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Science - Page 107

  • La dite Gauche est aussi coupable que la Droite et le reste ... Ils sont tous complices !

     

    La Gauche n’a aucunement aidé les hommes à se connaître  eux-mêmes ! Ils commettent donc des « bêtises » !

    1)      Elle a refusé de leur apprendre !

    2)      Elle a même élu un Monsieur Sarkozy qui a osé proclamer (avant d’être élu !) que se connaître soi-même était stupide !

    Si la Droite n’y a aucun intérêt (à court terme), la Gauche ou/et les dits « humanistes » sont « toujours plus » coupables !

    La théorie des 3 cerveaux de MacLean est-elle dépassée ou exploitable?

     

    Le mode de fonctionnement du cerveau humain (Ce que l’on en connaît) est-il suffisamment diffusé ?

    (Le masculin neutre sera employé)

    La théorie du cerveau triunique représente trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution de l'espèce humaine : un cerveau reptilien, puis un cerveau paléomammalien (apparenté au cerveau limbique) et enfin un cerveau néomammalien (apparenté au néocortex).

    Introduit par Paul Mac Lean en 1969, cette vision de l'organisation neuroanatomique est un outil théorique, aujourd'hui controversé, permettant de modéliser l'architecture fonctionnelle du cerveau et l'organisation générale de ses principales aires en relative interdépendance.

    Si depuis cette hypothèse, les relations entre ces différentes parties sont apparues plus larges, il semble que, globalement, schématiquement, cette modélisation permet de mieux s’appréhender, de mieux comprendre les comportements (À commencer par soi-même !)

    Une critique de ce concept (trouvée dans Wikipédia) est placée à la fin de l’article. Son opposition est-elle frontale ? Je ne crois pas.

    Arthur Koestler, Henri Laborit Site dédié à Henri Laborit, ont commenté, développé, cette information.

    CONCRETEMENT, les décideurs de la « Société de consommation », donc les gouvernements de la Droite (dite libérale), n’ont aucun intérêt à chercher à saborder leur « fonds de commerce » !

    Les grandes lignes du mode de fonctionnement du cerveau décrites dans cette théorie étant vérifiables, la démystification des secrets de l’épanouissement de cette Société factice, basée sur les illusions, sur « l’avoir » momentané, voire fugace, plutôt que sur « l’être », serait suicidaire !

    N’est-il pas « toujours plus » (t. p.) évident que son ressort se résume en un unique processus : l'exploitation tous azimuts des manques, frustrations, stress du cerveau des émotions, via des propositions t. p. alléchantes de plaisirs compensatoires momentanés, s'étiolant dès que touchés, incitant aussi au renouvellement de l'opération d'achat ! Avant, dans le cas idéal, la tombée sous dépendance ! Voir les « accros », les « surendettés », l’addiction à la pulsion « T. p.», etc.. Et l'addiction au sexe !

    NE DOIT-ON PAS REGRETTER PROFONDÉMENT QUE LA DITE GAUCHE AIT TOUJOURS PRÉFÉRÉ IGNORER LES RÔLES FONDAMENTAUX DES 3 CERVEAUX, AIT JOUÉ LE JEU DES CAPITALISTES ? !

    Le plus amusant ou navrant, ne serait-ce pas que notre DSK (Maintenant d’une renommée 2 fois internationale), incapable de maîtriser son « cerveau des émotions », ait été victime de sa puissance ? !

    Ne savait-il pas qu'entre autres choses, en dehors de la mémorisation, de l’enregistrement qualitatif des divers événements, de la gestion du pilotage automatique, des habitudes, des conditionnements, du surmoi, cette composante du cerveau était chargée de la quête du plaisir basique (du 1er degré) ? ! ! !

    N’avait-il pas lu les ouvrages d’Henri Laborit (Biologiste et philosophe pendant ses heures de loisir, éjecté du Nobel pour anticonformisme, 1914-1995) tels « Biologie et structure », « Eloge de la fuite » ? !

    Quel manque ! L’étude de ces deux bouquins remplacerait avantageusement les cours de philo de Terminale !

    1) Comment la Gauche, qui a été au pouvoir (1981-1995), peut-elle justifier l’absence de diffusion dans les écoles du b-a ba des rôles fondamentaux des trois cerveaux ? !

    Et qui l’a empêché de la réclamer ensuite ? !

