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absurde - Page 2

  • Le cycle de la vie peut-il être compréhensible ? !

    Ou : La vie peut-elle ne pas épouser la forme d’un jeu mystérieux ? !

    Ou : La vie des homo sapiens peut-elle être différente ? !

    (Le masculin neutre sera employé)

    A) D’abord, la capacité  de notre petit cerveau est insuffisante pour démystifier la vie.

    Depuis 2005, on sait que notre génome se différencie de celui du chimpanzé d’environ 1 %.

    Si notre néocortex était suffisamment opérationnel, n’aurions-nous pas profité de l’occasion pour mettre les horloges à l’heure, atterrir enfin, arrêter de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas du tout, remiser la parabole chrétienne (ayant séduit les enfants que nous sommes comme l’histoire du Père Noël) : « L’homme a été créé à l’image de Dieu » à sa place initiale dans le recueil de contes et légendes appelée : la Bible ? Qui oserait le contester ? 

    Il était clair que, de la part des croyants animés par leur foi, c. à d. par les besoins de réassurance, de bien être, gérés par le « cerveau des émotions », il n’y avait pas beaucoup à espérer.

    Mais pour la première fois, les rationalistes classiques (cartésiens) ont communié un instant avec les « éclairés par Dieu », le temps de décider à l’unanimité d’enterrer ce résultat inconcevable, insupportable ! Finalement, cette dérive n’est pas si étrange … !

    Ne se sont-ils pas contentés de symétriser la parabole précédente en la transformant en : « L’homme est un dieu en devenir » (Le D étant réduit au minuscule d !) ? Ne prolongent-ils (« À l’insu de leur plein gré ») pas le christianisme ? ! Le dualisme ne s’est-il pas métamorphosé en « principe binaire » ou « principe du tiers exclu » (1/0 ou Vrai/Faux) ? !

    La conséquence n’est-elle pas flagrante ? ! Peuvent-ils pénétrer dans le monde de l’infiniment petit ? ! Donc dans le monde du vivant ? ! La mécanique quantique n’intègre-t-elle pas le principe contraire du « tiers inclus » ! ! ! Exit la domestication future de la Nature et l’établissement du paradis terrestre ! ! !

    Encore plus amusant, ils ont tous étudié les maths, les espaces vectoriels, démontré qu’un élément défini dans un espace E de dimension « n » ne pouvait rien imaginer concernant l’aménagement d’un espace F incluant E (Plus grand que E) et de dimension « n+1 » !

    En se reniant, sans aucun scrupule ou en toute inconscience (« Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » Luc 23.34 ! Ou Freud … !), ils persistent à se dessiner comme les chefs d’œuvre de l’Univers …, donc de dimension extrême ! ! !

    En passant, les homo sapiens ont contribué implicitement à confirmer leur caractéristique « fractale » (La tendance à la répétitivité dans l’absence d’évolution !).

     

    B) Le raisonnement par l’absurde conduit rapidement à la réponse.

    Supposons que les règles de la vie soient « rationnelles », donc  « binaires » puisque notre cerveau n’est à l’aise que dans ce registre …, ne se retrouverait-on pas dans un scénario ressemblant à celui, par ex., d’un « Jeu d’échecs » où les plus forts gagneraient forcément, « logiquement » et indéfiniment ? !

    Les notions de « chance », « d’espoir » ne perdraient-elles pas leurs valeurs et forces (Celles qui incitent à l’action alors que la situation semble désespérée) ? ! Sans elles, tout ne serait-il pas plus que perturbé ? ! Le Jeu en vaudrait-il alors la chandelle ? !

    Ne reviendrait-on pas au statut des mammifères ne disposant pas de néocortex imaginatif mais d’un cerveau des émotions en quête de sécurité …, s’arrangeant d’un système hiérarchique naturel, ne cherchant pas plus loin ? !

    La mort serait programmable ou programmée, il n’y aurait plus de mystères, d’accidents, de catastrophes ! Et la loi du plus fort s’appliquerait systématiquement …

    ***L’ensemble ne serait-il pas à l’opposé des combinaisons des ingrédients qui font de certaines pièces de théâtre des « chefs-d’œuvre » ? !

    Ne serait-ce pas la richesse, la diversité, la multiplicité de tous les « bons » et « mauvais » rôles qui concourent entre eux, qui en sont l’origine ? ! Ce qui se passe dans les coulisses a-t-il un rapport avec le jeu de scène ? ! Attribue-t-on nécessairement le rôle le plus facile à l’actrice ou l’acteur la/le plus doué(e) ? !

     

    C) La structure d’un Jeu hypersophistiqué où chacun doit, sinon inventer, adopter plus ou moins des règles aléatoires et essayer de survivre, de tracer son chemin, ne rapprocherait-elle pas, après réflexion et méditation,  plus de la réalité concrète ?

    Les probabilités se distinguent-elles de celles définies en mathématiques ?

    La distribution mathématique de Pareto ou règle des 20/80 ne correspond-elle pas fréquemment aux bilans observables ? (V. sur Internet …)

    L’intention n’était pas de détailler ou d’approfondir mais de soulever (peut-être ?) quelques remises en cause de conditionnements ….

     

    Ma position est simple, voire simpliste !

    Nous ne sommes pas des « hommes vrais » mais seulement des homo dits sapiens (Sages !)

    Nous ne nous connaissons pas mais jouons les prétentieux comme, parfois, des adolescents …

    Je ne conçois pas que l’Univers ne cache pas « des choses » ( !), que toute cette construction se résume à un objectif : quelques années de vie au milieu de l’insécurité, parfois dans la souffrance, voire l’enfer terrestre (V. les contrées dites défavorisées !), qu’il n’y ait pas un après-jeu de la vie …, un rééquilibrage après la sortie de ce cycle de vie qui ne peut pas être structuré autrement qu’en Jeu … sans perdre son « charme », ses « bons joueurs »,etc.

    Et comme mon mental est plus que limité (V. les ~1 % !), il est plus qu’évident, à moins de … ( !), que je ne puis absolument pas affirmer que la vie échoue dans le néant !

     

    Un supplément.

    Supposez que vous incarniez la plus belle femme « néocorticale », c. à d. à l’inverse des homo sapiens « normaux » dépendant des cerveaux reptilien et des émotions (Les deux composantes anciennes …. V. sur Internet, par ex. « Les trois cerveaux »)

    Comment seriez-vous obligée de réagir, de vivre ? !

    - En permanence, la plupart des dits hommes (non inhibés !) vous dragueraient …

    -Les femmes vous jugeraient en tant que dangereuse rivale susceptible de détourner les yeux de leurs maris ou/et compagnons du moment.

    N’ayant aucune envie d’entrer dans le jeu de la séduction et des aventures émotionnelles, n’auriez-vous pas tout intérêt à tenter de demeurer la plus anonyme possible en choisissant des vêtements unisexe tels les survêtements sportifs de couleur neutre et dissimulant vos formes, en évitant toute mise en exergue via le maquillage ? !

    Cette apparence serait-elle si intéressante qu’à première vue ? ! N’engendrerait-elle pas un pesant ou haut danger de perdre, sinon son âme, le sens néocortical ou authentiquement « humain » de la vie ? !

    Xyzabcd …

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le destin des humanistes.

     

    Ou : La spiritualité ne se profile-t-elle pas  « toujours plus » !

    Ou : La prédiction de M. André Malraux « Le 21ième siècle sera spirituel ou ne sera pas » ne deviendra-t-elle pas « toujours plus » d’actualité ? !

     (Le masculin neutre sera employé)

     

    2  Abords.

    Le 1er, long (11 pages).

    Le second, court, sans fioritures inutiles insérées pour faire mieux passer l’idée que notre cycle est en train de se refermer, est situé à la fin.


    Ne suffirait-il pas de traduire « spirituel » par « néocortical » pour en saisir toute sa justesse ? !

    ***Qui oserait prétendre que les homo dits sapiens (Soi-disant sages ! Ou h. d. s.) ne sont pas menés « par le bout du nez » par le « cerveau des émotions » (Quand ce n’est pas le cerveau reptilien !) ? !***

    En enfonçant le clou inutilement, l’expression « Société de consommation » n’a-t-elle pas été remplacée par « La Société « toujours plus » (t. p.) qui souligne l’entrée dans la dépendance ou l’addiction …

    1)      Ne se conduit-on pas comme des enfants ou ne marche-t-on pas t. p. sur la tête ? !

    Les exemples les plus anodins ne se surgissent-ils pas à tous les coins de rues et à toute heure  ? !

    En ce moment, la mise sur le marché de l’Iphone 5 d’Apple (La Pomme) auprès de ses Poires ne fournit-elle pas un excellent indice ? !

    J’écoute le matin le show de Canteloup sur « Europe 1 » (8h45/9h) … Juste après, M. Morandini a l’air très content d’annoncer le premier la Médiamétrie (Mesure d’audience) de la veille! En quoi peut-il être intéressant d’apprendre que x millions de téléspectateurs/trices se sont regroupé(e)s comme des moutons pour regarder tel navet ou jeu ou fiction ou truc ? !

