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jeu - Page 11

  • La Société de consommation, la Société « Toujours plus » (T. p.), le cerveau des émotions !

     

    (Le masculin neutre sera utilisé)

    Le « manque » et le « déséquilibre » et la « vie » n’iraient-ils pas de pair ? Ne seraient-ils pas des composants des motivations qui alimentent le moteur de la vie.

                (Dans un paradis idéal, sans aucun besoin, pas de réaction, d’action, de mouvement, d’animation, de vie) (Henri Laborit, -biologiste célèbre décédé en 1995- le voyait ainsi)

                N’est-on pas obligé de « respirer », « manger », donc tuer des plantes ou des animaux ?

                La gestion d’un milieu fermé n’implique-t-elle pas la manifestation effective des écosystèmes, c. à d. celle d’agents de dégradation, d’élimination avant des renaissances et parfois des évolutions, voire des mutations ? !

                Des êtres vivants, par définition, imparfaits, partiellement démunis, dans un milieu qui n’est pas spécialement accueillant ni hospitalier, n’ont-ils pas forcément tendance, dans l’espoir d’accéder à l’état de « bien-être » momentané, à la sécurité temporaire, à parier, miser ? A élaborer des tactiques, des stratégies pour vaincre les obstacles, les adversaires, pour ensuite consolider ces gains avec le risque de confondre les moyens et la fin, la forme et le fond, c. à d. d’être victime de l’addiction « T. p. » ?

                La Société de consommation ne s’est-elle pas installée puis épanouie sur ce constat ?

    Son ressort n’est-il pas l’exploitation tous azimuts et t. p. habile des « manques », frustrations, stress, du « cerveau des émotions » (qui, entre autres, est chargé de la quête des plaisirs basiques selon une procédure analogique et non pas analytique) via la proposition de plaisirs compensatoires s’étiolant dès que consommés et donc nourrissant le renouvellement de l’opération d’achat jusqu’à (dans l’idéal commercial) la tombée sous dépendance ? ! Parce que, précisément, les homo sapiens sont structurés mentalement de cette façon !

    La Société « T. p. » n’est-elle pas en relation directe avec la précédente ? !

    Ne commence-t-on pas par consommer, puis plus, puis (si on devient « accro »)           t. p. ? !

    Sur le plan intellectuel, la curiosité est à l’origine de t. p. de découvertes.

    Elle n’est pas encouragée par les religions traditionnelles où il s’agit de suivre d’abord des normes soi-disant divines, d’obéir, voire de se soumettre sans réfléchir (Islam = Soumission). Les Arabes qui étaient au Moyen-âge très performants en mathématiques et ailleurs se sont soudainement recroquevillés sur eux-mêmes, ayant pris subitement conscience qu’ils ne respectaient pas les lignes du Coran. Le cerveau des émotions procède exclusivement par analogie sa quête de sécurité ou de réconfort d’essence divine …

    Le néocortex, à l’inverse …, anticipe, imagine, compare, analyse, se plait dans l’abstraction, la symbolisation, etc. 

    Ne pouvant pas se contenter de la quasi nullité des progrès matériels, voire de régressions …, les dits rationalistes, un peu à la fois, bousculèrent les pouvoirs de l’Eglise et les paraboles premières, notamment celle du CH 9.6 Genèse : « L’homme a été créé à l’image de Dieu ». Mais ceux-ci, ne purent qu’opter pour le concept symétrique : « L’homme est un dieu en devenir » !

    Au fil des siècles, ce credo devint t. p. prometteur et conduisit à une dépendance similaire à la précédente : la politique rationaliste scientifique de la « fuite en avant » !

    Les catastrophes modernes n’ont pas tellement modifié le programme initial !

    Si depuis 2005 l’étude comparative de notre génome et de celui du chimpanzé a définitivement prouvé, sachant que la différence est voisine de 1 %,  que nous n’étions pas ce que nous espérions, le bilan a été soigneusement enterré dans un silence assourdissant.

    Au lieu de profiter de l’occasion, de positiver cette donnée, d’avancer dans la connaissance de soi-même, c’est l’idée de M. Sarkozy (« Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même »), énoncée avant le scrutin de 2007, qui triompha ! ! ! ! ! ! ! (Cette tendance à la répétitivité, à l’absence d’évolution, n’évoque-t-elle pas la structure « fractale » ? ! V. dans le livre « Les arbres de l’évolution » de Nottale, Chaline, Grou, l’Hypothèse 2080…  Hachette 2000 ou/et Internet ! ! ! )

                Est-il possible de soutenir que la pulsion « T. p. » n’est pas une véritable drogue qui conduit au suicide par over dose ? !