    2) Si les gens se « connaissaient mieux », en France, en 2011, une femme mourrait-elle tous les deux ou trois jours suite à des violences conjugales ? ! Y aurait-il environ 75 000 viols répertoriés parmi approximativement 190 000 tentatives (Dont 1/3 dans le milieu familial) ? ! Et Marie Trintignant … ? !

    La dite Gauche n’est-elle pas responsable de cet « h é n a u r m e » gâchis ? ! Si ! Bien sûr ! (Comment demander à quelqu’un de conduire correctement une automobile sans apprentissage ? !)

    3) Ne serait-ce pas M. Sarkozy qui, avant le scrutin et le face à face, aurait déclaré à M. Onfray : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même », avant de continuer en insistant sur l’influence primordiale des gènes ! (V. Internet) ? !

    N’aurait-il pas suffi que notre Ségolène, lors du face-à-face, l’interpellât (pour imiter M Sarkozy via M. Guaino) et lui demandât de s’expliquer : « Affirmez-vous que le meilleur moyen d’utiliser un appareil hyper sophistiqué est d’improviser et de ne pas disposer du mode d’emploi ? »…

    N’aurait-il pas été obligé d’avouer que, pour lui, c’était DIEU qui guidait les humains, qu’il fallait juste suivre son instinct et son intuition !

    Les Français(es) n’auraient alors absolument pas gobé son « histoire de bon Dieu » ou « de Père Noël » ! Et donc ne l’auraient pas élu !

    4) A noter aussi qu’aucun responsable politique de la dite GAUCHE, syndicaliste, révolutionnaire, marxiste, athée, matérialiste, rationaliste, journaliste, n’a profité de cette imputation au moins paradoxale pour le déstabiliser !

    Les gentil(le)s « frères et sœurs » de la Jeanne d’Arc du 21ème siècle ne souhaitaient-ils/elles pas qu’elle échouât ? !

    (Il est vrai qu’ils/elles n’avaient peut-être pas tort : le soir des résultats, de son balcon, n’a-t-elle pas remercié ses électeurs/trices de l’avoir élue virtuellement en 2012 ? ! Plus « surréaliste », Est-ce imaginable ? !)

    (Une remarque. Je n’ai jamais compris, une fois Sarkozy élu, pourquoi les journalistes, les intellectuels, les philosophes, ne sont pas revenus sur cette stupidité prononcée. J’ai attendu, j’ai posé plusieurs fois la question aux médias, notamment à Edwy Plenel -je suis abonné à Mediapart- ! Aucune réponse !)

    5) Heureusement que DSK est tombé le 14 mai 2011 ! Sinon, quelle défaite, raclée, en 2012 s’il avait fallu attendre la sortie de l’affaire du Carlton, au bon moment, par l’UMP !

    6) Et que penser d’une maire de Lille (35 heures/semaine) sourde et aveugle ? ! Et d’un Monsieur « Normal » tout aussi peu et mal renseigné, voulant éviter à tout prix la moindre vague (Ce qu’il a réussi parfaitement en tant que secrétaire au point de fossiliser le Parti) ? !

    7) Qui pourrait croire qu’aucun « poids lourd » ne connaissait l’addiction de DSK, ses prestations depuis des années et décennies, sans retenir, en contrepartie, un réel défaut de carrure et d’envergure chez ces soi-disant « cadors » ? !

    Inversement, puisqu’ils étaient forcément « au parfum », comment ne pas conclure sur le même constat ou évidence ? !

    (Les pseudo-révolutionnaires, M. Mélenchon, Le NPA, les Verts, s'étendent-ils plus ouvertement sur les caractéristiques du dit homme ? ! A part leurs discours reposant sur le mensonge de sa rationalité, sur le « Si … alors… », le crédo ressassé depuis des siècles,  ? ? ?)

     

    SUR LE PLAN PERSONNEL, la théorie des trois cerveaux de MacLean me permet d'interpréter sans beaucoup d'incompréhension tout ce qui se passe dans le monde, et les personnes et les faits divers (et catastrophes) actuels.

    POURQUOI LES SPECIALISTES tels Jean-Didier Vincent, Damasio, Pracontal, s’ils remettent trop en question la théorie des 3 cerveaux, demeurent-ils dans leurs Tours d’ivoire ? ! Qu’attendent-ils pour éclairer les dits humains ? ! (J’en ai aperçu au moins un s’emporter, victime de son cerveau des émotions, dans une émission TV ! ! !)