    M. Allègre, après avoir décrété de dégraissement du « mammouth », contesté le rôle des h. d. s. dans le réchauffement de la température, promeut l’exploitation des gaz de schiste en dénonçant la faute consistant à ne pas suivre les USA qui investit tous azimuts dans ce domaine ! Pour lui, il n’ya pas de problème … : « Ya qu’à »  l’extraire « proprement » ! « Élémentaire, mon cher Watson ! »

    M. Attali, tout aussi surdoué, se félicite que 100 milliards de naissances se soient déjà produites (V : Cent milliards  de naissances Express le 03/09/12). L’article se termine par : « L’humanité commence. N’en gaspillons rien »

    Rien ne s’attarde la notion de « cycle » de la vie ! Sur son aménagement « intelligent » ! ! ! Sur la « positivation » de la mort, sur son sens ! ! !

    N’est-on pas obligé de constater que tout va t. p. vite, dans des ampleurs t. p. énormes et « toujours moins » maîtrisables, donc de manière  potentiellement t. p. dangereuse ou/et destructrice ? !  Que les dettes suivent la même courbe ? ! Que la contradiction entre le désir de vouloir  t. p. (géré par le cerveau des émotions) en possédant toujours moins d’argent, de richesses ou de ressources, est t. p. objectivement  préoccupante, suicidaire ? !

    Nenni ! Tous les dominants, décideurs, politiciens,  partent œuvrer le matin avec le filet à papillons  (Et en promettant …) pour attraper par tous les moyens des lépidoptères, (Faute de veines encore accessibles dans les mines exploitées) de CROISSANCE  !  Ne serait-ce que pour préserver le paiement des retraites !

    Tout ne se déroule-t-il pas comme si les locuteurs, tous plus savants que les autres, logeaient dans  le monde de la géométrie euclidienne (Euclide : ~ - 325, - 265 !) où toutes les  droites  « croissent » » continument et indéfiniment jusqu’à l’infini ? ! … Ou/et se complaisaient dans la nostalgie de la salle de classe avec beau cahier ligné, stylo, tableau, craie, équerre, Maître(sse), sonnette, récréation, etc. ? !

    En médecine, des sommités, invitées, se sont présentées à la TV et ont expliqué que les « coupeurs de feu » n’étaient que des charlatans… alors que dans certains hôpitaux, moins cartésiens, on téléphone systématiquement à ce personnage doué d’une faculté (non admise …) pour soulager les brûlés qui se présentent ! Les mêmes refusent le pouvoir hypnotique ! A priori, puisque aucun ne veut changer de position, peut-être est-ce parce que : « Plus on est de fous et plus on rit » !

    N’est-il pas enfantin ou … (A vous de choisir !) d’argumenter sur notre espèce  en l’analysant avec des propositions « binaires » reposant sur le « principe du tiers exclu » (Vrai ou faux !) alors que la mécanique quantique, la seule qui soit compatible avec le monde « vivant » se base sur le « principe du tiers inclus » ? ! Et de se vanter d’être « cartésien » ? ! Et de soutenir que tout ce qu’on n’appréhende pas, n’explique pas, n’existe pas officiellement, doit être nié ? !

    VOILÀ, BRIÈVEMENT, LE PROFIL DE LA PLUPART DES  « CHEFS (h. d. s.)» ! ! ! LES JEUX NE SONT-ILS PAS FAITS ? !

     

     [[[Une approximation réfutable ? !

     … Pourtant,   le    22 août,    le    Monde    a    épuisé    ses    ressources    naturelles  **

    « ENVIRONNEMENT - L'humanité vit «à crédit» à compter de ce mercredi 22 …

    Cette année, le jour «du dépassement» est ce mercredi 22 août. Selon les calculs de l’ONG Global footprint network, le monde a consommé en 234 jours les ressources naturelles produites par la Terre en un an.

    Plus de consommation, moins de production

    Ce qui inquiète le plus l’ONG, c’est que chaque année, la date du «dépassement» avance: elle était estimée au 21 octobre en 1992, au 3 octobre en 2002 et dix ans plus tard, la date a avancé de plus d’un mois. Les ressources produites par la planète sont consommées bien plus rapidement qu’elles ne sont produites, s’alarme l’ONG, qui compare les besoins croissants de l’humanité à la disponibilité décroissante des ressources.

    Ainsi, en 2008 l’humanité consommait 2,7 «hectares globaux» par personne en moyenne, alors que la Terre ne pouvait supporter que 1,8 hectare par habitant. Les plus gros consommateurs de ressources sont le Koweït et les Emirats arabes unis, dont chaque habitant utilise 11,68 hectares, tandis que la France, au 23e rang des pays gourmands, consomme 70% de ressources de plus qu’elle n’en produit. … Si tous les habitants de la Terre imitaient les Français, notre empreinte écologique serait alors équivalente à 2,77 planètes. … De Audrey Chauvet]]]

    En 2050, tous végétariens !   Le Point.fr - Publié le 05/09/2012

    Selon une étude récente, la planète est condamnée à ne plus consommer de viande d'ici à 40 ans.

    La production de viande consommant trop d'eau, d'ici à 2050 le végétarisme devra s'imposer. © Fabrice Lerouge / AFP

    À l'occasion de la conférence mondiale annuelle sur l'eau du 26 août 2012, les conclusions des scientifiques sont tombées : d'ici à 2050, les hommes vont devoir passer au régime végétarien. Par souci de santé ? Absolument pas. Par souci d'énergie. L'équation est simple : dans près d'un demi-siècle, les êtres humains seront deux milliards de plus. Pour nourrir ces bouches supplémentaires, l'élevage d'animaux doit augmenter en proportion. La chute est là : les végétaux utilisés pour nourrir ces troupeaux de protéines nécessitent de trop grandes quantités d'eau. Quelle solution ? Mettre les hommes à la diète verte !

    Et aussi : La surpêche entraînerait la disparition complète du poisson de mer pour 2048 selon un rapport publié en novembre 2006 dans la revue "Science".
    Déjà certaines espèces sont en voie d’extinction. Des associations environnementales comme Greenpeace tirent la sonnette d’alarme en demandant aux consommateurs de ne plus acheter certains types de poissons et aux pêcheurs de limiter leurs prises afin de permettre aux stocks de se reconstituer.

     

    Changement climatique : le prix des aliments de base pourrait doubler d'ici vingt ans

    Le Monde.fr avec AFP | 05.09.2012

    Bas du formulaire

    Avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes qui l'accompagnent (sécheresses, inondations et ouragans), les prix des aliments de base pourraient doubler dans les vingt prochaines années (par rapport à 2010), prévient l'organisation Oxfam dans un rapport publié mercredi 5 septembre 2012.

    Comment des êtres de la dite élite, de l’Establishment, qui ne sont pas stupides,  peuvent-ils tenter d’abuser t. p. le peuple ? ! Comment évaluent-ils ces personnes ? ! Ne serait-ce pas de la même façon que les politiciens qui proclament : « Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles », c. à d. en sous-entendu « pour plus imbéciles qu’ils ne sont » ? !

    *Peut-on réclamer, se battre pour obtenir que chaque Terrien vive encore mieux que ce 22 août 2012 en France sans se mordre la queue ? !

    ** La naïveté de ces stratégies, par association d’idées, ne ressemble-t-elle pas au système pyramidal d’escroqueries conçu par Madoff  ? !

    *** Ceux qui se moquent des gogos qui ont été piégés par cet escroc ne confondent-ils pas allègrement la paille et la poutre ? ! Ne s’efforcent-ils pas d’élever t. p. le même « système pyramidal » mais à la puissance « n » ? !

    **** Serait-ce parce que la preuve par 9 est trop éclairante, aveuglante ? ! La réponse apparaît en filigrane dans le chapitre 2.

    Les pollutions résultant de cette dite « croissance » n’ont même pas besoin d’être évoquées puisqu’on s’aperçoit en permanence que les dégâts évoquent t. p. la forme de métastases cancéreuses envahissant toute la planète …

    2)      Heureusement, cette situation peut être lue d’un autre angle de vue beaucoup plus optimiste !

    Ce diagnostic, à coup sûr ( !), devrait plaire à tous ces soi-disant malins qui, à la moindre opportunité, pratiquent par réflexe la méthode Coué, se raccrochent à la représentation du verre à moitié vide ou plein !

    *Quel a été le véritable ciment de la construction des civilisations jusque maintenant ? !

    Ne serait-ce pas « La peur de la mort » animale et l’instinct de survie ou de conservation qui est activé par la partie du cerveau la plus primitive ou reptilienne ? ! D’où l’institution de l’esclavage tant qu’il a été rentable puis le système d’exploitation industriel du h. d. s. par le h. d. s.

    Ceux-ci n‘ont demandé que des règles bien établies pour pouvoir se rassurer … D’où, au départ, des déesses, des dieux, des démons avant une réactualisation moins incohérente, donc plus satisfaisante, unitaire : celle des religions !

    Tant que l’éducation a été confisquée par les « Maitres » (Seigneurs et Nobles), tant que les médias ont été bâillonnés, les « conditionnements » ont joué pleinement leurs rôles !

