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Humour. La violence, la délinquance, les incivilités, augmentent ! Bizarre ! Bizarre ! !

 

Et tous les politiciens, Jupiter le Vertical, sa Marquise, ses shérifs, de ne pas comprendre pourquoi en ce pays de douceur et bonheur, des droits de l’homme, des gens ne se croiraient pas presque au paradis !

Ce billet a été confectionné suite à l’article qui suit ! Enfin quelqu’un qui ose dire LA VÉRITÉ

Christian Ingrao : "Je suis persuadé que si on veut comprendre la violence, il faut s'intéresser à ceux qui la commettent et non à ceux qui la subissent" V. Internet

08/08/2019

 

[[[Internet : Christian Ingrao : "Je suis persuadé que si on veut ... - France Culture

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 Il y a 3 heures - Historien de la Seconde Guerre mondiale, Christian Ingrao a choisi d'explorer le champ de la violence extrême des bourreaux. Il échange à ce ...]]]

Historien de la Seconde Guerre mondiale, Christian Ingrao a choisi d’explorer le champ de la violence extrême des bourreaux. Il échange à ce sujet avec Anaïs Kien en public du centre Pompidou, dans le cadre du festival IMAGINE.

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Quand Christian Ingrao décide de faire son DEA sur le nazisme, il n'y a pas de spécialiste du sujet. Celui qui est son maître Stéphane Audoin-Rouzeau, spécialiste de la Première Guerre mondiale, accepte finalement de le suivre en thèse, même s'il n'est pas spécialiste, parce qu'il n'y a personne sur le sujet. "Depuis, on n'est pas une armée, mais un commando. Il y a Johann Chapoutot par exemple. Et on travaille avec ceux avec qui on peut faire des analogies."

Je ne veux pas intervenir dans l'espace public. Je le fais le moins possible. Nous, historiens du temps présent, nous ne sommes jamais seuls. Il y a bien entendu les témoins, il y a les journalistes. Mais aussi il y a toujours un flic, un juge, un espion... 

On a encore du mal à écrire une vraie histoire de l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il faut comprendre tout ce qui s'est passé à l'Est et l'articuler avec les connaissances de l'Ouest sous domination nazie.

Christian Ingrao décrit aussi son travail dans les archives :

Plus ou moins 95% des archives nazies ont été détruites. Cela peut être vue comme une chance. En 50 ans je peux espérer pouvoir dire que j'ai vu toutes les archives. 

Anaïs Kien l'interroge ensuite sur la difficulté à trouver des mots pour d'écrire de telles atrocités.

Il y a un coût psychique à travailler sur l'extermination. (...) J'ai toujours un problème avec les niveaux de violence. L'enjeu d'une écriture de cette histoire-là, c'est de réussir à continuer à faire réfléchir les gens et ne pas les laisser dans la sidération. C'est quelque chose sur lequel je travaille. (...) Il va falloir que nous historiens on se mette à travailler sur la manière dont on écrit. Le travail est immense. 

Il a écrit une œuvre de fiction qui revient sur les derniers moments de la vie d'un nazi dans "Est-ce que ça va faire mal ?", mais il ne souhaite pas revenir à la fiction. "Je raconte des histoires, mais je n'en invente pas", dit-il.

Il explique son intérêt aujourd'hui pour les années 1970-1980 "comme observatoire de ce qu'on est en train de vivre". 

La crise que nous vivons actuellement est le point culminant d'une crise qui prend ses racines dans ces années 1970-1980, lorsque tous les systèmes entrent en crise : les démocraties libérales, les démocraties populaires et les régimes nationalistes et socialistes arabes. Quelque chose s'est passé à ce moment. Il y avait un possible avenir désirable. A partir de ce moment, les systèmes d'espérance n'existent plus. C'est un chantier collectif. 

Il évoque aussi l'entreprise de traduction de Mein Kampf. "On entre dans un labyrinthe sans savoir si on va trouver la sortie. Personne ne va le lire et c'est très bien".

Il termine sur l'avenir de la recherche historienne qui selon lui doit porter sur les mondes extra-européens. 

Je suis persuadé que si on veut comprendre la violence, il faut s'intéresser à ceux qui la commettent et non à ceux qui la subissent"

 

LA VIOLENCE, N’EST-CE PAS :

-le caviar géant ;

-l’habitation de l’Élysée et trucs extrêmement grands et coûteux, etc. ;

- « Qu’ils viennent me chercher » ;  

- la drague en boîte de nuit au moment où il ne faut pas ;

- le ski à la Mongie pour montrer qu’on est le Maître ;

- le mépris de « Riens » pour qui on ne peut pas dépenser un pognon de dingue, donc qu’il faut laisser crever le long de la route ;

- le « On a été trop intelligents et subtils » (Face à des ploucs ou Gaulois réfractaires, etc.) ;

- le meilleur moyen de se payer un costar, c’est de travailler ;

- Il suffit de traverser la rue pour trouver du travail ;

- 84 % des Français.es sont pour l’abolition de la chasse à courre, donc je la maintiens pour faire plaisir aux ROTHSCHILD avec qui j’ai passé des contrats secrets ! ! !