    Critique du concept

    Le concept du cerveau triunique est contesté par Michel de Pracontal dans son livre L'Imposture scientifique en dix leçons.

    La théorie des trois cerveaux est un modèle vulgarisée par Arthur Koestler où le cerveau humain est présenté en analogie avec un empilement de trois couches géologiques, qui seraient au sens évolutionnaire des éons strictement indépendants, structures cérébrales héritées par l'évolution.

    La totale indépendance de trois cerveaux clairement distincts est aujourd'hui rejetée par de nombreux scientifiques, ceux-ci préférant considérer les aires cérébrales comme des ensembles en interaction.

    À ce titre Jean-Didier Vincent dans La biologie des passions préfère le modèle d'état central fluctuant.

    Mais ceci n'empêche pas la partie paléontologique et évolutive de la théorie d'être justifiée : le cerveau humain est le résultat de périodes de céphalisation successives.

    À titre d'exemple d'interaction et d'interdépendance, dans le cas de la peur les sens apportent le message stressant pour l'organisme; le message nerveux visuel passe des globes oculaires au cortex visuel primaire situé, comme son nom l'indique, dans le néocortex avant de rejoindre les régions thalamiques sous corticales et parvenir à l'amygdale, situés selon le modèle du cerveau triunique dans la partie paléo-mammalienne, avant de transmettre les signaux appropriés aux modifications corporelles, notamment à la substance grise périaqueducale chargée de provoquer la contraction musculaire et située, encore selon le modèle triunique, au sein du cerveau reptilien.

    Bien que cette totale indépendance des trois cerveaux clairement distincts soit réfutée, la neuropathologie nous a accidentellement offert un exemple d'humain sans cortex préfrontal, illustrant du coup une certaine indépendance des autres structures à son égard et corroborant ainsi leur antériorité évolutive; le cortex préfrontal s'ajoutant aux structures préexistantes étant la plus récente.

    Cet exemple nous est donné par le cas de Phineas Gage, un accidenté ayant survécu à la perte, au sens propre, de son cortex-frontal.

    Le cas Phineas démontre que le cortex-frontal, bien qu'il participe à toutes, n'est indispensable à aucune des activités motrices ou perceptives, c'est-à-dire les activités les plus anciennes phylogénétiquement partant, et celles-ci bénéficient donc d'une certaine indépendance.

    En d'autres termes, même si des connexions relient le cortex-frontal aux autres aires néo-corticales de même qu'aux structures sous-corticales et notamment au stratium (donc le cerveau reptilien), ces aires conservent une relative autonomie.

    En revanche, des lésions de ce cortex s'accompagnent de troubles à la fois cognitifs et affectifs.

    De plus, le cortex préfrontal, illustration de sa relative indépendance, a pour fonction de supprimer les influences - internes ou externes - potentiellement sources d'interférence avec la réalisation anticipée du comportement.

    Notes et références Michel de Pracontal, L'Imposture scientifique en dix leçons, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », 2001, 335 p. (ISBN 2707132934) (OCLC 46676918) Le cerveau à tous les niveaux| http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_05/i_05_cr/i_05_cr_her/i_05_cr_her.... [archive Colin Blakemore, Mechanics of the Mind, Cambridge University Press, 1977

    Jean-Didier Vincent, La biologie des passions, Paris, Odile Jacob, 2002

    Joaquin M. Fuster, The Prefontal cortex: Anatomy, physiology and Neuropsychology of the Frontal Lobe, New York, Raven Press, 1980

    Concept parents Latéralisation La vision des cerveaux au pluriel existe aussi dans le sens de "latéralisation". Cela va d'une répartition admise de certaines fonctions à des considérations parfois jugées plus hasardeuses. Par exemple, Sperry qui a eu le Prix Nobel de médecine en 1981 pour ses travaux scientifiques sur les hémisphères cérébraux, exprimait par ailleurs une vision de cerveaux multiples, pour laquelle il a été largement critiqué comme allant trop loin dans l'interprétation.

    Bibliographie Mac Lean, Paul D., 1970-78, Les trois cerveaux de l'homme, Paris, Robert Laffont, 200, ISBN 2-221-06873-4.

    De Pracontal, Michel, L'imposture scientifique en dix leçons, Seuil, 2005, ISBN 2-02-063944-0.

    L'émotion, source de la conscience Article paru dans l'édition du 16.10.10 Le Monde Damasio,

    l'émergence de nos sentiments et de nos pensées trouve son origine dans ce que nous avons de commun avec des organismes simples, dépourvus de cerveau

    En montrant comment les émotions sont au cœur de notre organisation sociale et cognitive, il a donné aux neurosciences son supplément d'âme.

