monde reconnaît qu’il fonctionne à l’affect, qu’il n’a donc jamais l’impression de mentir mais de s’adapter à la réalité du moment, au changement.

Même M. Guaino le dit : Sarkozy est brutal  (Philippe Bilger - Blogueur associé | Mardi 3 Janvier 2012 Marianne2) « Nicolas Sarkozy gère tout à l'affect. La contrepartie de l'affect, c'est la brutalité », a déclaré récemment Henri Guaino au Journal du Dimanche. Espérons pour lui que le Président ne lui tiendra pas rigueur pour son excès de franchise...

4) Son Dieu ne lui a pas permis de prévoir la crise des subprimes de 2008 alors que la bulle de l’immobilier gonflait déjà en 2007 aux États-Unis !

Quand Nicolas Sarkozy vantait les subprimes ... 17/10/2008  Le Post Archives. La plupart des sites d'infos et pas mal de journaux (une synthèse ici) ont déjà écrit que Nicolas Sarkozy, alors futur candidat à l'élection présidentielle 2007, chanta, haut et fort, les mérites du crédit hypothécaire ; appelant de ses vœux des subprimes à la française. Ces subprimes, venus des États-Unis, et qui ont provoqué l'effondrement du système financier international.

Ce fut le cas, en 2005 notamment, dans un discours prononcé à l'Assemblée nationale, lors de la Convention sociale de l'UMP "Pour une politique de justice et de responsabilité" (le 17 mars). Le futur président expliquait alors : « Il faut mettre en œuvre rapidement la réforme du crédit hypothécaire. Ce n’est quand même pas excessivement audacieux de proposer que les crédits immobiliers soient tout simplement et uniquement garantis sur la valeur des biens achetés ; ni excessivement anormal de demander aux banques d’accorder sur la même hypothèque un nouveau crédit, lorsque le précédent emprunt a été partiellement remboursé. Il faut inciter les banques à prêter à tous et pas seulement aux plus aisés. »

La proposition figure en toutes lettres ailleurs : dans l'Abécédaire des propositions du candidat à la présidentielle...

5) La politique menée d’entrée de jeu par M. Sarkozy (Le Fouquet’s, le yacht de Bolloré, la Rolex, les lunettes Ray-Ban, l’exhibition bling-bling etc.), ne se trouve-t-elle pas toujours en  harmonie avec les recommandations de son Dieu ? !   Ev. s. st.-Luc ch. 6-24  « Mais malheur à vous, riches, parce que vous avez votre consolation dans ce monde ». Ch. 6-25 « Malheur à vous qui êtes rassasiés, parce que vous aurez faim ! Malheur à vous qui maintenant riez, parce que vous serez réduits aux pleurs et aux larmes ». Ch. 19.24 s. st.-Matt « Je vous le dis encore une fois : il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume des cieux ».

6) Si M. Sarkozy a jugé bon d’éliminer M. Kadhafi en 2011, si la Libye vit  maintenant sous la charia des islamistes, si sa disparition a provoqué le déséquilibre des pays voisins (V. par ex. le Mali), ne voulait-il pas doter Kadhafi du nucléaire jusqu'en 2010, selon Me Lauvergeon ? ! (V. le 10.04.12 20minutes.fr ; v. a. L’Express du 11.04.12)

7) Etc. !

8)N’est-il pas actuellement, parce qu’il se sent aux abois, en train de multiplier ses changements de position, de laisser apparaître « toujours plus » (t. p.) ses inconséquences, incohérences, ses zigzags ? ! Il imite à la TV Canteloup quand il présente un pseudo mea culpa (Affaire du Fouquet’s), se veut le « Président du peuple », voire « Président des pauvres » ! Il se droitiste ou l’inverse, drague  tous azimuts : le FN, le Centre, les retraités, etc. !