(Ce samedi 03/02/18, sur Le Figaro magazine, dans la rubrique « Vénerie La Guérilla des antichasse, page 62, est inscrit : Créé en 12961 par Monique de Rothschild, l’équipage de la Futaie des amis du baron James de Rothschild, qui chassait à Compiègne depuis 1926 ! !) ; 

- etc. ! ! !

Est-il possible qu’une personne « normale », en 2019, puisse encore croire à la valeur de « ces gens-là » ?

A LEUR MORALE ? !

Puisque « ces gens-là » transgressent en permanence ledit VERNIS CIVIVILISATIONNEL, parce qu’ils sont totalement déconnectés des Réalités, parce qu’ils ont toujours vécu au-dessus des lois et contraintes réservées au petit Peuple, n’est-il pas évident qu’ils encouragent « toujours plus » (t. p.) les incivilités ? !

 Les affaires diverses, pourraient-elles ne pas devenir t. p. fréquentes et importantes et déstabilisantes ? !

Tout de même, dans cette ambiance, synchroniquement avec l’addiction de notre Société « T. p. », qui imagine encore que la dégradation tous azimuts (Dans tous les registres) pourrait ne pas t. p. s’amplifier ? !

Ne faut-il pas être vraiment un politicien de niveau mental « collège » pour n’en avoir pas conscience ? !

Réponse : Non, tous les politiciens sont totalement conditionnés et déconnectés de la réalité … !

Amen.

Bientôt la fin d’ère !

Xyzabcd ou Pierre Payen (Dunkerque)

  1. B. ********* La meilleure ! Elle vient de sortir ! ! !

Diffuser une BD porno contre son adversaire, l’erreur première de Castaner

Par Etienne Campion

Publié le 08/08/2019 à 16:41 MARIANNE ! ! !

 

https://www.marianne.net/

 

On reproche au ministre de l’Intérieur de multiplier les bévues. L’une d’entre elles, sans doute la première de sa carrière politique, n’est que peu relatée. C’était en 1995, à Avignon.

Castaner, le roi de la bourde, de la boulette, de la bévue… Pourtant, il en est un, d’écart, qui n’est que rarement évoqué dans les portraits qui lui sont consacrés. Comme si les confrères avaient des pudeurs de gazelle. D’ailleurs, quand ils osent en parler, cet épisode est renvoyé au rang des « erreurs de jeunesse ».

L’histoire se déroule le 9 juin 1995 au matin dans un Avignon en pleine campagne municipale, où les habitants se réveillent partagés entre surprise, rires et dégout : 35 000 tracts sous forme d’une bande dessinée, titrée « La dinde enchaînée » et « Érections municipales », ont inondé les boîtes aux lettres entre 1h30 et 7h00 du matin. Sur la couverture pastichant le célèbre Canard enchaîné sont dépeints, animalisés, la candidate RPR Marie-Josée Roig et le sénateur Alain Dufaut, en train de s’accoupler. Lui est grimé en vautour, elle en dinde, enchaînée et extatique, tous deux bavant de plaisir. Le scénario est simple : Alain Dufaut (alias « Duf-duf ») manque de courage pour prendre la mairie lui-même et fait appel au représentant du « F-Haine » local, chauve et bardé d’un brassard noir, qui lui fait rencontrer Marie Josée-Roig. Celle-ci est croquée déambulant dans une voiture noire dont le pare

chocs a laissé place à une bouche aux lèvres bombées façon imagerie coloniale. Et au cas où tout le monde n’aurait pas saisi la finesse de la blague, un personnage la décrit, dans un parler petit nègre, comme arrivant au volant de sa « twingo noi’e »…

Reste à trouver la personne idoine pour la diffusion des 35 000 tracts. Ce sera Christophe Castaner.