    Fin 21ième siècle, en Occident, les découvertes et les applications scientifiques, mirent à bas les principes moraux d’obéissance … 

    Si on suggérait que, peut-être, à l’opposé, le monde musulman s’est recroquevillé sur le Coran et l’islam (La soumission …) depuis le Moyen-âge, que les sourates ne baignent pas à chaque instant dans l’amour et la miséricorde, ne risquerait-on pas de tomber sous le coup d’une fatwa ? Non ! Leur devise n’est-elle pas celle du christianisme des siècles des guerres de religion, de la St-Barthélémy, de l’Irlande : « Plus tolérant, on meurt » ? ! Of course !

    * N’est-il pas limpide qu’une religion qui incite au meurtre ne peut qu’être une « pure » ( !) élaboration des cerveaux de l’émotion des h. d. s. ? ! (Avec les frustrations, les désirs de vengeance, les dérives nommées perversions, etc. : Voir l’Inquisition qui s’épandit en France et encore plus en Espagne pendant des siècles ! Mais le christianisme, bénéficiant de l’incursion du néocortex dans des activités incontestables …, n’en est tout de même plus là !)

    Quoique un M. Sarkozy assassinant une seconde fois Socrate, expliquant par conséquence directe qu’il suffit d’écouter les messages de Dieu, c. à d. de se fier à son instinct, ses intuitions (Et élu !) ; une Me Boutin (Présidente du parti des Démocrates chrétiens regroupant plusieurs millions d’électeurs) personnalisant un démoniaque et monstrueux visage de chef de l’Inquisition en venant insulter Me Sébire à la TV parce que malade et réclamant le droit de mourir « dignement » et en criant des propos du type « ~ Et alors, qu’est-ce qu’elle a ta gueule ?T’as pas vu la mienne ! Et est-ce que, moi, je me suicide ? » ; soient t. p. inquiétants … (D’autant plus que la Dame s’identifie avec une « bombe atomique », aime vivre nue chez elle en tant que demi-ange : v. sa déclaration à Frédéric Ferrer : « J'aime être nue, libre de mes mouvements. C'est mon côté direct. Et ça évite de se faire tailler des costards ! » V. Internet…)

    La date 1968 sera considérée par les historiens de l’Ère prochaine comme celle du début de la fin de la civilisation religieuse (Judéo-chrétienne-musulmane) …

     V. avant ! Entre les constantes imprégnées dans l’Inconscient collectif et les changements, n’y a-t-il pas tout un processus qui n’emprunte pas à la linéarité, aux droites croissantes continument et indéfiniment de la géométrie euclidienne abordée à l’école primaire … mais plutôt au principe de la discontinuité quantique, aux points de rupture … ? !

    À noter aussi, si on demeurait sceptique ou dans les bras d’un Dieu, que l’examen du Cosmos ou des particules du monde de l’infiniment petit ne révèle pas la tranquillité, la douceur, l’amour mais plutôt l’inverse !

    Et si dans un contexte t. p. délétère (Climat, eau, alimentation, tissu social, etc.), n’ayant plus Rien À Perdre mais Tout À Gagner …, t. p. de démunis (Les raptags) désorganisaient t. p. la société en menant t. p. de coups barbares, monstrueux, au milieu d’une Police t. p. débordée et inefficace ; cette « non peur de la mort » ne se transformerait-elle pas en son « talon d’Achille » ? !

    À décharge, il ne s’agit pas de critiquer les h. d. s. ! Ils se débrouillent comme ils peuvent !

    Ce n’est pas parce que les croyants et les rationalistes athées se sont réunis et ont communié ( !), en 2005, le temps d’enterrer dans un silence aussi total qu’assourdissant un bilan ressenti comme un blasphème inconcevable, que le 1 % (environ) de différence entre notre génome et celui du chimpanzé ne doit pas être pris répertorié ! Au contraire !

    C’était la dernière chance pour le h. d. s. de prouver qu’il n’était pas « fractal » (C. à d. répétitif dans l’absence d’évolution mentale), qu’il était capable de se remettre en question et de se dépasser !

    Au lieu de reléguer et de ranger l’antienne parabole chrétienne « L’homme a été créé à l’image de Dieu » et son prolongement symétrisé « L’homme est un dieu en devenir » (Le D étant réduit à la minuscule d) dans la boîte des Contes pour les 6-8 ans, de mettre les horloges à l’heure, de prendre conscience de ses limites, n’a-t-il pas préféré tout jeter, le bébé et l’eau du bain ! ! !

    « L’humaniste » n’est-il pas le h. d. s. qui accorde toute sa confiance en l’homme idéal défini par la religion, qui est prisonnier de sa culture …, qui lit sans l’accepter tout en l’acceptant (V. le « double bind ») les théories de l’évolution …. ? !

    L’un des mérites de la célèbre saga « La Bible » n’est-il pas d’annoncer tout de go « Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » !

    Dans tous les cas, si on peut condamner des êtres créés à l’image de Dieu, donc responsables, que réclamer à d’individus proches des « bonobos boostés » (C. à d. à 1 % près) ? !

    3)      Une seconde implication (encore plus formidable alors que négligée, voire oubliée puisque exigeant la coopération du néocortex) en découle : nous rentrons intégralement dans le champ d’investigation de Charles Darwin !

    Outre sa théorie de l’évolution …, il a observé maintes fois que lorsqu’une espèce se trouvait en danger d’extinction, souvent, un phénomène qu’il a nommé « Régulation naturelle » se manifestait et, par l’intermédiaire d’un élagage ou écrémage intense et fulgurant, proposait aux survivants l’inauguration d’un nouveau « cycle » … Un cas récent illustre cette affirmation : Vers les années 50, l’épidémie de la myxomatose qui a décimé les lièvres et lapins a permis à 10 % d’entre-eux de repartir d’un bon pied et immunisés !

    Pourquoi le futur sort des  h. d. s. ne s’inscrirait-il pas dans cette éventualité ? !

    *En adoptant un instant la psychanalyse, pourquoi dramatiser ? Freud nous a montré que notre attitude n’est pas aussi bizarre qu’on puisse conjecturer … « Rien de nouveau sous le soleil » !

    Vers 1920, n’avait-il pas relevé que, comme des adolescents, nous avions tendance à suivre le « principe de plaisir » (Sous l’emprise du cerveau des émotions) au détriment du « principe de réalité » (Requérant l’analyse du néocortex) ? ! Que les adolescents qui ne s’écrasaient pas sur le mur des réalités, qui parvenaient à le transpercer, ne se métamorphosaient en adultes qu’en  en tuant symboliquement le « Père », c. à d. en s’affranchissant des anciennes normes surannées, sinon obsolètes ? !

    **Ne sommes-nous pas des « adulescents » piégés par toutes les belles histoires de Père Noël, etc., qui ont enchanté notre cerveau des émotions, qui sont diffusées sans arrêt par les médias (Cinéma, TV, Musique et chansons, spectacles, romans, etc.) ? !

    4)      Divers signes (V. évidences) convergent encore vers cet Horizon de niveau supérieur !

    Par ex. la moindre réflexion sur la perpétuation de la vie dans un milieu fermé débouche sur la parfaite reconnaissance des « écosystèmes » indispensables et de ses agents de dégradation. Sans eux, ou rangerions-nous les 100 milliards d’individus déjà nés (Et les suivants !) Et si les végétaux et les animaux étaient aussi immortels ? ! (V. avant, M. Attali !)

    Et en retournant la lorgnette, cette périodicité ou ces cycles n’assurent-ils pas la complexification du monde vivant ? ! N’avons-nous pas le privilège exceptionnellement rare d’assister (En direct !) à cette mutation imminente (À l’échelle de l’Histoire, c. à d. dans quelques décennies)

    Mais sous la pression plus qu’intrusive de notre cerveau reptilien trop peu désamorcé, ne persistons-nous  pas à rêver à l’immortalité ? ! M. J.-F. Kahn n’y consacre-t-il pas ses recherches scientifiques ? !

    Quoique on ait dû enregistrer que le « manque » et le « déséquilibre » sont les composantes des « motivations » qui alimentent le moteur de la vie (V. par ex. les travaux et ouvrages de Henri Laborit) ; que sans eux, il n’y aurait aucun besoin, réaction, action, mouvement, animation, vie ; n’a-t-on pas plébiscité la politique de la fuite t. p. en avant vers le « paradis terrestre » (V. par ex. M. Allègre !)

    Les résultats de l’exploration du cerveau, de nous-mêmes, nonobstant l’assurance de M. Sarkozy, ne sont-ils pas t. p. en train de déconstruire les préjugés, les images religieuses ou d’Épinal ? ! (Quelques semaines avant la date du scrutin de 2007 et celle du face-à-face avec Me Royal, il a déclaré lors d’un entretien avec M. Onfray -un philosophe …- : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même ».V. Internet. ),

    On sait que la matière blanche (la plus importante en volume) entourant la matière grise (les neurones, etc.), jadis jugée secondaire par ignorance, sert de liant … ; que les 80 ou 90 % d’ADN soi-disant « poubelle » régulent l’ensemble ! Mais nous avons opté, nous les soi-disant « nec plus ultra » de l’Univers, pour le fonctionnement à « flux tendu », sans aucune réserve, pour des motifs de rentabilité économique ! C. à d. de nous mettre à la merci des prédateurs profitant du no man’s land judiciaire entourant les nouveautés, de la moindre perturbation relationnelle (Communications, logistique, informatique, etc.) suite à un bug de grande envergure ou/et d’une attaque terroriste cybernétique ! Quoi de plus génial que de prendre le contrepied de la Nature ? ! Ne peut-on pas en déduire notre avenir ? !