9) Si nous avons eu la chance d’échapper à l’asphyxie dans les sables mouvants « ségolinesques » en 2007, ne serait-il pas temps de s’écarter définitivement d’une sorte de suppôt soi-disant de Dieu qui a démontré pendant 5 ans qu’il n’était pas du tout ce qu’il prétendait, que sa dite vérité n’était pas du tout en phase avec la situation concrète? 

~~~ Même si ses concurrents laissent beaucoup à désirer, à l’inverse du constat de 2007, le choix le « moins pire » ne se situe-t-il pas du côté adverse ? !

10) En plus, il se retrouve prisonnier d’une promesse faite à la « bombe atomique » Boutin. Il s’est réengagé en 2012 à refuser la légalisation de l’euthanasie !

La crise financière de la Société « T. p. », de la civilisation religieuse judéo-chrétienne et musulmane, ne pourront que s’amplifier. Après l’élection, la dépréciation de notre capital s’intensifiera « t. p.» !

Les centres de soins palliatifs déjà trop peu nombreux, manquant de moyens et de crédits, seront donc « t. p. » déficients, défaillants !

~~~~~~   Si M. Sarkozy tente désespérément de se rallier les retraités en leur promettant de manière dérisoire, voire surréaliste, l’avancée d’une semaine du paiement de leurs pensions, ceux-ci doivent saisir que ce qui les attend est totalement occulté !

Ils devront, s’ils sont victimes d’une  maladie mortelle, lapider d’abord dans des couloirs d’hôpitaux « t. p. » submergés, attendre ensuite dans la souffrance une place « t. p. » éventuelle ou improbable dans un centre de soins palliatifs débordé, végéter des heures et des  jours dans une sorte de coma artificiel, les soins étant interrompus ! (Mais d’après les témoignages de parents, le corps de leur fils se convulsait parfois … alors que l’infirmière prétendait que « Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes » puisque, théoriquement, celui-ci était inconscient ! ! !)

Le processus infernal sera organisé au nom d’un Dieu soi-disant d’amour mais transformé en diable et valorisant la souffrance telle celle de la crucifixion du Christ ou celle de l’Inquisition si bien personnalisée par la tête ou le regard de la cheffe Boutin lors de sa prestation à la TV quand elle a (presque) insulté en direct Me Chantal Sébire ! Alors qu’elle venait d’écrire à M. Sarkozy pour obtenir l’autorisation de mourir …, la Dame Boutin (Dite aussi Madame 9500 euros !)  se déclara « scandalisée qu'on puisse envisager de donner la mort à cette femme parce qu'elle souffre et qu'elle est difforme » … !

A noter à décharge : « Que les « homo dits sapiens (C. à d. « sages » ! Tel M. Sarkozy)» soient opposés à l’euthanasie, c’est  normal ! »

L’expression « La dignité humaine » suffit à clore le débat !
Un « homme vrai » n’accepte de vivre que dans la « dignité » parce que l’activité de son         « néocortex » est prédominante ! Il « réfléchit » vraiment !
Les autres, privilégient les deux composantes anciennes du cerveau : le « cerveau reptilien », le « cerveau mammalien ou des émotions » qui est présent chez tous les mammifères.            Sa démarche est analogique et non pas analytique !
-Le cerveau reptilien se limite à la maintenance de la vie par tous les moyens possibles, abrite l’instinct de survie !
-Le cerveau des émotions assure le pilotage automatique, la mémorisation évaluée comme plus ou moins agréable et désagréable, la quête des plaisirs basiques !

Il faudra attendre l’éclosion de « l’homme vrai » dans l’Ère suivante et très prochaine (Après, évidemment l’effondrement de la nôtre, avant la fin du siècle !) pour que le 1er droit de           « l’homme vrai » soit la disposition de son corps et de la longueur du séjour terrestre !
Les religions reposent sur la prééminence du cerveau des émotions !

Freud, vers 1920, relevait notre tendance à suivre le « principe de plaisir » (Géré par le cerveau des émotions …V. avant) au détriment du « principe de réalité » (Suite à l’analyse du néocortex).

La Société de consommation « T. p. » n’est-elle pas en train de devenir cancéreuse, envahie   t. p. par la proposition -de plaisirs devant compenser temporairement les manques et stress ressentis par le cerveau des émotions, -de publicités et émissions et spectacles et jeux t. p. stériles et débiles ? !

