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numérisation

  • Dis maman, n’est-ce pas sa Déesse Brigitte qui incite M. Macron à se dépasser en Jupiter ? !

    Maman, je viens de consulter Internet, Jupiter, Zeus, Prométhée ! C’EST ...  ! ! !

    Prométhée 

    Dans la mythologie grecque, Prométhée (en grec ancien Προμηθεύς / Promêtheús, « le Prévoyant ») est un Titan. Figure héritée du « transmetteur du feu », Prométhée est principalement connu pour le vol du « savoir divin » (le feu sacré de l'Olympe), qu'il restitue aux humains après que Zeus, en colère contre sa première ruse le leur a retiré.

    Courroucé par sa nouvelle tromperie, Zeus le condamne à être attaché à un rocher sur le mont Caucase, son foie dévoré par l'Aigle du Caucase chaque jour, et renaissant...

    De Prométhée avec le suffixe -en, ce dieu ayant ravi le feu aux dieux pour le donner aux hommes, geste considéré comme une trahison pour les dieux et un défi leur étant lancé, dans une tentative de faire de l'homme leur égal.

    -Nom latin : Juppiter  -Nom grec : Zeus

    Le dieu Jupiter est en fait le dieu grec Zeus version romaine.

    Les Romains adoptent le dieu mais aussi sa mythologie grecque. Jupiter est issu de Zeus pater. Le nom de Jupiter signifie « maître du jour lumineux »

     

    *** OUI MAIS ! BRIGITTE ET PAUL RICOEUR SONT CHRÉTIENS !

     

    DONC ! Elle et Il lui ont forcément rappelé que  tout devait se terminer par le Jour dernier ou l’apocalypse

     

    Nouveau Testament Evangile selon Saint-Matthieu.

    Chapitre 24

    1. Car on verra se soulever peuple contre peuple et royaume contre royaume ; il y aura des pestes, des famines et des tremblements de terre en divers lieux.
    2. Et toutes ces choses ne seront que le commencement des douleurs.

    ...   ..........      ...........................

    1. J’ai eu besoin de logement, et vous ne m’avez pas logé ; j’ai été sans habits, et vous ne m’avez jamais revêtu ; j’ai été malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.
    2. Alors ils leur répondront aussi : Seigneur quand est-ce que nous vous avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou sans logement, ou sans habits, ou malade, ou sans logement, ou sans habits, ou malade, ou dans la prison, et que nous avons manqué à vous assister ?
    3. Mais il leur répondra : Je vous dis en vérité qu’autant de fois que vous avez manqué à rendre ces assistances à l’un de ces plus petits, vous avez manqué à me les rendre à moi-même.
    4. Et alors ceux-ci iront dans le supplice éternel, et les justes dans la vie éternelle.

    ET ENCORE  LISE ! ! ! Ne sembles-tu pas  oublier  le principal ?

     

    Pour Brigitte et Paul, Emmanuel est aussi un SURDOUÉ ÉLU ou SÉLECTIONNÉ PAR DIEU ! !

     

    *** Elle et il ont consulté  en détail LA CHRONOLOGIE !

     

    En 2002, il a écarté Jospin en envoyant la Taubira tout perturber ! (Voir l’effet papillon !)

    En 2007, ne promulgua-t-il pas  son messager  Sarkozy ? !

    1. Sarkozy, quelques semaines avant la date du scrutin et celle du face-à-face avec Me Royal, a déclaré lors d’un entretien avec M. Onfray (Philosophe à la mode) : « Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate : Connais-toi toi-même ». Il a continué en affirmant l’influence primordiale des gènes ! (V. sur Internet Michel Onfray : Dans la peau de Nicolas Sarkozy )

    Traduction : C’est Dieu qui nous guide. Il suffit d’écouter ses messages, donc son instinct et ses intuitions.

    L e 14 mai  2011, n’envoya-t-il pas un Scud au Sofitel de new-York pour détruire DSK ? ! Pour envoyer le Patapouf et Ravi de Tulle aux manettes ? !

     

    Tu as raison !

     

    Donc,  En 2017, M. Macron (D’après toi,  avec les encouragements de Brigitte et feu Paul), M. Macron doit être persuadé qu’il est celui  qui, en dimension 3, va tout précipiter ! Aidé par tous les autres Grand(e)s de la Terre  (Trump, Poutine, etc.)  ? ! ! !

