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plaisir - Page 6

  • La notion de MANQUE n’est-elle pas escamotée, délaissée ? ! Pourquoi ? ! Et les conséquences ! ! !

                                (Le masculin neutre sera utilisé)

     

    Ne serait-elle pas pourtant essentielle ? !

     

    Cet ajout est la suite d’une consultation d’Internet !

     

    Son sens VITAL n’est pas répertorié (Tout au moins dans les premières pages …)

     

    On est orienté vers manque matériel, de confiance, etc. mais l’association au mot « vie » est absente !

     

    A  décharge, c’est Henri Laborit (Biologiste et philosophe) qui vers les années 1970 m’a fait prendre conscience (V. par ex. l’ouvrage « Biologie et structure ») que la « vie » et le « déséquilibre » vont de pair !

     

    Sans aucun besoin, dans le paradis idéal où tout baignerait encore plus que dans le ventre de la mère, respirerions-nous ? ! Nous alimenterions-nous ? ! Dormirions-nous ? ! Réagirions-nous ? ! Nous animerions-nous ? !

     

    Le « manque », le déséquilibre, ne constituent-ils pas à la source des motivations qui alimentent le moteur de la vie ? !

     

    La moindre cellule ne suit-elle pas le « principe d’homéostasie » (C. à d. ne s’arrange-t-elle pas pour que son état de déséquilibre relatif demeure au dessus du seuil létal ? !

     

    À partir du règne des reptiles, un cerveau (dit primitif ou reptilien ou le premier) n’active-t-il pas l’instinct de survie (De conservation et de reproduction) ? !

     

    Tous les mammifères ne sont-ils pas dotés d’un « cerveau des émotions » qui assure le pilotage automatique (Enregistre et mémorise tous les événements en leur attribuant un label qualitatif selon leurs côtés plus ou moins agréables ou désagréables) via les conditionnements (normes ou habitudes, morale, surmoi, etc.), qui est chargé de la quête du bien être ou de la sécurité ou des plaisirs basiques ? !

     

    Seul l’homo dit sapiens (sage ! ! !) ne bénéficie-t-il pas d’un néocortex qui permet d’anticiper, d’imaginer, d’analyser, de symboliser, d’abstraire, c. à d. de réfléchir à long terme ? !

     

    Quand la « notion de manque », qui est majeure, est-elle abordée ? !

     

    Dès la prime enfance, pendant l’éducation, à l’école, au lycée ? ! Nenni ! ! !

     

    ~ Ne devrait-elle pas être considérée comme l’ambivalence fondamentale du moteur de la vie ? ! N’est-elle pas refoulée ? !

     

    Durant les siècles précédents, concernant la complicité entre des dominants et les Eglises ou les chefs des religions qui ont prêché les vertus de la pauvreté pour mieux régner en s’enrichissant..., tout a déjà été relevé, dénoncé … Inutile de rajouter quoi que ce soit !

     

    Le problème « capital » du « capitalisme ! » et « toujours plus » (t. p.) actuel et t. p. insoluble n’est-il pas précisément celui qui est le nœud (le ker ou noyau) de notre Société appelée jusqu’à il y a quelques années « Société de consommation » avant d’être étiquetée « Société T. p. » par analogie avec sa tombée dans l’addiction de cette impulsion ? !

     

    Le seul ressort de l’épanouissement de la Société de consommation n’est-il pas l’exploitation t. p. habile des manques momentanés, frustrations, stress, ressentis par le « cerveau des émotions » qui, gérant le pilotage automatique (Voir l’enregistrement des événements, la mémorisation qualitative en liaison avec l’impression plus ou moins agréable ou désagréable, les conditionnements, normes, morale, surmoi, etc.), est aussi chargé de la quête du bien-être ou/et de la sécurité et des plaisirs basiques selon un processus « analogique », c. à d. uniquement  en relation directe avec sa boîte de données amassées durant le vécu !