                Si on écoute des rationalistes tels Ms. Claude Allègre, Alex Kahn, le futur est tout tracé. Tout doit prochainement aller toujours mieux dans le meilleur des mondes et l’immortalité  n’est plus une fiction !

                Au contraire, si on s’attarde quelques instants sur l’économie, en particulier sur les dettes d’Etat, ne serait-ce que sur les budgets à allouer aux divers services de protection sociale et de maintenance du matériel technologique, en tire-t-on une conclusion identique ? !

                Plus fondamentalement encore, si notre croissance « t. p. » s’apparente superficiellement à la « croissance arborescente » des végétaux, la réalité ne réside pas aux antipodes ? ! Si l’une parie sur l’innovation individuelle, fait confiance au rationalisme humaniste pour qui « L’homme est un dieu en devenir », est le chef-d’œuvre de l’Univers qui doit construire le « paradis terrestre », l’autre n’est-elle pas le produit d’une sélection et adaptation portant sur des millions d’années ? ! Le rythme d’adaptation de la nature peut-il être maintenant violé en permanence ? !

    Dans le monde dit « libéral » tout repose sur la promotion de la nouveauté en dehors de la réelle observation du principe de précaution puisqu’il n’est pas question d’attendre pendant 10 ou 20 ans l’apparition d’effets différés éventuellement négatifs, toxiques !

    (Par ex., « le dioxyde de titane désormais présent partout… créera-t-il un nouveau « scandale de l’amiante » ? En pire... ? L’amiante et le dioxyde de titane « sont vraiment similaires et ont la même puissance » toxique, selon le Professeur Jürg Tschopp, Prix Louis-Jeantet de médecine 2008 » [Altermonde]

    La mise en forme des lois garde-fous exigeant un certain temps incompressible, les escrocs et prédateurs  pourront t. p. surfer dans un no man’s land !

    — Tant qu’une Société est fermée, cadenassée par des dominants munis de moyens coercitifs dissuasifs, tout stagne jusqu’à ce que l’ensemble explose [V. la « Révolution de 1789 » ou la « Révolution du jasmin » en 2011 en Tunisie !]

    — Le fait que t. p de jeunes se suicident, s’immolent, cela ne constitue-t-il pas un indice révélant un état de déséquilibre majeur ?

    — Le capitalisme ne pourrait-il pas être considéré comme une drogue ou être relié au fétichisme de l’argent (V. Freud) ? !

    Cette cohérence ne s’illustre-t-elle pas en une image : celle de l’écureuil se décarcassant en courant t. p. vite dans sa boîte cylindrique tournant autour d’un axe central ! Ou il finira par mourir exténué, ou la boîte se déglinguera !

    — Comment ne pas apercevoir le leurre alors que les dettes t. p. énormes des États ruineront t. p. l’exécution de leurs prétentions ? !

    — Comment la méthode Coué du début du 20e siècle peut-elle encore être pratiquée comme au 19e siècle ? !

    — Comment prétendre être capable de mener à bien des projets sophistiqués impliquant la physique quantique en se bornant à raisonner selon une logique cartésienne, binaire (Celle des « bonobos boostés » ou homo sapiens)

    Cette attitude ne ressemblerait-t-elle pas à celle de l’enfant -qui désire t. p. et sans limites, se faire plaisir en ne tenant pas du tout compte de la finitude, -qui est tout heureux de se lancer t. p. vite et imprudemment dans l’escalade des branches de l’arbre des sciences en les confondant avec les droites aussi virtuelles qu’idéales ayant la faculté de croître (Elles) continument et indéfiniment jusqu’à l’infini ou le ciel ou Dieu ? !

    La conclusion pourrait emprunter à la logique habituelle, aussi rassurante que rudimentaire ! Elle n’apporterait donc rien !

    Autant laisser le soin à chacun de déduire ou d’imaginer ce qu’il désire pour se faire plaisir au 1er ou 2ème degré !