Le même Freud n’expliquait-il pas que le passage de l’état de l’adolescence à celui adulte empruntait la séquence du meurtre symbolique du Père, c. à d. l’affranchissement ou l’émancipation des anciennes normes surannées, dépassées ? !

 ~~ Le contexte est-il modifié ? !

De plus en plus de gens ne sentent-ils pas que nous naviguons sur le Titanic2 ? !

Enfin, si cela vous intéressait, une hypothèse résultant d’une enquête scientifique statistique sur l’évolution a été émise en l’année 2000 par des chercheurs reconnus : Laurent Nottale (Spécialiste des fractales), Jean Chaline, Pierre Grou. Elle est consultable sur Internet à l’adresse « Les arbres de l’évolution » ! Elle s’articule sur une supposition : Notre caractère fractal ! Le 6 mai 20 h et x mn, une  confirmation toute fraîche pourrait s’ajouter !

Payen Pierre (Dunkerque)

N. B.1  Si M. Sarkozy, en prenant des risques insensés parvient parfois à ses fins … parce que ses adversaires se laissent piégés,  à long terme, cette tactique peut-elle se révéler payante ? !

~ L’un des derniers exemples n’est-il pas la manipulation de l’affaire de Toulouse ? !

Alors que le mardi 20 mars 2012 soir la police toulousaine savait où se trouvait le tueur, qu’il suffisait donc d’attendre tranquillement sa sortie de l’habitation pour l’interpeller en douceur, le brainstorming de l’Elysée décida d’organiser la  théâtralisation maximale de la capture via l’intervention du RAID à 3 h du matin, pour mieux frapper les esprits, pour tenter de rappeler l’image de Sarkozy Superman ! Pourquoi ses contradicteurs n’ont-ils pas relevé « l’ h é n a u r m i t é » de l’arnaque ? !

 

~~ Pourquoi, à part Me Eva Joly, aucun soi-disant responsable politique n’évoque les histoires des casseroles ? ! L’épilogue ne peut-il pas se décliner sous la forme d’une interrogation de type similaire : « Comment interpréter la réponse de M. Sarkozy concernant l’affaire du Carlton : «~  Je ne savais pas du tout » ? !

S’il ne persiste-t-il à nous prendre pour des imbéciles, il se conforme au code de la realpolitik ! Par ex., soi-disant que Me Aubry n’avait aucun renseignement provenant des policiers et commissaires lillois … à propos des promenades de DSK ! Leurs ignorances  n’impliqueraient-elles pas que les Services de renseignements de gauche comme de droite fussent plus que nuls ? !  Que M. Sarkozy le fût doublement puisqu’il n’a pas limogé les incompétents illico ? !  De manière nettement plus mystérieuse, comment Me Aubry, favorable à la promotion présidentielle de DSK, pouvait-elle imaginer que son poulain ne fût pas descendu en flèche par l’UMP suite à ces révélations à l’instant opportun de la campagne électorale ? ! Tous ces trucs ne ressemblent-ils pas aux faits divers des BD où des héros tels que les Dupont, le professeur Tournesol, etc., s’épanouissent ? !

 

Ce n’est pas la cerise sur le gâteau mais une photo supplémentaire de notre environnement !

Les patients britanniques priés de faire place aux urgences  (Le Monde14 avril 2012)

 

Malgré les réformes en cascade, le service national de santé britannique, le NHS (National Health Service), demeure une cour des miracles. Pas une semaine ne se passe sans que ne soit révélé un scandale ou autre défaillance aux conséquences dramatiques. Ainsi, pour libérer des places à l'hôpital, quelque 400 000 patients, en majorité des personnes âgées, seraient, chaque année, renvoyés sans vergogne chez eux entre 23 heures et le petit matin. Dans son édition du 12 avril, le quotidien Times a révélé l'ampleur de cette pratique courante du NHS pour répondre au manque de lits d'hôpitaux et de personnel pendant la nuit.