     

    ~~ Cette seconde composante du cerveau qui équipe tous les mammifères n’analyse pas ! Cette faculté est réservée au « néocortex » qui anticipe, imagine, compare, symbolise, abstrait, prend du recul, « réfléchit ! »

     

    Si l’objectif était et reste sans ambages, le résultat est inexorable !

     

    Des plaisirs compensatoires sont t. p. proposés astucieusement et maintenant par  t. p. de médias envahissant t. p. le paysage et naturel et mental. Comme l’effet s’estompe dès qu’ils sont atteints, consommés, la tentation du renouvellement de l’opération d’achat est forte et t. p. nombreux sont les personnes ou/et les couples qui se jettent dans le piège : voir les surendettements partout et surtout dans les îles britanniques et encore plus aux USA ! N’est-ce pas la bulle immobilière enflant t. p. en 2007 (Quoique notre Zorro national en correspondance constante avec Dieu n’ait rien entendu ni prévu ! ! !) qui a provoqué la crise financière de 2008 ? !

     

    Et comme tous les Etats (Ou presque) dépensent t. p. et au dessus de leurs moyens, la dette ou/et le manque d’argent sont devenus catastrophiques, l’équivalent de l’iceberg rencontré par le Titanic !

     

    ~~~ En plus, si jamais la « Croissance » pouvait revenir, cela impliquerait t. p. d’augmentation de pollutions industrielles et t. p. de dégradation de l’environnement de la planète !

     

    ·         Si nous n’étions pas devant le problème de la quadrature du cercle, quelle serait notre situation ? !

     

    -          Un changement de dimension permet de surmonter l’obstacle !

     

    -          La théorie de l’évolution de Darwin n’existe-elle pas ? ! Pourquoi ne pas s’en saisir, la comprendre, l’assimiler ? !

     

    On sait depuis 2005 que nous ne sommes plus les chefs-d’œuvre de l’Univers, que nous ne sommes pas créés à l’image de Dieu, que cette histoire de père Noël pour enfants est définitivement obsolète, que notre génome se différencie de celui du chimpanzé d’environ    1 %, que nous sommes plutôt des sortes de « bonobos boostés » ! ! !

     

    Bien sûr, cette découverte étant irrecevable autant pour les croyants que pour les rationalistes cartésiens s’étant contentés se symétriser la parabole chrétienne en : « L’homme est un dieu en devenir » (Le D perdant de sa hauteur et étant réduit au minuscule d !), l’homo sapiens en profita pour révéler ou confirmer aussi sa caractéristique « fractale » (C. à d. sa tendance à la répétitivité en l’absence d’évolution possible …) et tous, en chœur, unissant leurs cœurs, communiant, l’enterrèrent dans un silence assourdissant ! ! !

     

    C’était l’occasion rêvée de mettre les pendules à l’heure !  Les jeux sont faits ! It is the end ! Exit !

     

    On n’a pas non plus intégré la notion de « cycle » omniprésente qui aurait bouleversé la priorité, conduit à l’aménagement au mieux de chaque phase du parcours terrestre, notamment la vieillesse et la mort ou l’entrée dans l’après vie !

     

    A noter que la philosophie bouddhiste (~ - 500) était toutefois  consciente de l’impermanence du monde, de l’intérêt de vivre avec le « manque » et, sinon de le maîtriser, d’essayer de le concilier avec un modus vivendi afin d’éviter la souffrance …

     

    En supplément occasionnel secondaire mais on ne peut plus concret …

     

     Le succès d’un livre porno-soft « Cinquante nuances  de Grief » ne constitue-t-il pas une « énième  preuve »  que nous fonctionnons :

     

    - 1) en privilégiant le cerveau des émotions,

     

    - 2) en n’ayant même pas encore osé pénétrer ouvertement et explorer le domaine de la sexualité, bridés par les interdits ancestraux, les visions sulfureuses qui s’en dégagent,

     

    - 3) donc en n’analysant pas ce qui ressortirait de la méditation sur les émotions, les ressentis primaires ? ! (Ce qui a fait la fortune de Freud et de la psychanalyse !)