     

    Oui Lise ! Et tu sais que tout concorde « toujours plus » !

     

    Oui, tu me l’as déjà répété ! Tu vois que je n’oublie pas comme tous/toutes  les autres !

     

    *** Pour toi, le fait que  La Société du 21ième siècle vit  sous l’addiction « Toujours plus » (t. p.), c. à d. droguée, cela augure de toutes les façons sa mort par overdose (Pollutions, etc.) avant la fin du siècle, correspond à l’apocalypse ou changement d’ère !

     

    J’ai encore tes fiches ! Tu as noté :

     

    -Elle tourne t. p.  à flux t. p. tendu, au milieu de dettes t. p. énormes !

    -Bientôt, une crise financière sans précédent  se répandra !

    -Elle pénalise t. p. les plus faibles au détriment des plus puissants !

    -Elle numérise et robotise t. p., sans avoir suffisamment de crédits pour assurer la maintenance et pouvoir se protéger des cyber-attaques t. p. dangereuses des prédateurs, hackers !

    -Elle  programme  t. p. un  chômage presque universel sans le revenu universel !

    -Elle est en train de créer des humanoïdes aussi sensibles que nous mais rationnels (V. les conséquences de l’introduction des « memristors ») ? !

    Pour toi, tout est clair !

     

    La Terre  sera détruite par les humanoïdes dans  quelques décennies  À MOINS QUE ! ! ! 

     

    ******* Et tu as ajouté : À moins que  la fin d’ère religieuse,  sous la conjugaison et combinaisons des pollutions, de l’islamisme, des révoltes  et dévastations occasionné(e)s des raptags (Des plus Rien À  Perdre mais Tout À Gagner ...) se déclenche avant la mise  au point des humanoïdes ! ! !

     

    BON. Ainsi va la vie ! Amen ! Xyzabcd ... Ça ne me gène pas ! La vie actuelle est si absurde ! ! ! Bon débarras ! Notre Société est morte, vive la Renaissance !

     

     

  • XYZ, ABCD Humour. Numérisation, déshumanisation, pour faire quoi ? !

    1) Par souci de rentabilité ! De compétitivité !

    Oui mais !

    Que se passerait-il en cas de panne, de cyber-attaque planétaire ? !

    Et que penser de l’enterrement du bilan de 2011 concernant le mode de fonctionnement dans la durabilité du néocortex dans la « REDONDANCE » ? !

    (V. Internet, ..., les 80 % de matière blanche à première vue secondaire, voire inutile ; les 90%  d’ADN non-codant appelé « poubelle » !)

    (Ne sont-ce pas les mêmes intellectuel(le)s cartésien(ne)s qui ont enterré le Bilan de 2005 montrant que notre génome se différencie de celui du chimpanzé de 1% ? !)

    En bref, nous qui ne sommes que des chimpanzés « boostés », nous affirmons, décidons, décrétons  (Dans la logique cartésienne rudimentaire apprise à l’école, of course !) être capables de défier et dépasser les lois de la Nature ! ! !

    D’un autre angle de vue ou perception, sous un référentiel plus psychologique, cette prétention, présomption, n’évoquent-elles pas la mentalité de l’adolescent(e) ? ! Et l’irresponsabilité ? !

    L’observation de Freud sur la métamorphose de l’adolescent(e) en adulte (mental(e)) est-elle fausse ? !

    Ne passe-t-elle pas par le meurtre symbolique du Père dépositaire des anciennes normes devenues obsolètes, bloquant toute évolution ? !

    Notre civilisation religieuse ne connaîtrait-elle pas ses dernières décennies ? !

    Les islamistes ne sont-ils pas en train de préparer une fin d’ère, donc aussi une renaissance plus néocorticale, via quelques mutations génétiques ? !

    2) Pour être plus heureux/euse ! Et dans un « plus » d’amour !

    -Sauf qu’on démontre chaque jour que nous sommes des algorithmes vivants !

    -Que le dit « amour à deux ou/et quelques un(e)s » (Proches, famille, etc.) n’a rien à voir avec la « notion d’amour néocortical » qui s’oriente vers le « prochain » (Les autres ...), donc la solidarité, l’aide des plus faibles ou/et handicapé(e)s !

