A) D’ABORD DES CONSTATS
1) Tout n’est-il pas en mouvement, ne s’entrechoque-t-il pas, ne se mange-t-il ou ne se rejette-t-il pas ? ! Donc ne change-t-il pas ? ! (Exit le Père Noël et autres fées !)
(J.-F. Kahn signalait : « Tout change parce que rien ne change ». F. Hollande prédisait en 2012 avec 5 années de décalage « Le changement, c’est maintenant » !)
Les particules n’entrent-elles pas en collision ? Comme les astres ? Les trous noirs n’absorbent-ils pas des étoiles ? [[[V. Internet : Cette vidéo d'un trou noir est sublime (et de nouvelles ... www.slate.fr/story/112273/etoile-trou-noir-video5 janv. 2016 - Un aperçu du phénomène d'absorption d'une étoile par un trou noir | via Nasa. Une étude publiée dans le ...]]]
Qu’il y ait un Dieu ou non, « Cela ne fait rien à l’affaire » aurait chanté Georges Brassens !
2) Ce Monde est cyclique (Naissance-Mort), évolutif, se complexifie au fil des millions d’années, parfois après des moments de discontinuité, voire de rupture, via des mutations !
(Nonobstant les proclamations des Créationnistes ou autres histoires racontées par dit(e)s croyant(e)s en P, Q ou R, ils/elles ne pourraient pas vivre en chevauchant des dinosaures, etc. ...)
3) Dans le Monde vivant, tout est axé sur les chaînes alimentaires, les écosystèmes avec ses agents de dégradation et désagrégation
B) UNE ÉBAUCHE DE PRÉSENTATION en 5 OU 6 QUESTIONS !
1) Que peut-on associer au mot « MANQUE(S) » ? !
La réponse ne sera-t-elle pas du type : « Des tas de « trucs » mais aussi, en priorité, LA VIE » ? !
En effet, sans aucun besoin (manque), en particulier d’air, de nourriture, de liquide, de chaleur, de sommeil, etc., pourquoi réagirions-nous, nous animerions-nous ? ! Vivrions-nous ? !
La vie fœtale n’est pas du tout un paradis idéal puisque l’organisme croît en s’alimentant et en suivant un programme évolutif extrêmement défini.
2) Que « fait » un(e) enfant puis dit(e) adulte ? !
Fragile, démuni(e), mais muni(e) d’un instinct de survie, n’est-il/elle pas obligé(e) de découvrir le milieu dans lequel il/elle a débarqué, de chercher à comprendre ce qui l’entoure, de réagir en repoussant les obstacles et dangers, voire en les contournant, les vainquant, les dépassant ? !
3) Ce processus ne ressemble-t-il pas à celui des « JEUX » ? !
Ne s’agit-il pas d’entreprendre des actions, d’envisager des tactiques puis des stratégies pour LUTTER ET « GAGNER », « VAINCRE », « ÊTRE PLUS FORT(E) QUE LA/LES ADVERSAIRES ou ENNEMI(E)S ? !
En cas de victoire, ne la fête-t-on pas ? !
Après une perte, échec d’un jour, ne repart-on pas vers des nouvelles aventures ou parties ou duels ou épreuves ou confrontations, etc. ? !
4) Quand un JEU est-il considéré comme crédible ? !
Si on a une chance sur deux (V. 50 %) de gagner ou perdre (V. l’exemple du lancer d’un dé où l’on gagne ou perd selon que le nombre qui sort est pair ou impair), l’intérêt est médiocre.
Si la proportion est trop faible ou trop forte, le jeu n’a pas la cote.
En introduisant cette hypothèse, on s’est rendu compte, par des moyens détournés que le « JEU DE LA VIE » est intégré « normalement » quand cohabitent environ 20 % de gagnant(e)s bénéficiant de 80 % des ressources. Dans ce cas, les perdant(e)s d’une période vivent et dans la résignation et dans « l’espoir » de s’en sortir, de se refaire, « un jour » !
Cette évaluation a été le produit empirique d’une observation très pragmatique d’un économiste Vilfredo Pareto à la fin du 19ième siècle : En France et dans les pays voisins, approximativement 20 % de riches bénéficiaient de 80 % des ressources.
Cette règle des 20/80 a été ensuite reprise dans de nombreux domaines (Le commercial, l’industriel, etc.) parce que s’appliquant efficacement, c. à d. rapportant de l’argent selon l’utilisation de la forme ou la proportion 20/80 des programmations, des investissements ... !