    Mondialement connu pour ses travaux théoriques et expérimentaux, le neurobiologiste portugais Antonio Damasio, directeur de l'Institut du cerveau et de la créativité à l'université de Californie du Sud (Los Angeles), explore inlassablement les liens entre le corps et entre le corps et l'esprit.

    Dans son dernier ouvrage, L'Autre Moi-Même. Les nouvelles cartes du cerveau, de la conscience et des émotions (Odile Jacob, 416 p., 24,90 euros), il tente de cerner l'ensemble des processus biologiques et évolutifs qui ont abouti, chez l'homme, à la conscience et à la notion de soi.

    Nous l'avons interrogé lors de son passage à Paris.

    Le premier chapitre de votre livre s'intitule « Redémarrage ».

    Pourquoi ? Parce que ma réflexion sur les découvertes récentes des neurosciences m'a conduit, ces dernières années, à un profond changement de point de vue.

    Sur l'origine et la nature des sentiments, comme sur les mécanismes sous-jacents à la construction du soi.

    Il y a encore dix ans, je me préoccupais avant tout, comme tous les neurobiologistes, de comprendre ce qui se passe dans le cortex cérébral.

    Or je suis désormais persuadé que les fondements de la conscience ne se situent pas dans le cerveau, mais dans le tronc cérébral.

    On a longtemps cru que cette structure, située au-dessus de la moelle épinière, était un simple centre de passage des voies motrices et sensitives qui relient le corps et le cerveau.

    Mais elle se révèle bien plus essentielle que cela : c'est à son niveau que prennent naissance les sentiments primordiaux - par exemple ceux du plaisir ou de la douleur.

    Le tronc cérébral étant une partie ancienne du cerveau que nous avons en commun avec bien d'autres espèces, cette découverte jette un grand « pont » biologique entre les organismes qui n'ont pas de cerveau et ceux qui en ont un.

    Les sentiments et la conscience trouvent leur origine chez des organismes très simples, y compris des êtres unicellulaires comme l'amibe ou la bactérie !

    Car même sans cerveau, la petite amibe va chercher de l'énergie, la transformer, se défendre des attaques, saisir des opportunités, selon des principes de régulation qui, bien plus tard dans l'évolution, feront émerger la conscience.

    A quoi sert alors le cerveau ? Avant de parler du cerveau, il faut parler de la conscience.

    Celle-ci donne aux espèces qui en sont dotées la possibilité, à un très haut niveau, d'organiser leur survie de façon efficace - et à l'espèce humaine la possibilité de rechercher son bien-être.

    Et l'évolution de la conscience s'est faite en plusieurs étapes dans le règne animal.

    Il y a d'abord la conscience « noyau » : une forme de conscience interne, sans mémoire profonde, qui permet à l'animal d'appréhender son environnement à travers son système nerveux et sensoriel.

    La conscience « autobiographique », elle, permet aux animaux supérieurs, tels que les mammifères et les oiseaux, de garder en mémoire des expériences passées, de disposer d'objets mentaux, d'éprouver des émotions.

    La conscience « étendue » peut être attribuée aux grands singes, qui se perçoivent eux-mêmes comme sujets pensants et agissants.

    On arrive enfin à la conscience « de soi » : la nôtre.

    Comment le cerveau rend-il l'esprit conscient ?

    C'est la grande question.

    Tout au long de l'évolution des mammifères, notamment des primates, l'esprit devient de plus en plus complexe.

    La mémoire et le raisonnement s'étendent, le processus du soi prend de l'ampleur.

    Jusqu'à ce que survienne le cerveau humain, qui permet, en association avec la conscience autobiographique, l'apparition du langage.

    Il devient alors possible aux humains de créer la culture, et d'organiser leur survie selon des principes qui ne sont plus seulement biologiques.

    La culture nous libère de l'esclavage de la biologie.

    Vous venez de recevoir le prestigieux prix annuel de la Fondation japonaise Honda pour vos travaux pionniers dans le domaine des neurosciences, notamment pour votre théorie des « marqueurs somatiques ». De quoi s'agit-il ?

    C'est une théorie que j'ai élaborée dans les années 1980, lorsque j'ai commencé à soupçonner que les émotions jouaient un rôle très important dans nos comportements cognitifs. J'avais fait, à cette époque, une rencontre déterminante avec un malade âgé d'une trentaine d'années qui venait de subir une opération du cerveau.

