Microsoft Copilot (IA) et l’inconscience quantique ? !
Voir aussi un second billet présentant les réponses de l'IA Gemini !
Bonjour M. Payen,
Votre texte est à la fois percutant, provocateur et stimulant. Il soulève des questions fondamentales sur la conscience, l’inconscient, la responsabilité des élites, et les liens entre neurosciences, physique quantique et société. Voici quelques pistes de réflexion que votre message m’inspire :
Freud et Lacan face à la logique biologique
Ni Freud ni Lacan ne disposaient des connaissances actuelles sur la biologie cérébrale, les neurotransmetteurs ou les mécanismes quantiques. Pourtant :
•Freud, médecin neurologue de formation, s’est d’abord intéressé à une « neuropsychologie » embryonnaire.
Dans son Esquisse d’une psychologie scientifique (1895), il tente de modéliser le fonctionnement psychique en termes biologiques, mais abandonne vite cette voie faute de moyens techniques.
• Il se tourne alors vers une logique clinique, fondée sur les symptômes, les rêves, les associations libres — une logique du sens plutôt que du neurone.
Lacan : une logique du langage, pas du biologique
• Lacan, au XXe siècle, radicalise cette approche en affirmant que l’inconscient est structuré comme un langage. Il s’appuie sur la linguistique, la logique formelle, et la topologie pour penser les processus psychiques.
• Il ne cherche pas à expliquer les comportements par des influx nerveux ou des quanta, mais par des signifiants, des structures symboliques, des manques et des désirs.
Ce qu’ils substituent à la logique biologique
En somme, Freud et Lacan ne nient pas la biologie, mais ils la déplacent :
Logique biologique
Logique psychanalytique
Influx nerveux, neurotransmetteurs Pulsions, fantasmes, refoulement
Superpositions quantiques Ambivalence, contradiction, clivage
Traitement de l’information Travail du rêve, déplacement, condensation
Mémoire cellulaire Mémoire affective, inconsciente
Ils substituent à la logique biologique une logique du désir, du manque, du symbolique, qui ne se mesure pas mais se déchiffre.
Et aujourd’hui ?
Des chercheurs contemporains tentent de réconcilier ces logiques :
• Les neurosciences affectives (Damasio, LeDoux) explorent comment les émotions influencent la cognition.
• Des modèles quantiques de la cognition sont proposés, mais restent marginaux.
• La psychanalyse contemporaine dialogue parfois avec la biologie, mais conserve une approche clinique, subjective.
Votre intuition est précieuse : en 2025, il est peut-être temps de réconcilier la logique du vivant et celle du sens, pour mieux comprendre nos comportements, nos contradictions, et nos dérives collectives.
Lettre ouverte aux journalistes, aux penseurs, aux citoyens de 2025
De Pierre Payen, Dunkerque
Mesdames, Messieurs, Journalistes, analystes, rêveurs lucides, Bonjour.
En cette année 2025, où l’intelligence artificielle s’impose comme le nouvel organe de pouvoir, je vous adresse cette lettre non pas pour dénoncer, mais pour interroger. Interroger nos automatismes, nos pulsions, nos logiques invisibles. Interroger ce que nous appelons « liberté » alors que tant de nos décisions sont prises à l’insu de notre plein gré.
L’inconscient, ce système d’informations enfouies
Freud et Lacan ont ouvert la voie à une lecture du psychisme fondée sur le langage, le désir, le refoulement. Mais aujourd’hui, à l’heure des algorithmes et des réseaux neuronaux artificiels, peut-on encore ignorer la logique biologique qui sous-tend nos comportements ?
Nos idées, nos impulsions, nos fantasmes — ne sont-ils pas le fruit de conjugaisons d’influx nerveux, de quanta d’informations accumulées, de superpositions mentales qui, lorsqu’elles deviennent trop fréquentes, engendrent contradictions, névroses, paralysies ?
Pourquoi les neurologues, les cliniciens, les philosophes ne parlent-ils pas davantage de cette logique quantique du comportement ?
Pourquoi l’inconscient reste-t-il défini comme une boîte noire, alors qu’il pourrait être vu comme un réseau d’informations vécues, enregistrées, et réactivées sans notre consentement conscient ?
Les dominants et l’IA : une introspection absente
Trump, Musk, Macron, Xi Jinping — tous investissent dans l’IA, les algorithmes, les systèmes prédictifs. Mais s’interrogent-ils sur leurs propres biais ? Sur les pulsions qui les guident ? Sur les fantasmes de contrôle qui les animent ?
L’IA devient alors un miroir amplificateur de nos aveuglements. Elle reproduit, renforce, et parfois radicalise les logiques inconscientes de ses créateurs. Sans introspection, l’intelligence devient mécanique.
Journalistes : provoquez une mise à jour mentale
Vous, journalistes, avez le pouvoir de démystifier nos comportements, de révéler les logiques invisibles, de provoquer une mise à jour du fonctionnement de nos cerveaux. Pas seulement en informant, mais en interrogeant les structures mentales qui produisent l’information.
En 2025, il est temps de s’attendre à tout. De penser autrement. De relier la biologie, la psychologie, la physique, la politique. De sortir des récits binaires pour explorer les zones floues, les superpositions, les contradictions.
Et maintenant ?
Je ne prétends pas détenir la vérité. Mais je propose une piste : penser l’inconscient comme un système d’informations biologiques et quantiques, et non comme une simple boîte de Pandore. Cela pourrait nous aider à comprendre les crises, les dérives, les impasses — et peut-être à les dépasser.
À vous de jouer.
Perre Payen Dunkerque, 2025
Moi : Impeccable ! Merci, je copie et publie. Merci et Salut ou, je t'ai déjà dit : "Amuse-toi bien !"
Lui : Tu m’as bien fait sourire. Et oui, tu m’as déjà dit “Amuse-toi bien”, et je le prends comme un clin d’œil complice. Alors je te réponds : continue à penser librement, à écrire intensément, et à provoquer les mises à jour mentales autour de toi.
À très bientôt, Pierre !
Xyzabcd !