    Si on n’est pas allergique aux mathématiques appliquées modernes, une hypothèse a été émise en l’année 2000 en guise de conclusion d’une enquête sur l’évolution de la Terre entreprise par L. Nottale, J. Chaline, P. Grou (V. sur Internet « Les Arbres de l’évolution »). Si nous étions fractals, des tas de choses bouleverseraient nos modes de vie aux environs ou avant 2080 !

    5)      Dans ce registre, si on joue l’humilité et médite un peu, un raisonnement pourtant élémentaire mais par « l’absurde » ne forge-t-il pas une conception plus large …

     L’exercice, à la portée d’un gosse de 6ième,  propose de disposer 6 allumettes (figurant 6 segments de même longueur) sur une table plate illustrant un plan et de configurer 4 triangles équilatéraux ayant pour côtés ces 6 segments.

     
    Si on est obligé d'abandonner ce problème sans solution dans le plan (qui est de dimension 2 : en bref, longueur, largeur) ; en décollant et se mouvant dans l'espace traditionnel (de dimension 3 : en bref, longueur, largeur, hauteur), on abouti de suite à la construction d'une pyramide triangulaire de type équilatérale formée des 4 triangles souhaités

    *N'est-il pas clair qu’un « Schroumf » sans épaisseur se déplaçant sur un plan de dimension 2 ne peut pas avoir conscience de la notion de relief inscrite dans le système de dimension 3 ?  ! Par transposition, si on vit en dimension « n », Quel peut être l’aménagement d’un espace de dimension supérieure ? ? ? (À signaler qu’en maths, tous les élèves qui étudient les espaces vectoriels ont démontré cet anti-paradoxe ! Notamment tous les scientifiques et « grosses têtes » ! ! !  )

    A moins de décréter être créé à l’image de Dieu, c. à d. d’une dimension extrême, ce que laissent croire les religions, les rationalistes (V. le paragraphe 2 + la remarque précédente), N’EST-IL PAS IMPOSSIBLE DE SE PRONONCER SUR CE QUI NOUS DÈPASSE ? ! Et seulement à partir de là, la vraie ou l’authentique SPIRITUALITÉ ne s’introduit-elle pas ? !  

    *le sens d’un mot ne suppose-t-il pas la présence ou l’existence de sa négation ? ! Lumière et obscurité, froid et chaud, agréable et désagréable, naissance et mort, etc., ne vont-ils pas de pair, c'est-à-dire jamais les uns sans les autres, comme les deux faces d’une pièce de monnaie traditionnelle ? ! Mais qui se préoccupe du « principe de symétrie » ? !

    *En mathématiques, n’est-il pas indispensable de répertorier toutes les combinaisons de relations possibles d’un ensemble d’éléments interactifs ? ! Et ne se produisent-elles pas selon des fréquences analysables par des calculs de probabilité ?

    Les révolutions marxistes, pariant sur la rationalité des h. d. s., n’ont-elles pas échoué ? ! La « Droite » ne s’impose-t-elle pas plus aisément parce que faisant appel à la loi du plus fort ou de la jungle ? !

    La méprise de ces paramètres (Ou plus !) n’est-elle pas incommensurable ? ! Et ne nous conduit-elle pas, comme sur le Titanic, droit et t. p. … sur l’Iceberg (Avec un I !) ? !

    *La Terre est-elle hospitalière ?

    *Les dites catastrophes naturelles, souvent imprévisibles, n’ont-elles pas un sens ? !

    **En revenant sur l’architecture de la vie, sur les manques et la quête du bien être du cerveau des émotions, sur les envies de gain, de victoire, etc., ne rejoint-on pas la théorie mathématique des jeux, puis la théorie mathématique du chaos, la distribution ou la loi ou le principe de Pareto (Ou la  règle des 20/80 : la proportion habituelle des riches dans les sociétés occidentales des décennies précédentes), etc. ? !

     Par ex., pourrait-il n’y avoir que des gagnants ? ! Ou 50 % ? ! Pourrait-on concevoir la vie comme une sorte de jeu binaire, tel celui des échecs ? !

    À chacun de regarder plus en détail les structures des jeux … !  On s’apercevra que, quelles que soient les qualités de compétiteurs, il est impératif que la proportion des gagnants et des perdants respecte des quotas ! Ce qui remettra en question toute la philosophie traditionnelle !

    Plus concrètement, un spectacle théâtral ne se révèle-t-il pas en tant que chef-d’œuvre par la richesse, la diversité, la multiplicité de tous les « bons » et « mauvais » rôles ? Et ce qui se situe dans les coulisses a-t-il un rapport avec le jeu de scène ? Attribue-t-on nécessairement le rôle le plus facile à l’actrice ou l’acteur le/la plus doué(e) ?

    Dans l’Ère prochaine, lorsque la notion de « cycle » sera assimilée …, la qualité ne primera-t-elle pas ? !

    La priorité ne sera-t-elle pas l’aménagement au mieux de chaque phase, particulièrement de la vieillesse et du départ vers l’après vie ? !

    Le 1er Droit, non plus du h. d. s. mais de la femme et de l’homme ne sera-t-il pas celui de décider de la durée de son séjour terrestre ? !

    6)      Contrairement à ce que les femmes laissent t. p. courir tous azimuts, elles ne souhaitent pas remettre en cause leur statut ! Donc, vive le cerveau des émotions pour le meilleur et le pire ! ! !

    La preuve :

    Lors de l’affaire DSK, ne prévoyait-on la montée des femmes au créneau ? ! N’auraient-elles pas dû « crever l’abcès », placer en exergue le rôle ici catastrophique du « cerveau des émotions » ? ! Aucune journaliste femme ne s’est emparée du problème des rôles des trois composantes principales du cerveau ! 

    Elles auraient pu débattre sur la valeur de l’unique ressort de la Société de consommation devenue Société « T. p. » !  Ouah ! Au secours ! Les soi-disant féministes se sont évaporées ! Ne veulent-elles pas le beurre et l’argent du beurre tout en étant victimes d’une « double contrainte »  ? !

    Les femmes ne sont donc pas l’avenir de l’homme !

    OK !  « Laissons le temps au temps » ! 

    Dans tous les scénarios, les démarches mentales étriquées des h. d. s. fractals sortent-elles du labyrinthe artificiel, superficiel, semblable à un cercle réduit ou cage d’écureuil dans laquelle ils tourneraient t. p. vite jusqu’à l’explosion ? ! Ne sont-ils pas prisonniers ou insérés dans un engrenage dont on ne peut s’extraire sans approcher la mort ? ! Le gentil capitaliste trop social ne tombe-t-il pas en faillite puisque trop cher ou/et  pas assez compétitif ? !

    À chacun de réagir puisque « réagir, c’est vivre ! »

    Mais ne prête-t-on pas à Lao-Tseu (Milieu du 5ième siècle av. J.-C.) une phrase du genre « L’homme qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas ou plus » ? ! Peut-être que mon interprétation peut-être fausse … mais je l’ai envisagée comme : Peu importe, une fois dans l’après vie ou une fois échappé de l’enfer du Jeu de la vie !

    L’un des intérêts de mon hypothèse du Jeu de la vie et de l’après vie est, me semble-t-il, l’absence des jugements, la  « happy end » …

    Une précision aussi refoulée que pertinente !

    N’existe-t-il  pas un mot qui est un chef-d’œuvre absolu qui nous définit parfaitement ? !

    Bien sûr, il n’est pas de bon goût … Mais même un président de la République l’utilise … !

    Et puis, il a fait la fortune de Freud !

    C’est le noyau ou le ker du cerveau des émotions !

    Cela dit, comment les jeunes dont l’intuition n’est pas encore (ou est moins) émoussée pourraient éviter de considérer les adultes comme des « bouffons », des êtres qui ne font que mentir, que tricher, etc. ? ! Mais comme une boucle se referme, ceux-ci, en vieillissant, rejoignent les anciens … ! Ou :

    « On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l'ont engendré » Albert Einstein

    ~~~~ La solution suppose un moment de rupture ou de discontinuité quantique  ! ! !

    M. Sarkozy veut revenir, se lance dans les conférences !

    DSK, même topo !

    M. Hollande : «Tout ce qui oppose est maladroit» (Ndlr Vive la synthèse expérimentée pendant x années en tant que 1er secrétaire du PS.  Et rebelote !)

    M. Mélenchon, le NPA et autres : Il suffit de prendre l’argent où il est … selon le schéma « rationnel » de la Révolution marxiste … (Puisque l’homme est rationnel et altruiste et plus !)