Ainsi, sur l'île de Wight, un patient âgé conduit en ambulance quelques heures plus tôt est obligé, en pleine nuit, de rentrer chez lui en pyjama et pieds nus, et à ses frais. A Derby, un homme de 94 ans se plaignant de troubles respiratoires est contraint de regagner seul son logement situé au 10e étage d'une tour. A Grimsby, une femme de 92 ans, qui s'est cassé le poignet et vient d'être plâtrée, est priée de réintégrer son domicile par ses propres moyens sans la moindre aide.

Enfin, il y a le cas nauséeux de cet octogénaire souffrant de la poitrine admis dans un hôpital non identifié. Après avoir reçu de la morphine en grande quantité, le vieillard, qui vit seul, a été ramené en taxi dans son appartement, où il est mort d'une crise cardiaque quelques heures plus tard.

Le Times a invoqué la loi sur la liberté de l'information pour interroger les 170 hôpitaux NHS du Royaume-Uni sur cette méthode consistant de facto à rationner les soins aux personnes âgées. Se fondant sur les réponses d'une centaine d'unités de soins, le journal a estimé à 8 000 le nombre de renvois par semaine. Les pratiques varient d'une région à l'autre. La palme du plus grand nombre de cas revient aux services de soins intensifs du centre de l'Angleterre et de Londres, débordés en soirée.

Dans un extraordinaire exercice de langue de bois administrative, l'association des directeurs d'hôpitaux a défendu cette stratégie en affirmant qu'il s'agissait pour l'essentiel de " départs volontaires ". Pour sa part, le NHS a promis d'ouvrir une enquête sur le scoop du Times.

S'endetter pour être opéré

Les Britanniques sont viscéralement attachés à leur système de santé gratuit et universel. Après la période noire de sous-investissement chronique par les conservateurs lors des années 1980 et 1990, l'équipe travailliste au pouvoir entre 1997 et 2010 avait lancé un vaste programme d'investissements, gelé aujourd'hui par la coalition tory-libérale-démocrate au nom de la politique d'austérité.

Mais si les files d'attente ont été réduites, les nouveaux hôpitaux paraissent mal adaptés aux besoins. Et que dire de ces patients qui s'endettent pour se faire opérer plus rapidement à l'étranger ou dans le privé ? Voire s'arrachent eux-mêmes une dent face à la pénurie de dentistes du service public ?

Marc Roche (Londres, correspondant) Le Monde 14 avril 2012 !

N. B. 2 Si jamais vous choisissiez de reconduire pour 5 ans M. Sarkozy, ne seriez-vous pas obligés de reconnaître que vous êtes profondément et génétiquement « fractals » ? !

N. B. 3 Je viens de relire, d’essayer  de corriger des erreurs d’inattention. J’ai trop l’impression de parler ou de m’exprimer inutilement … Tant pis s’il subsiste des irrégularités ou peu importe ! J’ai l’impression que je n’ai pas à participer plus dans ce débat …

 

Un additif plus précis sur les présomptions d’innocence !

Les gens sont méchants ! Comme M. Sarkozy aime expliquer … Si j’avais voulu gagner de l’argent, je me serai lancé dans le privé … Et même, il me tarde d’y plonger mais … !

« Sarkozy candidat malgré les affaires Bettencourt et Karachi : indigne ? »

Modifié le 13-04-2012 à 16h47  Le Nouvel Observateur

Par Thierry de Cabarrus
critique politique et cinéma

LE PLUS. Il fait fi des affaires qui l'entourent. A neuf jours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a répondu par le mépris à Eva Joly, qui vient de le mettre directement en cause dans les affaires Karachi et Bettencourt. Comment le président-candidat ose-t-il balayer les questions gênantes et se présenter pour un second mandat ?