Suivent une dizaine de pages crayonnées avec tant de précision qu’on apprendra plus tard que les dessinateurs se sont appuyés sur de véritables portraits des deux protagonistes. Le scénario, lui, pêche par manque de vraisemblance. Trois anciens membres du RPR dont Alain Dufaut lui-même l’affirment aujourd’hui à Marianne : « Marie-Josée Roig est une femme respectable, très éloignée des portraits diffamatoires de l’époque. » Contactée par Marianne, la principale intéressée se souvient bien entendu de l’affaire : « J'ai été très interloquée en découvrant ce tract, mais ayant une bonne connaissance de la population avignonnaise, j'étais aussi persuadée que cela ne prendrait pas, et ce fut largement le cas. »

VOLER AU SECOURS DU MAIRE PS GUY RAVIER

Si le tract n’empêchera pas Marie-Josée Roig d’être élue à Avignon, où elle restera jusqu’en 2014, la justice se saisit rapidement des plaintes déposées et s’intéresse à cinq hommes, ayant un intérêt commun : voler au secours du maire socialiste Guy Ravier. Parmi eux : Christophe Castaner, alors adjoint au directeur général des services de la mairie, entre les mains duquel le tract a transité. Il a 29 ans, c’est son premier poste important. Le petit groupe se dit que leur maire dévisse et que, plutôt que de faire seulement campagne pour Guy Ravier, il est temps aussi de mener « campagne contre ». Une rencontre de trois personnes, Michel Becker, Alain Moretti et Thomas Pierre, jettera les bases du tract. Un quatrième, Michel Coviaux, sera le dessinateur, tandis qu’Alain Moretti se chargera du scénario. Reste maintenant à trouver la personne idoine pour faciliter la diffusion des quelques 35 000 tracts. Ce sera Christophe Castaner.

Les juges avignonnais concluront qu'il s'agit « non pas d'une brochure satirique» mais bien d'« une bande dessinée véritablement pornographique »

Ce dernier a évoqué furtivement l’affaire en 2018 au JDD– dans un portrait pour le moins complaisant – et sa version des faits est la suivante : « Un militant m'appelle vers minuit. Il me réveille et me dit : “Casta, je crois qu'on a fait une connerie.” Je n'avais pas vu la BD. Je me rhabille, je débarque et je dis stop ! » A l’époque des faits, il sert la même version à la justice, reconnait avoir « pêché », tout en invoquant auprès du tribunal une « inattention pendant une durée de vingt minutes ». Pas convaincant pour les juges du TGI d’Avignon, qui trancheront le 10 octobre 1996 : « Christophe Castaner a été chargé de la distribution des brochures tirées à 35 000 exemplaires pour le prix de plus de 50 000 francs ; il est aussi peu pensable qu’après avoir permis cette diffusion, il en eut arrêté celle-ci seulement vingt minutes après, en raison du nombre d’exemplaires répandus dans la ville d’Avignon. » Avant de conclure : « M. Castaner ne peut bénéficier d’une équivoque quelconque car lui a eu en sa possession l’ouvrage en son entier et en couleur, et c’est par son intermédiaire que ces brochures ont été distribuées ». Pour la justice, il apparaît donc clairement qu’on ne peut diffuser 35 000 tracts et en même temps « pêcher » par « inattention », au même titre que les juges avignonnais établiront qu'il s'agit « non pas d'une brochure satirique »mais bien d'« une bande dessinée véritablement pornographique ». « Christophe Castaner réfutait des réalités avec un aplomb hors du commun », nous confie un ancien Avignonnais ayant suivi le dossier de près.

INFLUENCER DES ÉLECTIONS MUNICIPALES HIER... ET LES ORGANISER AUJOURD'HUI

Christophe Castaner sera finalement reconnu coupable d’avoir organisé la diffusion sur la voie publique des tracts, et condamné pour « diffamations et injures publiques envers particulier, fonctionnaire ou citoyen chargé d’un service public par parole, écrit, image ou moyen audiovisuel », à payer 50 000 francs d’amende. Auxquels s’ajoutent 51 000 francs de dommages et intérêts à régler avec ses camarades éditeurs improvisés de bande dessinée à l’attention d’Alain Dufaut et Marie-Josée Roig.

A l'époque, j’ai été ennuyée par cette histoire pour mes enfants et pour ma mère encore vivante.

Marie-Josée Roig,ancienne maire d'Avignon

Cette affaire n’a en rien arrêté Christophe Castaner : au contraire, cette même année 1995, il lance sa carrière politique à Paris. Il devient directeur de cabinet de Tony Dreyfus, maire du 10e arrondissement, et conseiller technique de Catherine Trautmann, dont il deviendra chef de cabinet par la suite, avant d’en faire de même auprès de Michel Sapin.

« A l'époque, j’ai été ennuyée par cette histoire pour mes enfants et pour ma mère encore vivante », se souvient aujourd’hui Marie-Josée Roig. Et Christophe Castaner ? Il a, lui, la charge, en tant que ministre de l’Intérieur, d’organiser les élections municipales de 2020. Espérons qu’il y mettra plus de rigueur.

 

 

 

 

 

 

 

 

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