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elite - Page 3

  • Le « manque » nous conduit ! On préfère parler du « plaisir » !

    En 2013, en consultant Internet, on découvre très peu d’articles sur cette sorte de personnage masqué qui nous conduit inéluctablement dans l’inconscience la plupart du temps absolue ..., nous fait sauter dans ce cas quelquefois au dessus des barrières de la raison, jusqu’au crime

    Pourtant !

    1)      N’est-il pas difficile de réfuter que, sans aucun « manque », besoin, il n’y aurait pas de respiration, d’alimentation, de sommeil, de recherche de chaleur, de réactions, d’actions, de mouvements, d’animation, de vie ? 

    Peut-on rejeter le constat que nos comportements divergent selon nos manques ?  

    La moindre cellule vivante ne suit-elle pas le « principe d’homéostasie », ne se contente-telle pas d’essayer de maintenir son état de déséquilibre relatif (v. des manques) au dessus du seuil létal ?

    Les animaux, à partir des reptiles, dotés d’un « cerveau primitif »  dit reptilien, ne sont-ils pas munis d’un instinct de survie, de conservation (dans l’instant) et de reproduction (pour le futur) ?

    Les mammifères, en plus d’un cerveau reptilien, possèdent un cerveau ou d’un réseau neuronal des émotions qui, entre autres activités, (v. Internet), tente de combler, les manques de plaisir du 1er degré ? ! 

    Ne sait-on pas trop que les homo dits sapiens (Sages ! ! !) bénéficient d’un néocortex qu’ils utilisent parfois ? ! ! ! Eventuellement, donc ( !),  ils analysent en imaginant, en anticipant, en comparant, etc., arrivent à  abstraire, symboliser, structurer, se posent « toujours plus » (t. p) de questions, méditent, ne s’arrêtent pas au désir de t. p consommer, jouir, se faire plaisir au 1er degré… !

    En réalité, cette sorte d’excroissance corticale n’est opérationnelle que si elle est entraînée ! Sinon, elle se laisse rapidement bousculée, voire réquisitionnée par le cerveau ou réseau des émotions qui s’occupe du pilotage automatique, des conditionnements, du surmoi, de la quête du plaisir ou bien-être basique, etc..!

    On a esquivé la mesure de sa puissance en procédant a des tests, par ex. les QI …mais les résultats ne concernent que certaines directions de l’intelligence, spécialités …, notamment binaires !

    2)      Ne peut-on pas souligner que, si nous l’avions réellement conceptualisée, l’analyse de l’Histoire des manques aurait contribué à la démystification nos comportements ?

    Le manque de sécurité, la peur de l’insécurité, encore plus de la mort, ne sont-ils pas à l’origine de l’esclavage, des religions, puis du système d’exploitation de l’homo sapiens par l’homo sapiens ? N‘est-ce pas le cerveau reptilien qui gère cette préoccupation ?

     

    En bref, les manques et les déséquilibres ne forment-ils pas à la source des « motivations » qui alimentent le « moteur » de la vie ? !

    Tout ce qui se vit dans le monde vivant n’est-il pas en relation avec des « manques » (Superficiels ou primordiaux) à satisfaire, surmonter ou désamorcer, circonvenir ou assouvir, surpasser, dépasser, etc. ? !

    Si Henri Laborit (Un biologiste célèbre écarté du Nobel parce que insuffisamment normalisé, prix Lasker, philosophe pendant ses heures de loisir, 1914-1995) avait présenté une ébauche du « mode de fonctionnement » du cerveau, plus personne, plus aucun(e) spécialiste en neurologie ne vulgarise simplement ce mode d’emploi qui permettrait pourtant à tout(e) un(e) chacun(e) de mieux s’y retrouver et agir sans se faire piéger ! Mais ces mises en évidences ne seraient-elles pas susceptibles de mettre à nu le ressort qui anime notre société ? !

    (V. par ex. les ouvrages de Laborit « Éloge de la fuite » (En filigrane : fuite des normes), « Biologie et structure »)

    Les violences, agressions, délinquances, révoltes, suicides, etc., ne relèvent-ils pas du même déclic compensatoire ?

    3)      Le moteur de l’épanouissement de la « Société de consommation » , maintenant appelée directement par son addiction : la pulsion « T. p. » n’est-il pas l’exploitation t. p. intelligente, habile (À court terme !), envahissante, des manques et déséquilibres passagers, frustrations, stress, ressentis par le fameux cerveau ou réseau des émotions ? !

    Les effets de  cette  incitation continue, t. p. intense et agaçante, ne ressemblent-ils à s’y méprendre à ceux des drogues qui se développent avant de s’amplifier comme des métastases cancéreuses ? ! Ne sont-ils pas en train de faire sauter toutes les barrières ou interdits ou anciennes normes encore en vigueur ? ! Et n’est-ce pas seulement le début ? ! Tout n’est-il pas en train de commencer à progresser géométriquement ou exponentiellement ? !

    Comme les Services publics (Santé, Justice, Police, Enseignement, Sécurité et Protection sociales, Dignité, etc.) seront t. p. sans crédits suffisants, t. p. débordés, saturés, voire dévalorisés par réaction à des provocations et des excès divers(es), des phénomènes t. p. incontrôlables ne surgiront-ils pas, secrétés instinctivement par des gens n’ayant plus rien à perdre mais tout à gagner (Les raptags) en organisant des « coups » (délits et crimes) uniquement dans le but de vivre « bien » quelques mois avant de recommencer, quitte à se faire tuer par un Police totalement inefficace ? !