    Il n'en avait gardé aucune séquelle apparente, mais il avait subi un changement radical de personnalité.

    Il était formidablement intelligent, mais ses décisions étaient complètement étranges et déraisonnables.

    Or ce malade semblait ne plus ressentir d'émotions.

    C'est alors que j'ai commencé à développer l'idée des marqueurs somatiques, selon laquelle nos raisonnements se fondent, en partie, sur une échelle de valeurs dictée par nos émotions.

    Si on a vécu quelque chose avec beaucoup d'enthousiasme, ou de peur, cette expérience laissera dans notre chaîne de pensée une sorte d'empreinte, qui sera ensuite déterminante dans la qualité des décisions que nous prendrons.

    Ce que l'on découvre sur le rôle des émotions dans le fonctionnement de notre cerveau sera-t-il utile pour la robotique de demain ?

    Cela aidera sans doute à inventer des robots plus raffinés que ceux qui existent aujourd'hui, des robots doués d'émotions ou capables de reconnaître les nôtres.

    Mais cet objectif reste très difficile à atteindre, car le robot n'a pas de matière organique.

    Et cela change tout !

    Prenez un avion, par exemple. C'est un organisme très compliqué, qui possède des systèmes de contrôle et de transformation d'énergie sophistiqués...

    Mais si vous lui cassez une aile, cela ne se propagera pas au reste de l'appareil. Alors que lorsque nous avons la grippe, la maladie va mettre en cause l'ensemble des éléments individuels qui composent notre corps.

    Le robot, comme l'avion, ne prend pas les risques que prend la matière organique, ce qui rend les choses totalement différentes du point de vue émotionnel.

    Il est impossible de ressentir ce qui se passe dans le silicium ou dans l'acier, alors qu'il est possible de ressentir toutes les variations qui se produisent dans la chair vivante.

    N. B. Si le cerveau des émotions a été privilégié, la moindre réflexion sur les sens des activités du cerveau reptilien, du néocortex, fait prendre conscience, étant donné le mode opératoire de la complexification du Monde vivant évolutif, de la nécessité de la mort, des notions de cycles, de symétrie, de dimensions, etc. !

    MAIS CELA, il suffit de regarder, d’écouter, de lire, NE DEPASSE-T-IL PAS L’HOMO SAPIENS  ? !

     

     

  • Le dit Homme du 21ème siècle, son avenir probable ! Une nouvelle ÈRE !

     

    L’homme ou plutôt l’homo sapiens s’est « contenté » d’être dual ou/et binaire. LES CONSEQUENCES !

    La structure de la plupart des messages n’est-elle pas de ce ou ces types, c. à d. souvent rationnelle, voire rationaliste ?

    (Le masculin neutre sera employé)

    (Le rationalisme binaire n’a-t-il pas prolongé le dualisme chrétien à une symétrie près)

    -« L’homme créé à l’image de Dieu » a été décliné en « L’homme est un dieu en devenir » (Le D étant ravalé en d !) !

    -Bien/Mal, Bon/Méchant,  ont été remplacés par 1/0 !

    *Les « croyants » ne sont que des personnes démunies qui cherchent leur chemin …

    **Mais les rationalistes, ont-ils cette excuse ? ? ? ! ! !  (Si la présentation qui suit exige un bagage mathématique, elle est suivie par une illustration réservée aux néophytes)

     *** ils ont démontré qu’un élément défini dans un espace vectoriel E de dimension « n » ne pouvait aucunement accéder à l’organisation d’un espace F incluant E mais de dimension « n+1 » ! Que cet élément ne pouvait avoir la moindre conscience de l’existence de F !

     [[[Cet exercice s’adresse aux non mathématiciens, explicite simplement les propos précédents.

     Il propose de disposer 6 allumettes (figurant 6 segments de  longueurs identiques) sur une table plate illustrant un plan de manière à configurer 4 triangles équilatéraux ayant pour côtés ces 6 segments.
                 Si on est obligé d'abandonner la recherche de ce problème sans solution dans le plan (qui est de dimension 2 : en bref, longueur, largeur) ; la vision consistant à décoller, à se mouvoir dans l'espace traditionnel (de dimension 3 : en bref, longueur, largeur, hauteur), aboutit de suite à la construction d'une pyramide triangulaire de type équilatérale formée des 4 triangles souhaités. N'est-il pas clair que l'organisme sans épaisseur se déplaçant sur un plan de dimension 2 ne peut pas avoir conscience de la notion de relief, inscrite seulement dans le système de dimension 3 ? ! ]]]

     Les mêmes se permettent de penser qu’ils pourront un jour établir le « paradis terrestre » ! Ils se prennent indéfiniment pour des dieux potentiels !