Mise en équation, elle a été aussi validée dans la physique des fluides, des flux ! Et mathématisée sous le label : « Distribution de Pareto »
5) Le concept de SYMÉTRIE échappe-t-il au thème commenté ?
Il est clair que les « gosses », les adolescent(e)s, ne sont pas conduit(e)s par ce genre de préoccupation !
Mais, en prenant plus de recul, en parvenant à ce qu’on nomme la « maturité », l’âge mental adulte, en activant le néocortex pour tenter « d’analyser » un peu mieux les multiples situations qui surgissent (Le réseau des émotions, beaucoup plus rapide, en quête du « bien-être » basique ou/et sécurité ou/et plaisir du 1er degré, etc., procède par « analogie », en relation avec ses souvenirs positifs et négatifs), on se rend compte que le sens d’un mot exige l’existence de sa négation, voire de son symétrique. Le « grand » suppose le « petit », le « léger », le « lourd », etc..
(Bon /Mauvais), (Beau/Laid), (Bien/Mal), (Bien-être/Mal-être), (Sécurité/ Insécurité), (Bonheur/Malheur), (Vie/Mort), constituent des couples indissociables par essence !
Si le « x » et le « non x » vont de pair et souvent le symétrique, qui s’en soucie ? !
Les homo sapiens ne passent-ils pas leur temps à courir vers le « + » en écartant, rejetant, niant, le « - » comme de s »adulescent(e)s ? !
6) SI JEU IL Y A, ne se cache-t-il pas « des choses » ? !
L’existence d’un JEU ne suggère-t-elle pas celle d’une entité créatrice ? !
Il est vrai que les athées et rationalistes déclarent le plus sérieusement possible que « TOUT EST SORTI DE RIEN » ! « Élémentaire, mon cher Watson ! »
OK ! Tant qu’ils/elles ne sont pas agressifs/ives, laissons les vaquer en paix !
Quoique ! Ne sont-ce pas les rationalistes scientifiques qui détruisent « toujours plus » l’environnement dans la Société déterminée par l’addiction « Toujours plus » ? !
Il est beaucoup plus simple, si on ne se croit pas « créé(e) à l’image de Dieu » ou « un dieu en devenir » de se contenter du statut d’homo sapiens à l’intelligence très limitée, donc incapable de saisir et résoudre l’énigme ou le mystère de l’Univers ! (D’autant plus qu’on a montré en 2005 que notre génome ressemble à 1 % près à celui du chimpanzé !)
Il ne s’agit pas de parier comme Pascal sur l’existence d’un Dieu mais de souligner qu’une fois un « Jeu » terminé (V. ici les décès et réincarnations -v. après-), les participant(e)s, les perdant(e)s comme les gagnant(e)s, se retrouvent à égalité, dans l’équilibre !
Impossible d’aller plus loin sans fantasmer !
Par similitude, un spectacle théâtral ne se révèle-t-il pas en tant que chef-d'œuvre par la richesse, la diversité, la multiplicité de tous les « bons » et « mauvais » rôles ? Et ce qui se passe dans les coulisses a-t-il un rapport avec le jeu de scène ? Attribue-t-on nécessairement le rôle le plus facile à l'acteur le plus doué ?
Étant donné que plusieurs témoignages consignent la présence de réincarnations, à tout hasard, je serais incité à imaginer un Système de réincarnations qui aurait le mérite d’être « logique » et « compréhensible » ! (Mais sa simplicité pourrait être précisément son défaut !)
Sans avoir à évoquer les notions bouddhistes ou ésotériques, en reprenant la formule : « le plus simplement du monde », toute personne, en fonction de ses caractéristiques de départ, aurait à parcourir son trajet terrestre, à se réincarner de manière à terminer son cycle sans aucun manque (conscient et inconscient) autre que la curiosité l’incitant à accéder au cycle suivant ou l’Après-vie.
L’Être qui garde à l’esprit qu’une dite « qualité » va de pair avec son contraire, que « TOUT EST ÉTUDIÉ POUR ... » ressent-il/elle encore l’envie de voyager, d’aller voir ailleurs pour atteindre le soi-disant Graal ? ! De persister à surfer sur le superficiel ? !
Xyzabcd ... Pierre Payen (Dunkerque)