    Est-ce que  ce « Jeu de la vie » où on débarque presque nu, où on doit adopter ses propres règles ou tactiques plus ou moins efficaces, où un enfant meurt de faim environ toutes les 5 secondes,  ne laisse pas entrevoir (Si tout n’est pas absurde) un après jeu ou après vie ? !

     Xyzabcd !

  • Une VISION DE LA VIE, du « JEU DE LA VIE » (Une mise à jour 2012)

     Il me semble que le « manque » et le « déséquilibre » et la « vie » vont de pair ; qu’ils sont les composants des motivations qui alimentent le moteur de la vie.

                (Dans un paradis idéal, sans aucun besoin, pas de réaction, d’action, de mouvement, d’animation, de vie) (Henri Laborit, -biologiste célèbre décédé en 1995- le voyait ainsi)

                N’est-on pas obligé (Le masculin neutre sera utilisé) de « respirer », « manger », donc tuer des plantes ou des animaux ?

                La gestion d’un milieu fermé n’implique-t-elle pas la manifestation effective des écosystèmes, c. à d. celle d’agents de dégradation, d’élimination avant transformation et renaissance ? !

                Des êtres vivants, par définition, partiellement démunis, dans un milieu qui n’est pas spécialement accueillant ni hospitalier, n’ont-ils pas forcément tendance, dans l’espoir d’accéder à l’état de bien-être momentané, à la sécurité temporaire, à parier, miser ? A élaborer des tactiques, des stratégies pour vaincre les obstacles, les adversaires, pour ensuite consolider ces gains ?

                Dans ce cadre assez flou, excepté pour ceux qui prétendent connaître le « sens de la vie » (Les « croyants », les idéologues, les fanatiques, les rationalistes), la route à suivre est-elle claire ?

    Ces structures n’évoquent-elles pas celles qui organisent les jeux ?

    Un jeu ne « marche-t-il pas bien » quand peu de gagnants cohabitent pacifiquement avec une grande masse de perdants parce que liés par « l’espoir » de s’en sortir avec un peu de chance ? ! (A noter, en passant, que le « principe de symétrie », plus scientifique, se faufile ! Par ex. le sens d‘un mot n’exige-t-il pas l’existence de sa négation ? ! Les termes froid et chaud, léger et lourd, naissance et mort, etc., ne vont-ils pas de pair comme les deux faces d’une pièce de monnaie traditionnelle ? !)

                Si la proportion des gagnants était  trop élevée et donc des rapports trop modestes ou si celle des perdants ruinait l’intérêt de la participation, le jeu ne perdrait-il pas toute crédibilité ? Tout ne s’effondrerait-il pas ? Un autre jeu, plus élaboré mais reposant sur les mêmes attraits et risques ne prendrait-il pas alors la relève ?

    Succinctement, ne distingue-t-on pas plusieurs types de profil ?

                Ont soif de s’élancer les concurrents croyant en leur avenir. Les résignés et soumis  ou les « pas de chance » se contentent de respirer (ou presque). Les désabusés sont parfois amers.

    A NOTER que dans tous les cas, quels que soient le talent ou/et la force des acteurs en compétition, le grand Manège ne peut tourner correctement et perdurer que selon certaines modalités, qu’en respectant certains quotas ! Peu importe la qualité ou l’intelligence des participants !

    C’est ainsi que plus synthétiquement, (la maturité aidant), on différencie ceux qui ont saisi le système posé par le créateur du Jeu de ceux qui se précipitent dans l’espoir plus enfantin ou « adulescent » d’obtenir des récompenses !

    Mais on est contraint de considérer que ces derniers constituent parallèlement les éléments moteurs du Jeu, sont indispensables pour la bonne marche de l’ensemble ! Qu’il serait aussi utopique et absurde de vouloir les supprimer que de s’attaquer à la disparition des ombres provoquées par le Soleil !

    Il semble normal que les jeunes êtres adhérent à ces jeux puisque c’est la période de la curiosité, de la découverte, de l’apprentissage, etc.

    ·         N’est-il pas plus bizarre qu’en prenant de l’âge on ne soit pas amené à relativiser, à démystifier cette « soif » du plaisir du jeu terrestre, voire à imaginer plutôt une suite heureuse dans l’après- vie !

    ·         En prenant du recul, sans doute que peu importe !