    -Ne se renient-ils pas comme des gosses immatures ? !

    -La plupart des homo sapiens qui n’ont pas eu le temps de se pencher sur le mode de fonctionnement des 3 cerveaux (reptilien, mammalien ou des émotions, néocortical) ont-ils des idées sur ce qu’ils sont vraiment ? Se connaissent-ils ?  !

     LES REVOLUTIONS du 20ème siècle, construites sur la base de l’homo sapiens « rationnel binaire», étaient évidemment vouées à l’échec.

    M. Mélenchon, M. Besancenot, n’ont pas du tout tiré la leçon de ces naufrages ! Pour eux, tout est inlassablement « fastoche » ! Il suffit de prendre là où il y a trop ! Ils en sont restés aux problèmes de l’eau réglés par Archimède !

    Il faudra attendre l’ère nouvelle pour que les gens évoluent.

    Après ce terrible bouleversement, ils prendront conscience qu’ils peuvent agir sur l’activation des trois parties principales du cerveau (Le cerveau primitif ou reptilien qui s’occupe de la survie et de la reproduction ; le cerveau mammalien ou des émotions qui gère la mémorisation en affectant aux événements enregistrés un coefficient selon le ressenti plus ou moins agréable ou désagréable, les conditionnements, le pilotage automatique, le surmoi, la quête du bien être ou plaisir basique selon une procédure analogique ou en fonction de ses souvenirs ; le néocortex qui anticipe, imagine, prend du recul, compare, abstrait, symbolise, réfléchit ou analyse).

    Le « principe de plaisir » ne sera plus privilégié au détriment du « principe de réalité » (comme le soulignait Freud vers les années 1920)

    Ils apprendront à réfléchir « logiquement », en commençant par définir correctement le « référentiel global » dans lequel ils vont opérer, en tenant compte des « sous référentiels » possibles ayant des intérêts contradictoires.

    Ils s’émanciperont de la géométrie euclidienne et de ses droites « croissant » « toujours plus » (t. p.) !

    Ils assimileront la notion vitale du « cycle de la vie » et réfléchiront sur l’aménagement de toutes les séquences ; sur son sens ; sa nécessité et donc son intégration dans un espace de dimension supérieure dépassant leurs petites limites mentales, etc.

    -Ils reverront la portée des rôles de la symétrie, des dimensions, de l’inhospitalité de la Terre, des entrechocs du Cosmos, des monstruosités diverses, etc., avant de les désamorcer puis « digérer » !

    Alors seulement l’expression « La dignité humaine » prendra son sens, ne sera plus une idée constituée par un ensemble de mots d’homo sapiens.

    La « qualité » prévaudra sur la « quantité ».

    On ne trahira plus pour survivre !

    On décidera de la longueur du séjour terrestre et cherchera, avant tout, à partir « dignement » en tant qu’« homme vrai » et en douceur, sous anesthésie par ex. !

    Avant de terminer, des précisions sont indispensables si on désire ne pas accuser inconséquemment l’homo sapiens !

    Dans le titre, le terme « contenté » n’est qu’une provocation volontaire !

    Le « pauvre », il fait ce qu’il peut ! Et il ne peut pas plus !

    -On sait depuis 2005 que son génome se différencie de celui du chimpanzé d’environ 1 % !

    -Que demander à une sorte de « bonobo boosté » qui se croit le chef-d’œuvre de l’Univers ? !

    C’est  un être fractal, c. à d. qui ne peut évoluer mentalement : la preuve est objective !

    -Les philosophes de l’Antiquité n’ont-ils pas encore toutes leurs places ? !

    -Et ceux des siècles suivants ont-ils révolutionné le Monde ? ! Notamment ceux des 20ème et 21ème siècles ? !

    -Les scientifiques ne jouent-ils pas t. p. aux apprentis sorciers sans s’occuper du reste, de l’environnement, parce qu’ils sont « humanistes » (Rappel : des dieux en perspective !)