Édité par Sébastien Billard  

Nicolas Sarkozy, cette fois, se retrouve « cerné par les affaires ». Pourtant, cela ne l’empêche pas de se présenter pour un second mandat à l’élection présidentielle. Comme Jacques Chirac avant lui en 2002, malgré la casserole des « emplois fictifs de la ville de Paris », il ose demander aux Français de le réélire en faisant fi de l’affaire Karachi qui le rattrape et de l’affaire Woerth-Bettencourt qui se rapproche.

 Car il était le ministre du Budget d’Edouard Balladur, membre de la direction du RPR en 1995, au moment des fameuses rétro-commissions qui auraient servi à financer la campagne de ce dernier ; car Eric Woerth était son ministre du Budget et trésorier de l’UMP  en 2007, au moment où de grosses sommes en liquide auraient été versées par André Bettencourt au candidat Nicolas Sarkozy.

 Une attitude méprisante

Qu’il soit coupable ou innocent, le président sortant aurait dû renoncer à un second mandat. Au nom de cette « République irréprochable » qu’il avait promise durant la campagne électorale de 2007.

 Dans n’importe quel pays démocratique occidental, n’importe quel chef de l’État aurait abandonné de lui-même cette ambition personnelle, et il aurait fait ce grand sacrifice au nom de l’intérêt général pour ne pas salir l’image de probité que doivent absolument avoir les dirigeants de notre pays.

 Nicolas Sarkozy ne l’a pas fait, se contentant de rejeter avec un culot inimaginable les accusations implacables d’Eva Joly, formulées le 11 avril dans « Des paroles et des actes » sur France 2.

 Pourquoi un tel mépris pour la classe politique qui lui demande (enfin) des comptes ? Pourquoi un tel mépris pour les rares journalistes qui osent traiter le sujet dans la presse et ceux qui osent (enfin) l’interroger sur le sujet ? Pourquoi un tel mépris aussi et surtout pour les Français, pour les électeurs dont certains envisagent (malgré tout) de voter pour lui ?

 L’omerta de la classe politique enfin levée ?

Curieusement, la classe politique (de gauche comme de droite) répugne à ressortir les affaires pendant les campagnes électorales. Officiellement, il s’agit de ne pas placer les débats au niveau du caniveau. En réalité, il semble qu’il y ait un accord tacite pour ne pas sortir les vieilles casseroles qui seraient nuisibles à chaque camp.

 Pourtant, on ne peut comparer les soupçons qui pèsent aujourd’hui sur le chef de l’État dans deux affaires de financement occulte de campagnes électorales avec ceux qui entourent, par exemple, un baron du Parti socialiste, le président du Conseil général de Marseille, Jean-Noël Guérini.

 Sur le plan moral, il y a certes les mêmes exigences. Mais contrevenir aux règles de probité n’ont pas les mêmes conséquences dans les deux cas. L’un partage les responsabilités locales avec les maires et les collectivités, quand le second exerce seul comme le veut la Ve République mais aussi comme l’a voulu encore plus l’hyper-président Nicolas Sarkozy.

 Un pouvoir sans partage, « un pouvoir presque « dictatorial » selon les mots de Jean-Luc Mélenchon. Un pouvoir énorme qui exige symétriquement une probité hors normes et sans faille.

 Dès lors, la classe politique doit absolument dépasser ce petit jeu du « je te tiens par la barbichette » pour dénoncer les défaillances quand elles se présentent. Le Parti socialiste a commencé à le faire quand Ségolène Royal a levé l’omerta en déclarant que Nicolas Sarkozy se présentait pour échapper aux affaires, suscitant un tollé général parmi les membres de l’UMP.

 Eva Joly, magistrat instructeur de Sarkozy

C’est Eva Joly qui vient de mettre les pieds dans le plat sur France 2. Une mise en cause d’autant plus forte que la championne d’Europe Ecologie-Les Verts a été un juge d’instruction respecté et redouté quand elle était à la tête du pôle financier du palais de justice de Paris.

 Elle a affirmé qu'il existait des « présomptions concordantes et précises » contre Nicolas Sarkozy dans les affaires Bettencourt et Karachi et que c'était une « anomalie de pouvoir solliciter un second mandat » quand on est « cerné », comme lui, « par des affaires judiciaires ».