     

    *** Cette inadaptation t. p. désastreuse ou/et cette ignorance sur ce que nous sommes,  faute d’utiliser authentiquement et sérieusement notre néocortex ne valoriserait-elle pas la vision d’André Malraux : « Le 21ième siècle sera spirituel ou ne sera pas », si on la traduisait par :  «  … sera néocortical ou ne se terminera pas » ? ! Serait-elle t. p. en train de se dévaluer ou l’inverse ? !

     

    Peu n’importe-t-il pas … vu de l’après-vie ? !

     

    Ce ne sera certainement pas l’avis le plus général mais « peu importe » !

     

    (Dans mon petit cinéma mental sans aucune prétention …, nous sommes engagés dans un  « Jeu de la vie » impossible à démystifier … Il faut peu de gagnants et beaucoup de perdants ayant soif de réussir pour que le Jeu « marche bien ». Le principe ou loi de Pareto ou règle des 20/80 (Cette équation a été vérifiée dans la physique des fluides et des flux avant, ensuite …, d’être mathématisée sous le nom de « Distribution de Pareto ») semble pouvoir s’appliquer à ce Jeu …, remet en cause la notion de liberté …, est compatible avec la théorie du déterminisme chaotique, etc.

     

    Le tout n’est même pas incompatible avec l’essentiel de la religion chrétienne : « Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23.34) mais pourrait être lu comme une synthèse !

     

    Quant à l’islam, au 21ième siècle, pourquoi ne pas se taire et éviter d’être égorgé si on est un homme, lapidée si on est une femme, condamné(e) par une fatwa … ? ! Leur problème particulier non résolu (donc le second) n’est-il pas, comme par hasard,  celui de la sexualité ? !

     

    Une dernière galéjade ou le détail qui tue !

     

    En 2007, les Français n’ont-ils pas élu un président qui venait de déclarer à M. Onfray (Un philosophe à la mode) : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même » (V. Internet !) ? ! Cela ne se traduit-il pas par : C’est Dieu qui nous mène. Il suffit donc d’écouter ses messages, c. à d. son instinct, ses intuitions ? ! (À l’époque, Quel journaliste, responsable, a créé un buzz ? !)Et n’ont-ils pas manqué de le réélire en 2012 … ? !

     

    En empruntant au Tao beaucoup plus ancien : ne prête-t-on pas à Lao-Tseu la phrase « L’homme qui parle ne sait pas, l’homme qui sait ne parle pas » (Ndlr. Ou ne parle plus) …

     

    Xyzabcd !

     

  • Le principe de symétrie et l’homo sapiens (Dit homme) ! ! !

    Chez l’homo sapiens, si le néocortex est activé, c. à d. s’il prend la peine de réfléchir (vraiment !), d’abstraire, de ne pas se limiter à « Midi à sa porte », il prend conscience de l’omniprésence du « principe de symétrie » : Vie et mort, bien et mal, bon et mauvais, beau et laid, vont de pair. Leur sens exige l’existence de leur négation !

    Seule la proportion n’est pas systématiquement 50/50. Elle se rapproche plus de la règle 20/80 ou de la distribution de Pareto.


    Mais combien d’entre-nous ne se contentent pas d’éviter, d’essayer de rejeter, ce qui ne leur sied pas sans la curiosité de se poser des questions (néocorticales !) ? !


    Dans les ouvrages présentant le bouddhisme, l’image des deux faces intrinsèques d’une pièce de monnaie traditionnelle est utilisée !


    Dans cette optique plus intelligente, les saveurs de la vie, du bon, du délicieux, du moche, de l’horreur, etc., ne changent-elles pas de statut, voire de dimension ? !


    Au lieu d’apprécier comme un enfant le « + » ressenti -par le cerveau reptilien (ou primitif) qui gère l’instinct de survie ou de conservation, -par le cerveau des émotions qui est chargé (entre autres) de la quête du bien-être et des plaisirs basiques, on analyse, relativise ! On pénètre dans le monde des structures ! ! !

    Le sens de la liberté ou du libre-arbitre enfantin ne perd-il pas son caractère brut ? ! N’est-il pas  dérangé ? ! Confiné dans un champ d’application tout au moins nettement plus restreint ? !