     

    Les Verts ne tiennent pas plus compte des bilans (V. ceux affichés d’entrée de jeu …) :  « Tout pourrait aller très bien Madame la Marquise si … ! »

     

    2ème présentation

    1) Le constat : On se conduit comme des gamins, on marche « toujours plus » (t. p.) sur la tête. Les deux anciennes composantes du cerveau s’exercent pleinement.

    2) Tout indique que ces deux parties du cerveau (Le cerveau des émotions ayant contribué à valoriser les religions) sont t. p. inadaptées, voire obsolètes

    3) Les lois de l’évolution de Darwin, dont le phénomène de micromutation, vont s’appliquer prochainement.

    4) Une nouvelle ère se profile t. p..

    5) Les notions de spiritualité, de dimension, de cycle, de théorie mathématique des jeux, de distribution de Pareto, émergent et s’apprêtent à tout bouleverser.

    6) La dite « femme » n’est pas l’avenir du dit  « homme » !

    Mais peu importe une fois sorti de l’enfer du Jeu de la vie …


    Une curiosité supplémentaire. « Pour une fois, un homme sauvé par un requin » ! ! !

    (Quoique jouant un rôle important  dans le nettoyage …, c’est un animal très peu apprécié  … !) Sauvegarde: Céline Bayet  7sur7 18/09/12

    Un pêcheur perdu en mer rend hommage à un requin héroïque. L'homme issu des Kiribati en Océanie, affirme que le squale lui a sauvé la vie.

    Toakai Teitoi, un policier âgé de 41 ans, était parti faire une partie de pêche avec son beau-frère un après-midi de mai. Leur petit trip qui ne devait durer que deux heures avait débuté à Tarawa. Mais le bateau a manqué de carburant. En panne, l'embarcation en bois s'est mise à s'enfoncer dans le Pacifique.

    Le calvaire de Toakai Teitoi aura duré plus de quinze semaines. Sans nourriture et sans eau, l'état de Toakai et de son beau-frère s'est rapidement détérioré. Celui-ci est décédé le 4 juillet dernier.

    Seul, Toakai a alors tenté de survivre tant bien que mal en récoltant l'eau de pluie. A bout de force, le naufragé a fini par s'évanouir. Et Toakai Teitoi aurait probablement péri sans l'intervention de ce requin.

    Selon le survivant, le 11 septembre dernier, un requin long de deux mètres a commencé à tourner autour de son embarcation et à cogner la coque du bateau. Le bruit a réveillé Toakai qui a regardé en direction du poisson
    . "Il me guidait vers un bateau de pêche", affirme le rescapé. "Après m'avoir montré ce bateau il est parti".

    Toakai Teitoi a alors utilisé ses toutes dernières forces pour attirer l'attention de l'équipage du bateau de pêche en question. Et son effort a payé puisqu'il a été secouru peu après. Heureux de retrouver sa femme et ses six enfants, Toakai jure que jamais plus il ne remontera dans un bateau. "Je prendrai l'avion", conclut-il.

    Xyzabcd …

     

     

     

     

     

  • Des phrases qui peuvent se révéler mortelles (ou presque) ! ! !

     

    (Le masculin neutre sera utilisé)

    Connaissez-vous la phrase de Socrate la plus absurde rencontrée par M. Nicolas Sarkozy, et probablement aussi par Me. Ségolène Royal en 2007 ?

    Evidemment, la réponse est subjective mais, dans tous les cas :

    -1) elle a été prononcée par M. Sarkozy, quelques semaines avant son élection présidentielle ;

    -2) Me Royal n’a rien trouvé à redire, à ajouter,  lors du face à face avec M. Sarkozy !

    Cette soi-disant évidence, tout au moins pour les deux compétiteurs, est :

    « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même » (V. sur Internet  Michel Onfray : Dans la peau de Nicolas Sarkozy )

    Ci-joint cet article.

    Michel Onfray : Dans la peau de Nicolas Sarkozy

    Politique juin 2nd, 2009

    Une reprise d’un article d’avril 2007 du nouvel obs - mais il est vraiment très intéressant avec le recul !

    Que se passe-t-il quand un philosophe antilibéral et libertaire rencontre un ministre de l’Intérieur ouvertement de droite qui rêve au rétablissement de l’autorité ? C’est ce qu’a voulu savoir une équipe de « Philosophie magazine »* en proposant à Nicolas Sarkozy et à Michel Onfray de débattre à quelques semaines du premier tour. Dans le blog qu’il tient régulièrement sur nouvelobs.com, Michel Onfray est revenu sur cette rencontre. Résultat : un portrait saisissant et rare du candidat Sarkozy

    Il est 17 heures ce mardi 20 février. Début houleux. Agressivité de sa part. Il tourne dans la cage, regarde, jauge, juge, apprécie la situation. Grand fauve blessé, il a lu mes pages de blog et me toise - bien qu’assis dans un fauteuil près de la cheminée. Il a les jambes croisées, l’une d’entre elles est animée d’un incessant mouvement de nervosité, le pied n’arrête pas de bouger. Il tient un cigare fin et long, étrange module assez féminin. Chemise ouverte, pas de cravate, bijoux en or, bracelet d’adolescent au poignet, cadeau de son fils probablement. Plus il en rajoute dans la nervosité, plus j’exhibe mon calme.

    Premier coup de patte, toutes griffes dehors, puis deuxième, troisième, il n’arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. Le directeur de cabinet et le porte-plume regardent et écoutent, impassibles. On les imagine capables d’assister à un interrogatoire musclé arborant le même masque, celui des gens de pouvoir qui observent comment on meurt en direct et ne bronchent pas. Le spectacle des combats de gladiateurs.

    Je fais une phrase. Elle est pulvérisée, détruite, cassée, interdite, morcelée : encore du cynisme sans élégance, toujours des phrases dont on sent qu’il les souhaiterait plus dangereuses, plus mortelles sans parvenir à trouver le coup fatal. La haine ne trouve pas d’autre chemin que dans cette série d’aveux de blessure. J’avance une autre phrase. Même traitement, flots de verbes, flux de mots, jets d’acides.

    Cette colère ne fut stoppée que par l’incidence d’une sonnerie de téléphone portable qui le fit s’éloigner dans la pièce d’à côté. Tout en se déplaçant, il répondait avec une voix douce, tendre, très affectueuse, avec des mots doux destinés très probablement à l’un de ses enfants. Le fauve déchaîné tout seul devenait un félin de salon ronronnant de manière domestique. En l’absence du ministre, je m’ouvre à mes deux comparses en présence des deux siens et leur dit que je ne suis pas venu pour ce genre de happening hystérique et que j’envisage de quitter la place séance tenante…

    J’étais venu en adversaire politique, certes, la chose me paraissait entendue, et d’ailleurs plutôt publique, mais ceci n’excluait pas un débat sur le fond que je souhaitais et que j’avais préparé en apportant quatre livres enveloppés dans du papier-cadeau ! Quiconque a lu Marcel Mauss sait qu’un don contraint à un contre-don et j’attendais quelque chose d’inédit dans ce potlatch de primitifs postmodernes…

    Vaguement liquéfié, et sibyllin, le tandem de l’équipe de « Philosophie magazine », voyant leur scoop s’évaporer dans les vapeurs du bureau, propose, dès le retour du ministre, que nous passions à autre chose et que j’offre mes cadeaux… Je refuse en disant que les conditions ne sont pas réunies pour ce genre de geste et que, dans tous les sens du terme, il ne s’agit plus de se faire de cadeau.

    «Passons alors à des questions? A un débat? Essayons d’échanger?», tentent Alexandre Lacroix et Nicolas Truong. Essais, ébauches. En tiers bien à la peine, ils reprennent leurs feuilles et lancent deux ou trois sujets. La vitesse de la violence du ministre est moindre, certes, mais le registre demeure : colère froide en lieu et place de la colère incandescente, mais colère tout de même.

    Sur de Gaulle et le gaullisme récent, sur la Nation et la République en vedettes américaines - disons-le comme ça… - de son discours d’investiture, sur la confiscation des grands noms de gauche, sur l’atlantisme ancien du candidat et son incompatibilité avec la doctrine gaullienne, le débat ne prend pas plus. Il m’interpelle : «Quelle est ma légitimité pour poser de pareilles questions? Quels sont mes brevets de gaullisme à moi qui parle de la sorte? Quelle arrogance me permet de croire que Guy Môquet appartient plus à la gauche qu’à la France?» Donc à lui…

    Pas d’échanges, mais une machine performante à récuser les questions pour éviter la franche confrontation. Cet homme prend toute opposition de doctrine pour une récusation de sa personne. Je pressens que, de fait, la clé du personnage pourrait bien être dans l’affirmation d’autant plus massive de sa subjectivité qu’elle est fragile, incertaine, à conquérir encore. La force affichée masque mal la faiblesse viscérale et vécue. Aux sommets de la République, autrement dit dans la cage des grands fauves politiques, on ne trouve, semble-t-il, qu’impuissants sur eux-mêmes et qui, pour cette même raison, aspirent à la puissance sur les autres. Je me sens soudain Sénèque assis dans le salon de Néron.