    4)    Pourquoi des historien(ne)s, des psychologues, des psychanalystes, des sociologues, des ethnologues, (V. des éthologues puisque notre génome ressemble à celui du chimpanzé à  ~ 1 % près ; du bonobo, à ~ 1,3 % !) n’ont-ils/elles jamais entrepris de livrer le bilan de cette recherche ? ! Ne se seraient-ils/elles jamais penché(e)s sur ces RACINES ? ! ! !

     Les intellectuel(le)s de l’establishment comme les politiciens n’ont-ils/elles pas toujours eu d’autres soucis matériels en tête, surtout les hommes ou les mâles ? !

    *Mais n’obtenons-nous pas les politiciens, la dite élite, que nous méritons ? !

    5)    Les manques sexuels n’ont pas été abordés ici ! N’en parle-t-on pas partout en se gardant bien d’y réfléchir sérieusement ? !

    Si, effectivement, ils sont permanents quoique souvent niés, en fait refoulés parce que, eux aussi, non démystifiés, toujours encadrés par les religions, ils sont, dans une proportion non négligeable (Freud n’a-t-il pas bâti la psychanalyse sur ce terrain ? !) à l’origine du « mode de fonctionnement » inconscient de cette société, presque du même genre ou brutalité ou bestialité que chez les animaux ! Ainsi, en France, en 2013, encore environ 75 000 viols sont déclarés annuellement parmi ~ 190 000 tentatives (Dont 1/3 dans l’entourage proche) ; une femme meurt tous les 2 ou 3 jours suite à des violences conjugales. L’affaire DSK en 2011, la mort de Marie Trintignant en 2003 fournissent d’autres témoignages.

    ***Il vaut mieux ne pas s’aventurer dans le monde musulman où des milliards de femmes sont à la merci des mâles, de la charia, des fatwas, des lapidations, du fouet, etc. si on ne veut pas être égorgé en tant que mécréant ayant offensé Allah ! Mais comme les animaux s’habituent à tout, les femmes après avoir été obligées d’accepter le port de la burqa, du voile intégral ou niqab, l’emprisonnement portable, la soumission soi-disant divine, l’entretien de la maison, la nourriture spécifique et première du maître dans le salon en tant que serveuse avant d’aller manger dans la cuisine, etc., ont fini par intérioriser cette pratique !

    Xyzabcd … !

    Un ajout, probablement inutile, pour éviter des reproches, des imprécisions … : n’aurions-nous pas prouvé récemment que nous étions définitivement fractal(e)s en enterrant le bilan de 2005 : celui sur ce fameux génome ? !)

    L’animal, devant l’obstacle, ne se pose pas beaucoup de questions mais réagit instinctivement.

    Il se défend ou il fuit si c’est possible ou, faute de moyen, ne bouge plus, se fixe en « inhibition ».

    Et nous-mêmes ? ! Ne suivons-nous pas ce genre de schéma comportemental ? !

    Mais à la différence d’eux, le néocortex anticipant et imaginant aidant, n’avons-nous pas tendance, par précaution et prudence,  à vouloir parachever nos démarches en cherchant à les améliorer, voire en cas de tombée en dépendance mentale, à t. p. accumuler idéalement des effets potentiellement « positifs » … ? !

    D’un côté, nous n’ignorons pas la facilité de devenir « accroc » au tabac, à la « bonne bouffe », à l’alcool, au chocolat, etc. !

    De l’autre, en l’absence (ou manque !) de réflexions et de méditations extrascolaires, les principes de la géométrie euclidienne où la droite croît indéfiniment jusqu’à l’infini, de la règle de proportionnalité arithmétique où il suffit d’ajouter, voire de multiplier, pour obtenir un une production t. p. « positive », ne se conjuguent-ils pas aisément dans l’optimisme béat aussi enfantin que cartésien et binaire !

     

    (En passant, Cette linéarité rudimentaire s’imprègne dans nos souvenirs de manière agréable, ne s’oppose pas mais valorise le principe « t. p. », devrait trouver un écho dans l’espace de la psychanalyse, dans le domaine « mâle » en contradiction avec la notion de cycle … Jamais on n’aborde en maths élémentaires la notion de cycle, de phase, de périodicité, de caducité, de discontinuité, etc. On évite l’image du raisonnement en rond dans un labyrinthe artificiel formant une sorte de cercle non vivant et une  forme idéalisée stérile. Peut-être que la désaffection de cette discipline par les femmes, les filles qui, au départ, sont aussi douées en maths que les garçons, s’explique en partie sur ces visions divergentes, sur un machisme sous-jacent …

    Loin de nous, l’observation pratique des principes d’équilibre de la vie ! OK !

    Pourtant si un corps dit humain est en équilibre à la température interne de 37 °, survivrait-il à 50° ou 20° ? ! Son existence ou survie est-elle compatible avec l’idée « Toujours plus » et « Toujours moins » ? ! Et avec l’objectif de faire « Toujours plus » avec « Toujours moins » de crédits, de ressources, de place, etc. ? !

    Le suicide par overdose n’est-il pas programmable ? !

    C. q. f. d. ? ! (Oui / Non ? !)