    Seul le  néocortex « activé ! » permet de comprendre que fort(e)s et faibles, que gagnant(e)s et perdant(e)s, vont de pair, c. à d. ne peuvent pas être dissocié(e)s, exister séparément !

    Comme il faut du « non-chaud » ou « froid » pour que le « chaud » ait un sens ; du « grand » pour que le « petit » soit une réalité ; comme il n’y a pas de riches sans non-riches ou pauvres ! (Qu’on exploite ou pas selon qu’on soit animal ou humain !)

    *** Ou bien, on se contente d’une vision animalière, fondée sur la loi de la jungle ou du plus fort, ou bien on s’élève au dessus des 1%+, en tenant compte de l’analyse du néocortex !

    Dans ce cas, voir les structures « humaines » du Jeu de la vie ! Le terme « humaine » allant de pair avec « dignité » dans l’expression « Dignité humaine » !

    3) Ne serait-ce pas inutile de s’appesantir plus !

    Tout n’est-il pas joué ? ! Et non pas pour le mieux et le pire mais le pire et le mieux (Comme dirait Jupiter 2017) ? !

    Si l’arrivée du FN au pouvoir aurait pu avoir l’avantage de précipiter cette fin d’ère, d’éviter  que celle-ci se déclenchât trop tard, alors que la Terre trop polluée fût définitivement rendue inhabitable, stérile, telle Mars 2, ne soyons tout de même pas trop pessimistes !

    Le règne de Jupiter, face à des « Riens » (La traduction 2017 des « Sans-dents » !), n’a peut-être pas fini de nous étonner ! D’émerveiller au second degré les écologistes non « humanistes » mais « terristes » !

    ******* M. Mélenchon ne pourrait-il pas aussi s’y employer !

    En désespoir de cause, si, nonobstant les conséquences du  changement climatique (Les catastrophes naturelles détruisant notamment les infrastructures, la faillite des États et les crises économiques, les nouvelles maladies, l’incapacité d’adaptation de l’agriculture toujours plus (t. p.) dévastée, les flux migratoires t. p. incontrôlables, les incivilités t. p. meurtrières, etc.), tout persistait à vivre, les futurs robots dotés d’un intelligence artificielle, bien plus rationalistes que nous, ne seraient-ils pas contraints de nous éliminer ? !

    Ces allégations vous semblent plus qu’imbéciles : OK ! No problem ! All right !

    Comment notre ancienne Société de consommation du 20ième  siècle s’appelle-t-elle dorénavant ? !

    Ne serait-ce pas plus rapidement, directement, vite, par son addiction « T. p. » ? !

    Quelle est la fin programmée d’un(e) drogué(e) ? !

    Ne serait-ce pas le suicide par overdose ? !

    En outre !

    Dans cette  ou notre optique, est-ce que les logiques quantique et biologique, les  seules qui s’appliquent efficacement dans le Monde de l’infiniment petit, donc dans le Monde du vivant, ont leur place légitime ? !

    Ets-ce que la théorie mathématique déterministe du chaos, la théorie mathématique des jeux, la distribution de Pareto (V. la loi 20/80), le problème de la quadrature du cercle, des dimensions mathématiques, des fractales, sont évoqué(e)s ? !

    Amen ! AAEEEGGGGExplosions Nouvelle ère !

    Pierre Payen (Dunkerque) ou Xyzabcd !

    N. B. 1) «Pénibilité», le mot de trop pour l’Elysée

    Billet   http://www.liberation.fr/

     

    Par Grégoire Biseau, Rédacteur en chef adjoint France — 11 juillet 2017 à 20:36

    Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, lors d'un discours devant les syndicats du site l'usine du fabricant nucléaire en difficulté Areva, au Creusot, dans l'est de la France, le 2 mai 2016 Photo PHILIPPE DESMAZES. AFP

    • «Pénibilité», le mot de trop pour l’Elysée

    «Ce qui n’est pas nommé, n’existe pas», avait averti le psychanalyste Jacques Lacan. C’est ainsi que le compte pénibilité, cette mesure phare du quinquennat de François Hollande qui permet à des salariés exposés à des métiers «pénibles» de partir plus tôt à la retraite ou de bénéficier d’une formation, change de nom. Le Premier ministre veut l’appeler désormais «compte de prévention».