    ·         C’est ce qu’on peut espérer mais ce qui ne nous est pas permis de connaître, les dimensions de notre mental étant trop petites ! Serions-nous les chefs-d’œuvre de l’Univers ou seulement des éléments de l’espèce pour le moment la plus complexe, celle des homo dits sapiens (sages !), celle dont le génome se différencie de moins de 1 % de celui du bonobo ? !

     Des remarques ! 

    L’emploi du mot « homme » associé  au terme « dignité » est-il facile ? ! Bien souvent, ne constate-t-on pas que les activations :

    -du cerveau reptilien qui gère l’instinct de survie (par tous les moyens),

    -du cerveau des émotions qui recherche automatiquement (sans forcément passer par l’analyse du néocortex) le plaisir,

    sont prédominantes ?  Où se trouve alors la « liberté » ou le « libre arbitre » ?

                Le sens du principe de Pareto (ou règle des 20 % / 80 %) :

    -qui a d’abord été introduit, fin 19ième siècle, par un économiste pragmatique ayant observé qu’en général 20 % de la population aisée d’un pays voisinait plus ou moins pacifiquement avec les 80 % plus pauvres,

    -qui a pu être validé en tant qu’opérateur s’appliquant dans la physique des fluides et flux (v. Internet), est-il suffisamment recherché et valorisé ? !

     Par analogie, un spectacle théâtral ne se révèle-t-il pas en tant que chef-d'œuvre par la richesse, la diversité, la multiplicité, de tous les « bons » et « mauvais » rôles ? Et ce qui se passe dans les coulisses a-t-il un rapport avec le jeu de scène ? Attribue-t-on nécessairement le rôle le plus facile à l'actrice ou l'acteur le plus doué(e) ?

    Si on revient sur l’expression « Jeu de la vie », n’évoque-t-elle pas aussi parfois « L’enfer du jeu » quand on s’y accroche désespérément. Certains ne rêvent-ils pas d’immortalité       alors que tout est structurellement quasiment « cyclique » (entre les points ou moments de     rupture de la physique quantique …) ?  ! Presque comme dans la Bible mais à une symétrie près puisque les déchus étaient condamnés éternellement et ne pouvaient s’échapper !

  • L’amour selon le philosophe M. Comte-Sponville, M. Laborit. Mon commentaire !

     Ma participation vaut ce qu’elle vaut et il sera probablement très critiquée, considérée comme stupide !  Mais  peu importe !  Elle aura au moins activé le néocortex d’un homo sapiens ! Ce qui n’est pas aussi fréquent qu’on pourrait croire !                              

    Trouvé Mercredi 04 janvier 2012  (V. Ouest Frrance.fr)

    « Pour le philosophe, il y a trois types d'amour »

    André Comte-Sponville célèbre, dans un livre qui sort demain, un érotisme déculpabilisé.

    Entretien avec André Comte-Sponville, Philosophe, auteur de Le sexe ni la mort.

    Un énième livre sur l'amour... La philosophie a-t-elle du nouveau à nous dire sur le sujet ?

    L'amour est le sujet le plus intéressant qui soit pour presque tout le monde. Mais il a été peu traité par les philosophes. Ils ont souvent été réticents, voire décevants, sur la question. Sans doute parce que l'amour échappe à la raison et que philosopher, c'est faire appel à la raison.

    Dans l'histoire, l'amour, et donc la sexualité, ont aussi été victimes de sacrés tabous...

    Sur le sexe, nous sommes passés d'une erreur à une autre. Pendant vingt siècles, sous l'influence judéo-chrétienne, on a d'abord diabolisé le sexe. Puis, après 1968, une seconde erreur en a fait un loisir innocent, comme boire un verre d'eau ou de vin ! Pour les philosophes, la place de la réflexion était réduite.

     

    Certains s'y sont quand même frottés ?

    Oui et j'ai rassemblé ces quelques regards différents de la tradition philosophique occidentale. En proposant de relire Platon, Aristote, Montaigne, Spinoza, Schopenhauer, Nietzsche, Kant... j'essaye d'aller au-delà des discussions souvent banales que l'on entend sur l'amour et la sexualité.

    Quels grands concepts en tirez-vous ?