 A propos de l’affaire Bettencourt, elle a déclaré : « Je rapporte, je dis ce qui est sur la table, ce que tout le monde sait. L'affaire Bettencourt, ce n'est pas un secret aujourd'hui qu'il y a des comptes offshore, qu'il y a des comptes en Suisse, nous savons par des écoutes, par des retours de commission rogatoire qu'il y a des flux financiers qui sortent des comptes Bettencourt et qui rentrent chez des très proches de Nicolas Sarkozy ».

 A propos de l’affaire Karachi, elle a ajouté que dans les extraits parus dans la presse de « la commission rogatoire luxembourgeoise », il est écrit que « la création de la société Heine s'est faite avec l'accord de Nicolas Sarkozy ».

 Une accusation claire qui a contraint David Pujadas à évoquer la « présomption d’innocence » et à laquelle elle a opposé, en professionnelle du droit, « des présomptions concordantes précises » : « La présomption d'innocence ne suffit pas lorsque des témoins crédibles qui n'ont aucun intérêt à vous accuser sont nombreux et viennent dire « moi j'ai vu les enveloppes ». Voilà les constatations, nous appelons cela des présomptions concordantes et précises ».

Et Eva Joly de faire la leçon à Pujadas et à tous les journalistes qui, selon elle, ne font pas leur travail en ne relatant pas, par exemple, les révélations de Mediapart : « Il y a des témoins, ce qui est extraordinaire en France c'est que tout cela peut être publié et que rien ne se passe ».

 De la médisance selon le président-candidat

Face à ce réquisitoire implacable, Nicolas Sarkozy s’attendait à ce que la question lui soit posée par les interviewers de France 2. Elle a été évoquée de manière brève et n’a pas fait l’objet d’une relance. Ce qui a permis à l’intéresser de noyer le poisson en faisant mine de se mettre en colère.

 « Sur les ragots, sur la médisance, sur la méchanceté, sur la volonté de détruire et de démolir, parce qu'on n'a rien à dire et qu'on est à trois semaines des élections, permettez-moi de vous opposer le mépris le plus cinglant », a-t-il commencé, avant de s’en prendre directement à celle qui, à ses  yeux, avait commis un crime de lèse-majesté : « Quand on pense que cette dame, qui viole tous les principes du droit, qui porte des accusations scandaleuses sans aucune preuve, a été magistrate, ça fait frémir », a-t-il contre-attaqué. "Je n'ai pas à répondre à Mme Joly. Mme Joly, c'est qui? C'est l'alliée de M. Hollande ».

 Dès lors, Nicolas Sarkozy a poursuivi sur cette alliance et ainsi fait oublier la question : « Ils ont signé un pacte de gouvernement ensemble, ils se sont répartis les circonscriptions ensemble. Et même François Hollande a payé cher, vingt-quatre réacteurs nucléaires, rien que pour obtenir un sourire de Mme Joly ». Il aurait fallu une relance, elle n’est pas arrivée et les journalistes sont passés à autre chose.

 Les Français sans illusions

En fait, Nicolas Sarkozy n’a pas pris de risques en choisissant de ne pas répondre sur le fond aux interrogations d’Eva Joly et à la question des journalistes. Il sait qu’il peut compter sur ces derniers pour faire preuve d’un « loyalisme » sans borne à l’égard du pouvoir, selon le mot de la candidate verte.

 Il sait aussi que les Français, non seulement méprisent la presse et les médias « trop proches du pouvoir », comme le confirme chaque année l’enquête de La Croix, mais qu’en plus, ils ne se font pas d’illusions sur la probité de la classe politique.

 Selon un récent sondage, trois Français sur quatre (72%) on la conviction que les hommes politiques sont corrompus et ils vont même jusqu’à renvoyer dos à dos la gauche et la droite sur le terrain de la morale.

 Personne n’a oublié que le financement des campagnes électorales a été de tout temps entaché de soupçons et que les lois qui se sont succédé depuis Raymond Barre pour instaurer la transparence ne sont pas parvenues à régler le problème.