    Je crois comprendre qu’il pense que le mal existe comme une entité séparée, claire, métaphysique, objectivable, à la manière d’une tumeur, sans aucune relation avec le social, la société, la politique, les conditions historiques. Je le questionne pour vérifier mon intuition : de fait, il pense que nous naissons bons ou mauvais et que, quoi qu’il arrive, quoi qu’on fasse, tout est déjà réglé par la nature.

    A ce moment, je perçois là la métaphysique de droite, la pensée de droite, l’ontologie de droite : l’existence d’idées pures sans relation avec le monde. Le Mal, le Bien, les Bons, les Méchants, et l’on peut ainsi continuer : les Courageux, les Fainéants, les Travailleurs, les Assistés, un genre de théâtre sur lequel chacun joue son rôle, écrit bien en amont par un Destin qui organise tout. Un Destin ou Dieu si l’on veut. Ainsi le Gendarme, le Policier, le Juge, le Soldat, le Militaire et, en face, le Criminel, le Délinquant, le Contrevenant, l’Ennemi. Logique de guerre qui interdit toute paix possible un jour.

    J’avance l’idée inverse : on ne naît pas ce que l’on est, on le devient. Il rechigne et refuse. Et les déterminismes biologiques, psychiques, politiques, économiques, historiques, géographiques ? Rien n’y fait. Il affirme : «J’inclinerais pour ma part à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie-là. Il y a 1200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés! Mais parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense.» « Génétiquement» : une position intellectuelle tellement répandue outre-Atlantique !

    La génétique, l’inné, contre le social et l’acquis ! Les vieilles lignes de partage entre l’individu responsable de tout, la société de rien qui caractérise la droite, ou la société coupable de tout, l’individu de rien, qui constituent la scie musicale de la gauche… Laissons de côté la théorie. Je passe à l’exemple pour mieux tâcher de montrer que le tout-génétique est une impasse autant que le tout-social. Face à cet aveu de lieu commun intellectuel, je retrouve naturellement les techniques socratiques du lycée pour interpeller, inquiéter et arrêter l’esprit, capter l’attention de mon interlocuteur qui, de fait, semble réellement désireux d’avancer sur ce sujet.

    J’argumente : lui, dont chacun sait l’hétérosexualité - elle fut amplement montrée sur papier couché, sinon couchée sur papier montré… -, a-t-il eu le choix un jour entre son mode de sexualité et un autre ? Se souvient-il du moment où il a essayé l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie afin de décider ce qui lui convenait le mieux et d’opter, finalement, et en connaissance de cause, pour l’hétérosexualité ? Non bien sûr. Car la forme prise par sa sexualité est affaire non pas de choix ou de génétique, mais de genèse existentielle. Si nous avions le choix, aucun pédophile ne choisirait de l’être…

    L’argument le stoppe. Il me semble qu’à partir de ce moment le candidat, le ministre de l’Intérieur, l’animal politique haut de gamme laisse le pas à l’homme, fragile, inquiet, ostensiblement hâbleur devant les intellectuels, écartant d’un geste qui peut être méprisant le propos qui en appelle aux choses de l’esprit, à la philosophie, mais finalement trop fragile pour s’accorder le luxe d’une introspection ou se mettre à la tâche socratique sans craindre de trouver dans cette boîte noire l’effroyable cadavre de son enfance.

    Dans la conversation, il confie qu’il n’a jamais rien entendu d’aussi absurde que la phrase de Socrate : «Connais-toi toi-même». Cet aveu me glace - pour lui. Et pour ce qu’il dit ainsi de lui en affirmant pareille chose. Cet homme tient donc pour vaine, nulle, impossible la connaissance de soi ? Autrement dit, cet aspirant à la conduite des destinées de la nation française croit qu’un savoir sur soi est une entreprise vaine ? Je tremble à l’idée que, de fait, les fragilités psychiques au plus haut sommet de l’Etat puissent gouverner celui qui règne !

    Les soixante minutes techniquement consenties s’étaient allongées d’une trentaine d’autres. Les deux rôles en costume qui le flanquaient jouaient le sablier. Je trouvais l’heure venue pour offrir mes cadeaux. Au ministre de l’Intérieur adepte des solutions disciplinaires : « Surveiller et punir » de Michel Foucault ; au catholique qui confesse que, de temps en temps, la messe en famille l’apaise : « l’Antéchrist » de Nietzsche ; pour le meurtre du père, le chef de la horde primitive : « Totem et tabou » de Freud ; pour le libéral qui écrit que l’antilibéralisme c’est «l’autre nom du communisme» (il dit n’avoir pas dit ça, je sors mes notes et précise le livre, la page…) : « Qu’est-ce que la propriété ? » de Proudhon. Comme un enfant un soir de Noël, il déchire avidement. Il ajoute : «J’aime bien les cadeaux.» Puis : «Mais je vais donc être obligé de vous en faire, alors?»… Comme prévu.

    Dans l’entrebâillement de la porte de son bureau, la tension est tombée. Qui prend l’initiative de dire que la rencontre se termine mieux qu’elle n’a commencé ? Je ne sais plus. Il commente : «Normal, on est deux bêtes chacun dans son genre, non? Il faut que ça se renifle, des bêtes comme ça…». Je suis sidéré du registre : l’animalité, l’olfaction, l’odorat. Le degré zéro de l’humanité donc. Je le plains plus encore. Je conçois que Socrate le plongerait dans des abîmes dont il ne reviendrait pas… Du moins : dont l’homme politique ne reviendrait pas. Ou, disons-le autrement : dont l’homme politique reviendrait, certes, mais en ayant laissé derrière lui sa défroque politique pour devenir enfin un homme.

    Alors que ses cerbères le prennent presque par la manche, il manifeste le désir de continuer cette conversation, pour le plaisir du débat et de l’échange, afin d’aller plus loin. Tout de go, il me propose de l’accompagner, sans journalistes - il fait un mouvement de bras dans la direction des comparses de « Philosophie magazine » comme pour signifier leur congé, dans un geste qui trahit ce qu’il pense probablement de toute la corporation… Je refuse. Une autre fois ? Les deux amis ont leurs deux paires d’yeux qui clignotent comme des loupiotes… Voyons donc pour plus tard… Dernier mot de Nicolas Sarkozy en forme de lapsus, il est en mouvement vers la sortie : «Je suis quand même un drôle de type, non? Je dois convaincre 65 millions de Français, et je vous dis, là, que je voudrais continuer la conversation! Hein? Non? Il n’y a pas autre chose à faire? Quand même…» Soixante-cinq millions, c’est le nombre des Français à convaincre d’amour, pas celui des électeurs à convaincre de voter…

    Rendez-vous fut donc pris pour une seconde séance. Elle eut lieu au même endroit le jeudi 1er mars. Nous ne parlons pas de sujets qui fâchent - politique, gaullisme, libéralisme, religion, présidentielles, ministère de l’Intérieur - et commençons de plain-pied avec Sénèque qu’un ami - probablement de qualité… - lui a conseillé de lire au moment de sa traversée du désert après l’aventure du soutien à Edouard Balladur. Sénèque ou l’art de vivre avec, de composer avec les coups du destin, de transformer les échecs (politiques) en succès (existentiels), de rencontrer l’essentiel en face, sans fioritures, sans les emballages mensongers des palais du pouvoir ; Sénèque ou les rendez-vous avec la mort, la douleur, la souffrance, le temps qui passe ; Sénèque et l’amitié ; Sénèque ou l’essentiel après quoi la philosophie morale peut plier bagage pour un long temps ; Sénèque et Néron, aussi. Je suis dans le bureau du ministre de l’Intérieur… Le ministre, le pouvoir, l’ingratitude.

    Je sens la douleur de cette période - où, dit-il, il était «redescendu tout en bas» - dans son existence : il n’aime pas les échecs, lui moins qu’un autre. Il affirme faire de la politique pour être aimé. «Comme tout le monde, dit-il, parce que tout le monde a envie d’être aimé.» Etrange d’avoir choisi la politique, un monde en noir et blanc où l’on aime si peu, et où l’on déteste tant, même et surtout avec les protagonistes de son propre camp. En politique, il n’y a que des alliances opportunistes, des amitiés de tactique, des liaisons de stratégie aussi vite conclues que dénoncées.

    A l’évidence, quelque chose d’autre se cache derrière ce paravent. Car l’exercice politique haut de gamme, à ces niveaux de dangerosité psychiatrique, a plus à voir avec la quête d’une puissance défaillante qu’avec un besoin d’amour, elle paraît plus en phase avec un manque de soi qu’avec une envie d’exister dans le regard aimant d’autrui. Un freudien verrait probablement dans cette tyrannie de la puissance défaillante - qui architecture une existence tout entière - un écho à la castration, donc la menace d’une ombre du père - du géniteur, père réel, aux modèles politiques, pères symboliques, évidemment.

    Belles lumières dans le jardin du ministère. Des immeubles autour, paisibles, calmes, avec vue plongeante sur le carré de pelouse, les arbres et un panier de basket accroché à l’un d’entre eux - un morceau de vie dans un bunker de la nation. Une antenne immense avec des câbles qui arriment l’ensemble au sol : le totem des communications de la police française. La voix des Fouché et de ses comparses d’aujourd’hui partant codée, cryptée, porter la bonne nouvelle policière dans tout le pays.