    Trois types d'amour différents. Le premier, Eros, qui est cette phase de la passion, de la jouissance, du manque dévorant de l'autre. Le deuxième, philia, est la joie d'aimer et d'être aimé dans la durée, la tendresse, l'amitié. Ce que Montaigne appelle joliment « l'amitié maritale ». Puis, le troisième type d'amour, agapè, ou l'amour de son prochain. Nos histoires d'amour évoluent entre ces trois pôles et y empruntent une partie de leurs forces ou de leurs faiblesses.

    Avec un couple marié sur deux qui divorce, cette évolution semble compliquée...

    Parce qu'il nous faudrait accepter une troisième voie dans nos relations amoureuses et cesser de s'illusionner sur la passion qui dure. À travers ces philosophes, je veux rendre justice à nos histoires d'amour réelles. Celles qui se bricolent au gré des années, dans la tendresse, la patience, la poésie des corps et l'érotisme, la joie de faire jouir et non seulement de jouir. Une formidable aventure qui nous fait passer, comme le dit Rougemont, de l'état amoureux à l'acte d'amour.

    Entretenir la relation amoureuse des âmes sans oublier le corps ?

    Le sexe, c'est souvent notre part d'ombre. C'est peut-être pour cela que le sujet a fait peur aux philosophes des Lumières. Il y a un côté animal dans la sexualité. Et c'est précisément parce que nous ne sommes pas des animaux que faire l'amour est voluptueux, car nous pouvons jouer avec la raison, la morale, la transgression. Ainsi, comme l'avance Nietzsche, « le mépris de la vie sexuelle... est un véritable crime contre la vie ».

    Recueilli par Valérie PARLAN.

     

    A)    Je n’ai pas lu le livre (Il ne sort que demain !) mais, puisque Me Parlan n’en parle pas, probablement que les rôles des trois composantes du cerveau ne sont pas placés en exergue.

    Seulement si ce registre a été occulté …, le commentaire qui suit voudrait souligner ou rappeler certaines choses.

    Il me semble que …

    Le dit amour varie entre les pulsions et les sentiments et la réflexion/méditation et est plus ou moins maîtrisé.

    1)Plus il emprunte au « cerveau reptilien » et plus il est animal (ou « sauvage » ! Ou naturel !)

    2) S’il est motivé principalement par le « cerveau des émotions » qui est, entre autres (V. Internet), chargé de la quête du ou des plaisirs, du bien-être basique ou primaire, il est relié à la « consommation », à la chair ou/et  à l’acte sexuel.

    A noter que le ressort de l’épanouissement de la « Société de consommation » est l’exploitation « toujours plus » (t. p.) habile et envahissante des manques et déséquilibres momentanés et des stress ressentis par le cerveau des émotions via la proposition de plaisirs compensatoires à consommer de suite, à prolonger ou à entretenir ensuite en renouvelant l’achat avant, dans l’idéal, de devenir « accro », c. à d. de tomber dans la dépendance ou l’addiction ! (V. par ex. les genèses des situations de surendettement !)

    ~~~ La Société de consommation, évidemment, n’a aucun intérêt (à court terme) à introduire dans les programmes scolaires, particulièrement dans le primaire, l’apprentissage (sommaire, pédagogique mais démystificateur) du mode de fonctionnement du cerveau ! Qui insiste sur les rôles fondamentaux des trois composantes principales du cerveau ? !

    Freud avait déjà signalé vers 1920 la tendance des homo sapiens à suivre le « principe de plaisir » au détriment du « principe de réalité » !

    Risquerait-il d’être désavoué au 21ème siècle ? !

    Au niveau le plus haut de la politique, la mise en scène du le sexe, parfois, n’a-t-elle pas des conséquences capitales ? !

    La dite Gauche, Droite, le PS, en France, ne viennent-ils pas d’être obligés d’improviser des nouveaux scénarios suite à l’affaire DSK ? !

    M. Bill Clinton, M. Berlusconi, etc., n’ont-ils pas trop pénétré dans cet Espace ? !

    M. Poutine aurait mis sa femme dans un hôpital psychiatrique d’après : « Le 15 décembre 2011 à 18:00    Source : 7s7.be » : (« Selon les rumeurs, l’homme d’État aurait eu une liaison avec au moins deux jeunes femmes ces quatre dernières années. On parle même d’un enfant illégitime né de son idylle avec Alina Kabaeva, une ancienne gymnaste de 28 ans, désormais membre de la Douma. Vladimir Poutine aurait également succombé aux charmes de Yana Lapikova, un modèle sexy de 25 ans »)

    3) Si le « néocortex » demeure le chef d’orchestre, alors, comme M. Comte-Sponville l’indique, le troisième type d'amour, agapè, ou l'amour de son prochain, se fait jour.