    Plus et moins, gain et perte, victoire ou échec, ne perdent-ils pas leurs aspects antagoniques, belliqueux, agressifs, insupportables et « à détruire » ? !  Un peu comme la réaction « Cachez chez ce sein que je ne saurais voir » (Dans Tartuffe) qui exprime l’état d’une conscience bousculée par un éclair de lucidité ? !


    Le détachement prôné par le bouddhisme n’embrasse-t-il pas cette réalité complexe ? !  N’est-il pas une solution d’échappement à la dichotomie aussi intempestive que quasi permanente ? !


    A noter qu’une deuxième notion fondamentale et parente : « Le cycle » est totalement écartée ! La notion de symétrie différée ou/et temporelle, voisine de celles du cycle et des écosystèmes ne nous est-elle pas encore plus étrangère ? !


    Par ex., si on fête « l’anniversaire » de la naissance, on ne célèbre pas le fait que l’on vient de se rapprocher d’un an de la date d’accès à l’Après-vie ! (Ou de la fin du cycle !)
     En toute inconscience, on refuse cette image aussi réelle !


    Ne nous rendons-nous pas (plus que rarement !) compte que : -la mort est omniprésente, -la respiration de l’oxygène entraîne la mort de cette molécule ou plutôt la transformation de sa structure, -l’alimentation repose sur la mort d’organismes, -etc. ? !


    Depuis 2005, l’évaluation comparative de notre génome et de celui du chimpanzé a permis de  nous  identifier « objectivement ». La différence étant d’environ 1 %, que peut-on espérer ? !


    Nous préférons « naturellement », comme les singes, prendre de la hauteur (au 1er degré !) en cherchant à nous élever (ou nous réfugier) en nous accrochant et en escaladant les branches constituées par les bouts de droites idéales croissant continuellement vers l’infini (ou le ciel) définies par la géométrie euclidienne scolaire. (Euclide ~ -325, -265) !


    Si les croyant(e)s et les rationalistes sont a priori opposé(e)s, ils/elles sont des êtres « fractal(e)s » qui se sont rejoint(e)s en décidant à l’unanimité d’enterrer ce bilan sans aucun commentaire !

    En affinant un peu, on passe des premiers : « L’homme a été créé à l’image de Dieu » aux seconds, en inversant l’ordre : « L’homme est un dieu en devenir » (Le D étant réduit à d !). Ils se prolongent ! Le dualisme est devenu le système binaire, les deux paradis (le terrestre et celui du ciel) se rejoignent!


    Est-ce que bien connaître quelque chose est possible sans avoir analysé sa négation ou son éventuel symétrique ? !


    Est-ce qu’un animal qui ne se reconnaît pas dans un miroir est dans la pleine réalité ? !


    Mais peu importerait si l’on saisissait que la dite vie devrait s’intituler « Jeu de la vie » …


    N. B. Les animaux carnivores se mangent entre eux. Cette forme d’élimination s’intègre dans les écosystèmes. Si nous ne pratiquons pas la même méthode, toutefois, l’amour sélectif (A deux) n’implique-t-il pas la délivrance ou l’octroi de privilèges aux élu(e)s, donc ne suscite-t-il pas des injustices, des rancœurs, des désirs de vengeance, des conflits, voire des guerres qui occasionnent des morts en grand nombre, voire des génocides ? !  L’amour (en dehors de celui du « Prochain » d’essence néocorticale) échappe-t-il à la bivalence !


    Les rationalistes du 21ème siècle ne sont pas tous plus éclairés que ceux du 20ème !


    Un ex. concret : Ils nient l’efficacité des « coupeurs de feu » puisque leur processus opérationnel est « irrationnel », les assimilent à des charlatans alors que dans certains hôpitaux, dès qu’une grand(e) brûlé(e) est accueilli(e), on téléphone à un coupeur de feu qui réussit à amoindrir très sensiblement la douleur !

    (Le terme « fractal »  évoque la répétitivité, l’absence d’évolution)

    Xyzabcd !