Alors, puisqu’on ne peut rien faire pour changer l’image de la politique, autant en profiter. C’est ce qu’a fait Nicolas Sarkozy en osant se représenter à la présidentielle.

L'ambition et le goût du pouvoir 

Dans la balance, bien sûr, il y avait cette ambition hors norme de Nicolas Sarkozy, qui le faisait rêvait petit, puis plus tard en se rasant, d'être président de la République.

 Bien sûr, il y avait cette tentation ô combien humaine, sans doute, de vouloir poursuivre une tâche entreprise et qui n'a pu être achevée durant un seul quinquennat. Et ce goût irrépressible du pouvoir auquel on a goûté et que l'on entend garder le plus longtemps possible.

 Si le général de Gaulle a été capable de se retirer parce qu'il se sentait désavoué par le peuple français (1958-1969), François Mitterrand, lui, est resté quatorze ans au pouvoir. Et pour y parvenir, il a inauguré le compromis de la cohabitation avec l’adversaire, en nommant un Premier ministre de  l'opposition. Pour rester en place, il a supporté cette guerre intestine et permanente avec Jacques Chirac, mais aussi et jusqu'au bout, les affres de la maladie.

 Quant à Jacques Chirac, il a lui aussi effectué deux mandats, achevant le second dans une ambiance plutôt malsaine, accusé d'avoir été un « roi fainéant » par son successeur et ancien ministre Nicolas Sarkozy, et poursuivi lui-même quelques années plus tard pour les affaires d'emplois fictifs de la ville de Paris.

 L'immunité présidentielle

Alors, certes, les choses peuvent changer, et la République devenir plus propre. Si François Hollande est élu le 6 mai prochain, il a promis de mettre fin à cette impunité qui protège les présidents pendant l'exercice de leur mandat, de rendre la « République irréprochable », mais aussi de supprimer la Cour de justice de la République afin de renvoyer les ministres coupables de délits devant des tribunaux ordinaires.

 Mais pour l’instant, le chef de l'État est encore en place. Nicolas Sarkozy bénéficie d’une totale immunité et ce n’est qu’après, lorsqu’il sera redevenu un citoyen ordinaire, qu’il devra, tout comme Jacques Chirac, rendre des comptes. En attendant, il a choisi de se présenter à nouveau devant les électeurs. Sans doute espère-t-il, s’il est  élu, avoir la possibilité de bénéficier d’un nouveau sursis. De cinq années supplémentaires.

N. B. 4 S’il y a une attaque contre les religions, cela n’implique absolument pas un accord avec le matérialisme, l’athéisme ! Au contraire !

Le néocortex incite, étant donné les petites limites de nos cerveaux, à penser que le mystère de  l’Univers nous est inaccessible, que nous ne savons qu’une chose sérieuse : « Nous ne savons rien ! » Et donc pas plus qu’il y a x milliers d’années !

 

Dans le même ordre d’idées, pour que tout ne soit pas absurde, horrible (Les injustices étant si énormes, monstrueuses, répandues dans certaines régions de la planète), il est nécessaire que, durant le cycle suivant ou l’après-vie, un rééquilibrage général survienne !

Par analogie, un spectacle théâtral ne se révèle-t-il pas en tant que chef-d'œuvre par la richesse, la diversité, la multiplicité, de tous les « bons » et « mauvais » rôles ? Et ce qui se passe dans les coulisses a-t-il un rapport avec le jeu de scène ? Attribue-t-on nécessairement le rôle le plus facile à l'actrice ou l'acteur le plus doué(e) ?

Si on introduisait l’expression « Jeu de la vie », n’évoquerait-elle pas aussi parfois « L’enfer du jeu » si on s’y accrochait désespérément. Certains ne rêvent-ils pas d’immortalité  alors que tout est structurellement quasiment « cyclique » entre les points ou moments de  rupture de la physique quantique …? (Presque comme dans la Bible mais à une symétrie près puisque les déchus étaient condamnés éternellement et ne pouvaient s’échapper !)

 

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