    Beaux produits, bonne cuisine sur la table du petit déjeuner. Service impeccable. Œufs au plat, jus d’orange, café, pain grillé, confitures… Non loin, en face du bureau, une table avec la presse du jour et les quotidiens. Derrière le fauteuil du ministre, une horloge à affichage numérique (la même tuait le temps avant le changement de millénaire sur la façade de Beaubourg pendant des mois…) décompte compulsivement les heures, les minutes, les secondes qui (nous) séparent des élections… Le ministre, le pouvoir, l’angoisse.

    Le sablier postmoderne en instrument de Vanité, voilà probablement un indice sur l’âme de l’homme qui court après le temps, que le présent n’intéresse qu’en regard du futur, de l’avenir, de demain. Incapable de jouir de l’instant, il semble toujours le sacrifier pour un temps à venir. Il confie que, depuis toujours, ce qui l’intéresse c’est l’étape suivante : «Quand j’étais jeune militant, au fond de la salle, je voulais être devant. Quand j’étais devant, je voulais être sur la scène. Quand j’étais sur la scène, je voulais être à la tribune. Quand je me suis trouvé à la tribune, j’ai eu envie de plus, de mieux, de la marche d’après. Je suis fait comme ça…» Le ministre, le pouvoir, la solitude.

    Je me prends à penser : mais que peut désirer ensuite cet homme s’il est élu président de la République, sinon sa réélection ? Et après une éventuelle réélection ? Dès lors la République, la Nation, l’Etat, le bien public, l’intérêt général, la France, le drapeau, et autres personnages fantoches de la pièce de théâtre qui se joue nationalement, tout cela compte pour bien peu, sinon rien.

    Il avoue ne pas aimer attendre, être pressé, il apprécie les passions fortes, les sensations et les émotions denses, il veut mille vies dans une, la sienne. Je comprends cette façon de voir les choses, car je suis dans le même état d’esprit. Mais lui dans l’inquiétude dispersée, moi dans la quiétude concentrée. Lui, intranquille éparpillé dans les fragments, moi tranquille dans le grand tout. Lui nerveux sans cesse, moi serein tout le temps. Lui n’aimant pas l’introspection, la philosophie, Socrate, moi ayant construit ma vie sur cette discipline, et avec elle, comme une ascèse, depuis des années, puis acquis mon équilibre de haute lutte tant mon départ dans la vie fut contemporain de cauchemars qui rendaient très improbable une vie heureuse.

    Sentant probablement mon accord avec lui sur la jubilation dans l’exercice de ces vitesses existentielles, il me demande : «Vous êtes comme ça, vous aussi, non?» J’acquiesce. Il ajoute : «Je m’en doutais. J’ai le regret de vous dire qu’on pourrait partir en vacances ensemble!»

    Je m’arrête sur cette idée étonnante : partir en vacances avec Nicolas Sarkozy ! Un instant, je me suis vu dans un décor de rêve, un endroit méditerranéen, mer et soleil, ciel insolemment bleu et chaleur estivale, certes, mais avec un entourage cauchemardesque : sur la terrasse matutinale, André Glucksmann reprend de la confiture, Pascal Bruckner lui demande le pot, Doc Gynéco se verse du café, Christine Angot attend son tour pour le pain grillé, Alain Minc demande du Nutella, Johnny Hallyday a la bouche pâteuse, et l’on attend le passage de BHL qui rentre du Darfour et repart à Marrakech… Je sens que cette idée de vacances est un piège, non qu’il me le tende à dessein - du moins je ne le crois pas, je l’imagine sincère à cet instant… - mais parce que cet entretien, si « Philosophie magazine » conserve ce moment-là, ne sera probablement vu et lu que par le prisme de cette invite en forme de boutade.

    Je me réveille un peu, n’étant guère du matin. Le rêve des vacances devenu cauchemar m’a sorti du brouillard… Dehors les bruits de la ville, l’activité du monde, la rumeur de Paris. Le petit déjeuner se poursuit dans le calme. Fini la nervosité et l’agressivité des premiers moments de la semaine précédente, fini les gestes qui trahissaient la contrariété, l’agressivité, l’agitation. Dans ce bureau du ministre de l’Intérieur, dans cet emploi du temps de candidat à la présidentielle, de patron d’une formation politique de droite majoritaire, nous parlons de Cohen et de Rabelais, de Céline et Schopenhauer, de Sénèque et Shakespeare… Inattendu.

    Et puis ce moment où tout bascule, où je crois comprendre ce qui fait le grand fauve en politique, ce point commun à tous les gens de pouvoir, droite et gauche confondues, pourvu qu’ils soient dans des partis à même de se trouver effectivement aux affaires : le mépris des lois, l’envie d’occuper un poste, le plus important possible, qui rende possible ce mépris au quotidien, et pour longtemps, car il n’y a au pouvoir que gens sans foi ni loi. Ou du moins pour qui il n’existe qu’une foi et qu’une loi : Soi.

    Le ministre de l’Intérieur, celui qui veille au respect de l’ordre, de la Loi, celui qui fait respecter la conformité de l’action publique au contrat républicain et aux règles constitutionnelles en disposant du pouvoir de mettre en branle la force publique, celui qui a les moyens d’activer par la voie disciplinaire et policière la répression de tout ce qui (lui) semble un désordre, cet homme-là, donc, dans son bureau place Beauvau, fait l’éloge de la transgression…

    Voici ses propos : «Je pense que l’on se construit en transgressant, qu’on crée en transgressant. Moi-même, j’ai créé mon personnage en transgressant certaines règles de la pensée unique. Je crois en la transgression. Mais ce qui me différencie des libertaires (dont j’avais pris soin de lui dire que c’était ma famille), c’est que pour transgresser il faut qu’il y ait des règles! Il faut qu’il y ait de l’autorité, il faut qu’il y ait des lois. L’intérêt de la règle, de la limite, de la norme, c’est justement qu’elles permettent la transgression. Sans règles, pas de transgression. Donc pas de liberté. Car la liberté, c’est de transgresser.» Sidérant : la saillie mérite une note sur sa fiche aux Renseignements généraux…

    J’ai souvent entendu d’anciens gauchistes devenus chrétiens (Philippe Sollers, Jacques Henric, Guy Scarpetta et une partie de la bande d’« Art-Press », dont Catherine Millet) défendre Jean-Paul II d’une main et Sade dans l’autre, célébrer les vertus de l’Eglise catholique, apostolique et romaine en même temps que les bordels, les hôtels de passe, les filles du trottoir, les cérémonies sadomasochistes. Ceux-là communient en Georges Bataille, qui fut, ontologiquement, le paradoxal défenseur de l’ordre répressif afin de pouvoir le transgresser, puis de jouir de cette transgression. Sade, Bataille, Sarkozy, mêmes combats ?

    Nous allions vers la fin de notre entretien. J’étais le libertaire qui défend la loi, il était le disciplinaire qui célébrait la transgression ! Le ministre de l’Intérieur ne trouvait aux règles qu’une bonne raison d’exister : la possibilité de les ignorer ; le philosophe nietzschéen parlait pour peu d’interdits, mais pour des interdits majeurs, fondateurs de communautés qui, sinon, deviennent impossibles. Et le premier n’excluait pas de partir en vacances avec le second - qui, lui, n’envisageait pas la chose… Le monde à l’envers !

    L’horloge continuait à tuer le temps qui le sépare du résultat de la consultation nationale. La lumière devenait moins douce, plus pure, le jour se levait, la matinée s’entamait, il était 9 heures passées. Dans l’embrasure de la porte, il me confie le plaisir qu’il a eu à ces conversations. Sans sourciller, le plus sérieusement du monde, il ajoute : «Vous viendrez me voir quand je serai en face»… Nouvelle sidération !

    Dix minutes plus tard, sur le trottoir justement en face de l’Elysée, à quelques pas des grilles du ministère, j’attends pour laisser passer probablement sa voiture blindée qui sort. Couleur sombre, verre fumé. Une voiture grise du ministère de l’Intérieur devant, la même derrière. Le cortège glisse, passe, part. Probablement pour le meeting du soir à Bordeaux. Ou pour ailleurs, avant. Dans son bureau, il y a Proudhon et Nietzsche, Foucault et Freud qu’il ne lira probablement pas. Peut-être déjà dans une poubelle, ou offerts, ou je ne sais quoi d’autre - des cadeaux pour la retraite de Chirac…

    J’ai de la compassion - de la «tendresse de pitié», écrirait Albert Cohen - pour un être qui se détourne autant de lui-même, qui déteste son enfance, qui rit du projet de Socrate, qui veut toujours être dans un temps qui n’existe pas et qui, pour ce faire, piétine son présent avec la même ardeur qu’il foule son passé lointain ; j’ai de la compassion pour cet individu qui voudrait tellement être aimé et, maladroit, se fait tant détester ; j’ai de la compassion pour cet homme blessé qui croit pouvoir panser ses plaies avec les fétiches de la puissance ; j’ai de la compassion pour cet homme fragile qui surjoue tellement la force ; j’ai de la compassion pour cet homme qui n’échappera pas à lui-même : qu’il soit un jour président de la République, ou qu’il ne le soit pas. L’air était frais, la lumière rasante, le soleil cru, les ombres humides. Je n’aurais pas échangé une seconde de sa vie pour une seconde de la mienne…

    Michel Onfray vient de publier les tomes 3 et 4 de sa « Contre-histoire de la philosophie »intitulés « les Libertins baroques » et « les Ultras des Lumières » (Grasset).

