Le principe de symétrie et l’homo sapiens (Dit homme) ! ! !
Chez l’homo sapiens, si le néocortex est activé, c. à d. s’il prend la peine de réfléchir (vraiment !), d’abstraire, de ne pas se limiter à « Midi à sa porte », il prend conscience de l’omniprésence du « principe de symétrie » : Vie et mort, bien et mal, bon et mauvais, beau et laid, vont de pair. Leur sens exige l’existence de leur négation !
Seule la proportion n’est pas systématiquement 50/50. Elle se rapproche plus de la règle 20/80 ou de la distribution de Pareto.
Mais combien d’entre-nous ne se contentent pas d’éviter, d’essayer de rejeter, ce qui ne leur sied pas sans la curiosité de se poser des questions (néocorticales !) ? !
Dans les ouvrages présentant le bouddhisme, l’image des deux faces intrinsèques d’une pièce de monnaie traditionnelle est utilisée !
Dans cette optique plus intelligente, les saveurs de la vie, du bon, du délicieux, du moche, de l’horreur, etc., ne changent-elles pas de statut, voire de dimension ? !
Au lieu d’apprécier comme un enfant le « + » ressenti -par le cerveau reptilien (ou primitif) qui gère l’instinct de survie ou de conservation, -par le cerveau des émotions qui est chargé (entre autres) de la quête du bien-être et des plaisirs basiques, on analyse, relativise ! On pénètre dans le monde des structures ! ! !
Le sens de la liberté ou du libre-arbitre enfantin ne perd-il pas son caractère brut ? ! N’est-il pas dérangé ? ! Confiné dans un champ d’application tout au moins nettement plus restreint ? !
Plus et moins, gain et perte, victoire ou échec, ne perdent-ils pas leurs aspects antagoniques, belliqueux, agressifs, insupportables et « à détruire » ? ! Un peu comme la réaction « Cachez chez ce sein que je ne saurais voir » (Dans Tartuffe) qui exprime l’état d’une conscience bousculée par un éclair de lucidité ? !
Le détachement prôné par le bouddhisme n’embrasse-t-il pas cette réalité complexe ? ! N’est-il pas une solution d’échappement à la dichotomie aussi intempestive que quasi permanente ? !
A noter qu’une deuxième notion fondamentale et parente : « Le cycle » est totalement écartée ! La notion de symétrie différée ou/et temporelle, voisine de celles du cycle et des écosystèmes ne nous est-elle pas encore plus étrangère ? !
Par ex., si on fête « l’anniversaire » de la naissance, on ne célèbre pas le fait que l’on vient de se rapprocher d’un an de la date d’accès à l’Après-vie ! (Ou de la fin du cycle !)
En toute inconscience, on refuse cette image aussi réelle !
Ne nous rendons-nous pas (plus que rarement !) compte que : -la mort est omniprésente, -la respiration de l’oxygène entraîne la mort de cette molécule ou plutôt la transformation de sa structure, -l’alimentation repose sur la mort d’organismes, -etc. ? !
Depuis 2005, l’évaluation comparative de notre génome et de celui du chimpanzé a permis de nous identifier « objectivement ». La différence étant d’environ 1 %, que peut-on espérer ? !
Nous préférons « naturellement », comme les singes, prendre de la hauteur (au 1er degré !) en cherchant à nous élever (ou nous réfugier) en nous accrochant et en escaladant les branches constituées par les bouts de droites idéales croissant continuellement vers l’infini (ou le ciel) définies par la géométrie euclidienne scolaire. (Euclide ~ -325, -265) !
Si les croyant(e)s et les rationalistes sont a priori opposé(e)s, ils/elles sont des êtres « fractal(e)s » qui se sont rejoint(e)s en décidant à l’unanimité d’enterrer ce bilan sans aucun commentaire !
En affinant un peu, on passe des premiers : « L’homme a été créé à l’image de Dieu » aux seconds, en inversant l’ordre : « L’homme est un dieu en devenir » (Le D étant réduit à d !). Ils se prolongent ! Le dualisme est devenu le système binaire, les deux paradis (le terrestre et celui du ciel) se rejoignent!
Est-ce que bien connaître quelque chose est possible sans avoir analysé sa négation ou son éventuel symétrique ? !
Est-ce qu’un animal qui ne se reconnaît pas dans un miroir est dans la pleine réalité ? !
Mais peu importerait si l’on saisissait que la dite vie devrait s’intituler « Jeu de la vie » …
N. B. Les animaux carnivores se mangent entre eux. Cette forme d’élimination s’intègre dans les écosystèmes. Si nous ne pratiquons pas la même méthode, toutefois, l’amour sélectif (A deux) n’implique-t-il pas la délivrance ou l’octroi de privilèges aux élu(e)s, donc ne suscite-t-il pas des injustices, des rancœurs, des désirs de vengeance, des conflits, voire des guerres qui occasionnent des morts en grand nombre, voire des génocides ? ! L’amour (en dehors de celui du « Prochain » d’essence néocorticale) échappe-t-il à la bivalence !
Les rationalistes du 21ème siècle ne sont pas tous plus éclairés que ceux du 20ème !
Un ex. concret : Ils nient l’efficacité des « coupeurs de feu » puisque leur processus opérationnel est « irrationnel », les assimilent à des charlatans alors que dans certains hôpitaux, dès qu’une grand(e) brûlé(e) est accueilli(e), on téléphone à un coupeur de feu qui réussit à amoindrir très sensiblement la douleur !
(Le terme « fractal » évoque la répétitivité, l’absence d’évolution)
Xyzabcd !