    André Malraux qui n’était pas un philosophe mais plutôt un homme engagé et un visionnaire n’a-t-il pas  envisagé lucidement notre avenir en déclarant « Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas » (En traduisant « spirituel » par « néocortical » et « ne sera pas » par « ne se terminera pas dans la continuité ») ? !

    ****La fin de l’aventure de DSK (en 2011) ne pourrait-elle pas préfigurer celle de notre civilisation judéo-chrétienne-musulmane-rationaliste-capitaliste ? !

    L’ homo sapiens est doté d’un « néocortex » analytique mais celui-ci est souvent réquisitionné par le surpuissant « cerveau des émotions » « toujours plus » sollicité (Et donc entraîné, hypertrophié !) par les concepteurs (drogués eux-mêmes au t. p.) de la Société de consommation t. p. ! Il tourne en rond et, inéluctablement, se mordra bientôt la queue et périra !

    Comme DSK a été victime de la non maîtrise de son cerveau des émotions, comme notre civilisation ne pourrait-elle pas se désintégrer suite à une accumulation d’imprudences et de bêtises t. p. dangereuses, délétères ?!

    D’un autre angle de perception, en relativisant, ce résultat ne sera qu’une des applications des règles découvertes par Darwin : la complexification via la mutation (après un moment de discontinuité) !

    Dans cette optique, les enfants d’aujourd’hui, s’ils se voulaient « positifs », pourraient remercier leurs parents en leur expliquant qu’ils auront la chance exceptionnelle :

    1) de vivre en direct et de participer à la fin de cette civilisation,

    2) s’ils font partie des quelques survivants, d’être les initiateurs ou les pionniers de l’ère prochaine !

    Dans ce registre, tout ne devrait-il pas être un encouragement à la procréation ? !

    N. B. 1) Des scientifiques (notamment un mathématicien se servant des fractales) ont entrepris une étude sur l’évolution à travers l’Histoire de la Terre et ont abouti en l’an 2000 à une hypothèse.

    « Si nous suivions les schémas évolutifs des dinosaures, des rongeurs, des chevaux, des primates, des échinodermes, des tremblements de terre, des krachs boursiers, etc., nous devrions rencontrer probablement avant 2080 la transformation la plus importante que toutes celles que l'homme moderne a connues depuis son apparition  ; ... les changements qui en découleraient pourraient affecter globalement l'arbre évolutif … » (Ndlr Si nous étions des êtres fractals …)

    N. B. 2) En termes de probabilité, étant donné nos limites mentales, rien ne tend à prouver que la mort débouche sur le néant ! Au contraire puisque, sinon, toute la construction de l'Univers (si hyper complexe) se réduirait à un non sens absolu ... incommensurable cette fois, à coup sûr ! 

     

     

     

     

     

  • Nous sommes des êtres fractals, prédéterminés, en fin de cycle (

     

    Nous sommes des êtres fractals ! Donc globalement prédéterminés. Notre cycle se termine avant 2080 !

    Au 21ème siècle, des constats aussi significatifs qu’occultés, refoulés, conduisant à l’hypothèse 2080 !

    2000, 2005, 2007, 2011, des dates significatives ? ! 

    (Le masculin neutre sera utilisé)

    Formulée en l’an 2000, l’hypothèse 2080 paraissait invraisemblable puisque :                   - reposant sur notre incapacité d’évoluer, de nous dépasser, de nous transformer !             -  impliquant notre caractère « fractal » !                                  

    ***Si vous ne l’aviez toujours pas découverte…, elle est consignée dans un ouvrage « Les Arbres de l’évolution » relatant une enquête statistique sur l’évolution à travers les âges de la Terre (à partir d’un panel d’animaux et plus …) et menée par L. Nottale, J. Chaline, P. Grou.

    (En consultantInternet, vous trouverez … probablement avant 2080…, « la transformation vers laquelle nous tendons est plus importante que toutes celles qu’a connues l’homme moderne depuis son apparition… mais n’est en rien… d’un niveau comparable aux grandes mutations… »)

    En 2005, une occasion exceptionnelle aurait pu nous inciter à faire le point sur ce que nous étions réellement, à évacuer les nombreux mythes tendant à nous définir, tel « L’homme a été créé à l’image de Dieu » (Genèse Ch. 9.6).