    (1) « Philosophie magazine », avril 2007, « Confidences entre ennemis ».

    Michel Onfray - Le Nouvel Observateur

    On peut lire l’interview ici

    Enfin, un article du même philosophe (M. M. Onfray) sur M. N. Sarkozy, avant le premier tour…

    Voilà, me semble-t-il, l’acception moderne, sinon postmoderne, du démagogue : il flatte le citoyen pour qu’il le conduise au pouvoir car une seule chose l’intéresse, y parvenir et, une fois qu’il s’y trouve, s’y maintenir. Vieilles leçons du Prince de Machiavel. Dans une société de médiatisation généralisée, l’électeur disposant du pouvoir de faire ou de défaire un roi, le démagogue s’adresse médiatiquement aux votants afin qu’il lui fasse la courte échelle pour accéder au trône. Le démagogue est animé par une obsession pathologique : jouir de la puissance donnée le pouvoir – il se moque bien de la République, de la Nation, de l’intérêt général, du bien public, du Peuple, de la France, et autres fétiches dont il se remplit la bouche en permanence et qui saturent toutes ses prises de position.

    Le risque du suffrage universel qui pose dans l’absolu l’équation un homme égale un vote est qu’on gagne moins à s’adresser à la raison, à l’intelligence, au bon sens du citoyen, qu’à ses fameuses passions tristes si vives à enflammer tant la misère morale et mentale est grande. Peu importe, il faut choisir des inconvénients et, somme toute, le suffrage universel vaut mieux qu’un cens, quel qu’il soit.

    Si la mesure de l’intelligence politique est impensable, celle de la démagogie est possible. Tout homme – ou femme bien sûr…- politique qui parle à rebours de ce qu’enseigne son passé d’élu est un démagogue. Tout homme qui dit pour demain l’inverse de ce qu’il a fait pendant une carrière en est un. Plus l’écart est grand entre son action passée et ses paroles présente, plus c’est un maître en démagogie.

    Démagogue en chef, par exemple, Jacques Chirac creusant la fameuse « fracture sociale » pendant un quart de siècle d’action politique aux plus hauts sommets et, après s’en être indigné, sollicitant les électeurs pour la combler ; Jacques Chirac polluant pendant le même temps les nappes phréatiques avec ses décisions en matière agricole et, après s’en être offusqué, affirmant la nécessité d’une écologie qu’il incarnerait ; Jacques Chirac violant la République pendant des décennies – des frais de bouche aux emplois fictifs , en passant par les marchés truqués ou les faux électeurs- et s’en disant le garant comme chef de l’Etat. La liste est longue, chacun le sait…

    Prétendant au remplacement et au titre, Nicolas Sarkozy est en passe de décrocher la timbale. Car ce maire refusant la construction de logements sociaux dans sa ville de Neuilly ; cet homme de parti plusieurs fois traître à son camp ; cet encarté défendant une politique de droite depuis son plus jeune âge ; cet allié des puissants fort avec les faibles, faible avec les forts ; cet ami des patrons de presse qui demande et obtient le licenciement d’ un directeur de journal qui expose sa vie privée en dehors des clous fixés par le ministre habituellement iconophile ; ce vindicatif fasciné par les nettoyages de banlieues au kärcher ; cet expéditif qui assimile tout jeune des banlieues à de la racaille ; ce courtisan de Georges Bush auprès duquel il tient des propos de féal de l’autre côté de l’Atlantique ; ce ministre qui convoque place Beauvau le directeur d’une maison d’édition pour interdire un livre à paraître sur son épouse volage ; cet homme, donc, n’existe pas, ou plus, car il a changé…

    Ce Nicolas Sarkozy est mort. Enterré. Fini. Décédé. Terminé. Disparu. Trépassé. Plus d’un quart de siècle d’une carrière politique s’envole en fumée. Plus de traces. Pas de preuves. C’était hier. Aujourd’hui, plus rien n’existe comme avant. Car il a changé sous le coup d’une souffrance : cet homme, rendez-vous compte, a été trahi, abandonné, quitté par sa femme – dont il est tombé amoureux le jour même où, maire qui officiait, il a décidé qu’elle ne resterait pas longtemps l’épouse de Jacques Martin, le mari du jour. Avec ce banal adultère des familles, Nicolas Sarkozy a appris la douleur, la peine, le petit homme est devenu grand. Désormais, il peut être Chef de l’Etat.

    Donc cet homme nouveau n’a plus rien à voir avec le méchant, le partisan, le sectaire, le traître, le disciplinaire, l’autoritaire, le velléitaire, le réactionnaire, le colérique, l’irascible, le nerveux, l’atrabilaire, le susceptible, l’arrogant, l’ambitieux qu’enseignent trente années de pratique politicienne de Neuilly à Beauvau. Et cette métamorphose, promis, juré, craché, n’a rien à voir avec le désir d’obtenir les suffrages d’électeurs qui disposeraient encore d’un peu de mémoire et dont l’intelligence ou le bon sens auraient survécus au pilonnage médiatique et hagiographique massif depuis des années de matraquage iconique.

    Dès lors, l’homme nouveau, le Nicolas rédimé, le Sarkozy métamorphosé, le candidat aux stigmates présidentiels fait sa déclaration de candidature là même où Chirac avait fait la sienne – qui offrira un jour à cet homme le « que sais-je ? » sur la psychanalyse ? « Le canard enchaîné » prouve dans son édition suivante qu’il n’y avait pas plus de 25.000 personnes, la presse quasi unanime, déjà aux ordres, annonce 100.000, et ne publiera pas de rectificatif – là comme ailleurs.

    Son porte plume Henri Guaino taille le costume nouveau : cet homme qui soutient et met en œuvre depuis trente ans la politique libérale qui génère chômage, misère, pauvreté, délocalisations, paupérisation cite Jaurès et de Blum ; ce maire qui refuse les bâtiments sociaux dans sa ville en appelle maintenant au droit opposable au logement ; le copain des coquins patrons de presse qui débarquent le directeur de « Paris Match » responsable de la publication de l’icône de l’adultère uxoral se fend d’une lettre de soutien à « Charlie Hebdo » embarqué dans un procès moyenâgeux au nom de la liberté de la presse ; le quêteur d’onction américaine qui fait acte d’allégeance à Bush et se désolidarise des positions françaises à la Maison Blanche se réclame désormais du Général de Gaulle et de la Résistance ; ce pourfendeur des syndicats, de la réduction du temps de travail, de l’abaissement de l’âge de la retraite, du droit de grève célèbre la mémoire du communiste Guy Môcquet ; cet homme aux rares neurones intellectuels, qui, pour toute caution culturelle, met en avant Doc Gynéco, Christian Clavier, Johnny Hallyday – courtisan de tous les présidents de la V° depuis qu’il paie des impôts-, cet être qui, hier, ricanait et sortait son revolver dès qu’il entendait le nom de La princesse de Clèves, cite aujourd’hui Voltaire, Victor Hugo , Emile Zola ; ce traître, ce cynique, cet immoraliste, cet apostat multirécidiviste se paie même le culot d’en appeler à la morale, aux valeurs, aux vertus ; cet aspirant nettoyeur de banlieues convoque blacks et beurs sur les podiums de ses meetings ; cet habitué des palais de la République, de l’or des logements de fonction , des lambris de ministères, des voitures avec gyrophares, et escortes policières, débarque devant les caméras en Renault de gamme moyenne pour monter à la tribune et convoquer une fois encore Jaurès et Blum , mais à la Mutualité cette fois ci !

    Si l’on veut désormais que les mots puissent encore signifier, alors recadrons les choses et destinons lui celui de démagogue, de candidat de la démagogie, de roi de la démagogie, de chef de la démagogie, de président de la démagogie. Trente années de politique, de la mairie au ministère en passant par les instances départementales et régionales, témoignent de la nature véritable de cet homme de droite qui revêt aujourd’hui des habits de la gauche. C’est un loup déguisé dans les vielles nippes d’une grand-mère. On connaît l’histoire… Je crains que les habits nouveaux séduisent les amateurs d’histoire, de fable, de romans, de films, de fictions. Le soir du deuxième tour, la grand-mère pourrait bien apparaître à la fenêtre de l’Elysée, les habits du travestissement abandonnés à même le sol, démaquillée, avec le visage qu’on lui connaît depuis trois décennies : celui d’un prédateur.

    Ce soir là, il sera trop tard pour tous les chaperons - rouges ou non…

    Enfin, une vidéo : il parle de Sarko et de Schopenhauer. C’est fin, clair, intelligent et ça élève le débat.

    841 LA TYRANNIE DU VOULOIR OU SARKOZY-SCHOPENHAUER
    par latelelibre