    Il n’est pas du tout de la même nature ou dimension !

    Dans la Saga chrétienne datant d’environ deux millénaires, la différence, voire l’opposition entre l’égoïsme du 1er degré (Une sorte de narcissisme, de protection et de privilèges accordés à quelques élu(e)s) et l’égoïsme du second degré (le bien-être personnel demandant celui des autres) était déjà consignée ! Il n’y a donc rien de nouveau ! De même l’amour à deux ou sélectif ne peut qu’entraîner des privilèges et donc des injustices, des rancœurs, désirs de vengeance, conflits, guerres !

    Mais l’amour néocortical n’est-il pas réservé exclusivement aux « hommes vrais », c. à. d. à ceux qui n’acceptent de vivre que dans la dignité … qui n’est pas de ce monde ? ! (Par ex. à ceux qui ont entamés une grève de la faim pour obtenir la fermeture immédiate des prisons « indignes » et qui sont décédés ? !)

    Aussi concrètement, des bilans sont incontestables !

    -Si les gens se « connaissaient mieux », en France, en 2011, une femme mourrait-elle tous les deux ou trois jours suite à des  violences conjugales ? !

    -Y aurait-il environ 75 000 viols répertoriés parmi approximativement 190 000 tentatives (Dont 1/3 dans le milieu familial) ? !

    -Me Marie Trintignant ne serait-elle pas encore parmi nous ? ! Et M. Bertrand Cantat au milieu de son groupe musical « Noir Désir » ? !

    N. B. Aucun média n’aborde ce problème ouvertement ! Je n’ai pu lire aucun article relatant les aventures new-yorkaises de DSK s’appesantissant sur la fonction des trois cerveaux ! Dans les conversations quotidiennes ou/et habituelles et ailleurs, même constat ! Tout se passe comme si tout le monde ignorait les mécanismes qui animent le cerveau ! ! !

    Mais M. Sarkozy fournit dans l’humour le plus total et surréaliste la conclusion rêvée !

    En 2007, quelques semaines avant le scrutin présidentiel (et le face-à-face avec Me Royal) il a déclaré lors d’un entretien avec M. Onfray (Un philosophe à la mode) « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même ». Il continua en insistant sur l’influence primordiale des gènes ! (V. Internet)

    ~~~ Aucun(e) responsable politique, syndicaliste, révolutionnaire, marxiste, athée, matérialiste, rationaliste, journaliste, n’a profité de cette imputation au moins paradoxale pour créer un buzz et le déstabiliser ! ET IL A ÉTÉ ÉLU ! Et il le sera peut-être encore en 2012 !

    M. Henri Laborit définissait à sa façon « l’amour humain »

    C’est un extrait du livre « Éloge de la fuite » de Henri Laborit, d’abord chirurgien, puis chercheur en biologie, philosophe à ses temps perdus et visionnaire … (1914 - 1995) très connu ….  (Il s’agit de la fuite des normes sclérosées et sclérosantes !)

    « LE SEUL AMOUR QUI SOIT VRAIMENT HUMAIN,
    C’EST UN AMOUR IMAGINAIRE, c’est celui après lequel on court sa vie durant, qui trouve généralement son origine dans l’être aimé, mais qui n’en aura bientôt plus ni la taille, ni la
    forme palpable, ni la voix, pour devenir une véritable création, une image sans réalité.

    Alors, il ne faut surtout pas essayer de
    faire coïncider cette image avec l’être qui lui a donné naissance, qui lui n’est qu’un pauvre homme ou qu’une pauvre femme, qui a fort à faire avec son inconscient.

    C’est avec cet amour-là qu’il faut se gratifier, avec ce qu’on croit être et ce qui n’est pas, avec le désir et non avec la connaissance.

    Il faut se fermer les yeux, fuir le réel.

    Recréer le monde des dieux, de la poésie et de l’art ….

    Il commençait aussi le chapitre sur l’amour par : « Avec ce mot on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient … » … « C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes … »

    Il se proposait « d’essayer de découvrir ce qu’il peut y avoir derrière ce mot dangereux … » dans ce bouquin qui m’a beaucoup apporté !

    Xyzabc !