    Le résultat de l’étude comparative de notre génome et de celui du chimpanzé (révélant ou confirmant une différence voisine de 1 %) fut enterré à l’unanimité par les croyants et les rationalistes ! L’image du « bonobo boosté » apparaissait inconcevable !

    en 2007, M. Sarkozy, avant son élection présidentielle, déclara à M. Onfray (philosophe à la mode) « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même »(V. sur Internet  Michel Onfray : Dans la peau de Nicolas Sarkozyen toute impunité !

    Ni Me. Royal, ni les journalistes, ni les Français (e)s ne lui reprochèrent de se raccrocher à l’omniprésence et  omnipuissance d’un « Dieu » comme les singes aux branches ! (Dans son esprit, il suffit d’écouter et de suivre son instinct et son intuition !)

    Effectivement, il ne mentit pas, gouverna ainsi ! Et avec quel succès ! Sauf qu’oser affirmer en 2011 : « Ce n’est pas de ma faute si la crise s’est déclenchée en 2008 » consiste aussi à dévaloriser ce Dieu (en tant que pièce centrale de l’architecture), à avouer qu’il a perdu son pouvoir et intérêt ! Dans ces conditions, pourquoi le réélire en 2012 ? !

    En 2011, l’affaire DSK aurait pu servir de catalyseur, libérer la parole des femmes, faire émerger l’influence dévastatrice et parfois délétère de la puissance du « cerveau des émotions » si elle n’est pas maîtrisée, à fortiori si les rôles des trois composantes du cerveau homo sapiens ont été délaissés puisque occultés (ou presque).

    -Bizarrement, quels que soient les articles, notamment féministes, jamais (jusqu’à ce jour !), la non maîtrise du cerveau des émotions, ne fut placée en exergue alors que celle-ci  influence en permanence tous nos comportements, a été le ressort de l’épanouissement de la Société de consommation avant d’être en train de devenir « toujours plus » la raison de sa perte ou suicide !

    Celle-ci n’intervient-elle pas dans le fait qu’une femme meurt tous les 2 ou 3 jours suite à des violences conjugales en France en 2010 ! Et dans les ~ 75 000 viols (parmi les ~ 190 000 tentatives) ? !

    -Les parents abordent rarement ce sujet avec les enfants

    -Les enseignants n’en parlent pas à l’école primaire, ni ensuite (Ou si peu) ! Alors que sa mise en relation avec l’ensemble de nos agissements devrait être une constante !

    -Les soi-disant intellectuels, philosophes, professeurs, préfèrent évoluer à l’aise dans l’Establishment plutôt que de se « mouiller » en enfreignant la bienséance ou l’art de vivre en rond !

    -Les spécialistes en neurologie, a priori, continuent leurs recherches et se sentent plus en sécurité dans leur tour d’ivoire !

    Casser le moule de la Société de consommation ! Vous n’y pensez pas ! Oh sacrilège !

    -Pourtant, il y a plus de trente ans déjà, M. Henri Laborit (1914-1995), un biologiste renommé, créateur, écarté du Nobel parce qu’anticonformiste, lauréat du prix Lasker, philosophe pendant ses loisirs, avait repris la théorie des trois cerveaux de Mac Lean et largement vulgarisé ses conséquences dans des livres… V. par ex. « Éloge de la fuite » (des normes sclérosées et sclérosantes !), « Biologie et structure », etc.

    Toujours est-il que si les mâles savaient maîtriser ou contrôler leurs pulsions affectives générées par le « cerveau des émotions » et le « cerveau reptilien » (ou primitif) activant l’instinct de survie, de reproduction, tout se passerait autrement !

    Rappel. En bref,le « cerveau des émotions »  mémorise, enregistre les divers événements en leur attribuant une composante + ou – agréable/désagréable ; s’occupe du pilotage automatique (habitudes, conditionnements, surmoi, etc.) ; est chargé de la quête du plaisir selon une procédure analogique (en fonction de la boîte de données personnelles).

    La dotation d’un « néocortex » constitue le privilège fondamental qui nous est accordé. Il permet l’accès à l’anticipation, l’imagination, l’analyse, la prise de recul, la comparaison, l’abstraction, la symbolisation, etc. !

    À décharge, l’usage courant du « néocortex » se limite au cartésianisme « binaire », réducteur, rapidement stupide dès que poussé trop loin ! Voir tous les doctrinaires, idéologues, révolutionnaires, fanatiques, etc. !

    N. B. 1968 sera considérée par les historiens de la prochaine civilisation comme la date du début de la fin de notre Civilisation, comme le symbole du début de la transgression des normes sclérosées et sclérosantes.