    Rien de grave, pourrait-on dire. Pas de quoi fouetter un chat ou pousser un cri dans un éditorial enflammé. Puisque derrière la disparition du mot, le dispositif demeure, même s’il est largement raboté après les coups de butoir du Medef. Mais alors pourquoi changer de nom ? En pleine campagne présidentielle, devant les représentants de la CPME, Emmanuel Macron avait déclaré : «Je n’aime pas le terme [de pénibilité] donc je le supprimerai. Car il induit que le travail est une douleur.»

    A l’époque, la phrase était passée comme une lettre à la Poste. Elle avait juste provoqué des sourires d’aise du patronat. Comme la promesse de la suppression d’une mesure qualifiée d’«usine à gaz». Macron était sincère. Pour lui, le travail est nécessairement, ontologiquement «libérateur». L’homme s’épanouit au travail. Un point, c’est tout.  (Moi : Fillon n’aurait-pas pu dire la même chose ? ! Et de prendre le travail de sa Penelope en exemple ? !)

    Il y avait dans ce diktat du candidat à la fois un inquiétant désir de puissance (Moi, président, j’ai le pouvoir de renommer ce qui ne me convient pas) et un étrange déni de réalité. Qui plus est pour un chef d’Etat qui revendique sur tous les tons que son action est guidée par le seul «principe de réalité».

    Oui, Monsieur le président de la République,

    aujourd’hui, le travail peut être associé à une «douleur».

    Oui, des dizaines de milliers de Français souffrent au travail.

    Et ils sont même en forte progression : le volume de maladies professionnelles a augmenté de 4 % en moyenne par an entre 2005 et 2012, principalement à cause de la croissance régulière des troubles musculosquelettiques, due à l’intensification du travail répétitif.

    Certes, cette frange de la population s’invite rarement sur les plateaux de télévision.

    Elle ne publie pas non plus de tribunes dans la presse.

    Elle a l’habitude de serrer les dents en silence. Une souffrance qui cache une profonde inégalité entre les Français.

    Selon une étude de décembre 2016 de la Dares, la quasi-totalité des salariés du régime général victimes de maladie professionnelle sont des ouvriers (73 %) ou des employés (23 %).

    L’espérance de vie d’un ouvrier est toujours de six ans inférieure à celle d’un cadre.

    Alors avant de vouloir changer la réalité, l’homme politique a au moins la responsabilité de nommer correctement les choses.

    Le mot «pénible» avait cet immense mérite : celui de rendre hommage à cette France qui se lève, souvent très tôt le matin, la boule au ventre, le dos en vrac ou les articulations douloureuses.

    Grégoire Biseau Rédacteur en chef adjoint France

     

       

     

       

    N. B. 2) Le babouin, agresseur sexuel

    Le Monde 12 juillet 2017

     

    Autant le dire d'emblée : cette chronique ne prête pas à sourire, pas davantage à s'émerveiller. Ce bref voyage aux sources de la violence sexuelle risque plutôt de désoler les amoureux des bêtes en général, des singes en particulier. Une équipe de primatologues français et anglais a mis en évidence, chez les babouins chacmas de Namibie, un phénomène qui, selon eux, " pourrait bien se trouver répandu à travers les sociétés de mammifères " : l'intimidation sexuelle. Pour les humains, l'affaire semblait inscrite au cœur des violences conjugales. Dans un article, publié dans la revue Current Biology, les scientifiques constatent que nos cousins les plus proches n'échappent pas à ce comportement exécrable.

    De quoi s'agit-il exactement ? Pas de viol, qui implique une contrainte immédiate. Ni de harcèlement, qui impose que l'acte sexuel survienne juste après les violences. L'intimidation suppose une " décorrélation temporelle ". En clair : le mâle fait subir à une femelle coups et morsures, dont il recevra les bénéfices plusieurs heures ou jours plus tard. " C'est ce qui explique qu'alors que les babouins sont un modèle majeur de l'écologie comportementale, nous soyons passés à côté ", souligne Elise Huchard, chercheuse au CNRS (Montpellier).

    Il y a douze ans, la primatologue avait longuement suivi un groupe de chacmas de -Namibie, et décrit leurs choix d'accouplement. L'espèce ne manque, il est vrai, pas d'atouts. Alors que les deux sexes multiplient les partenaires, un mâle dominant monopolise 70  % des naissances. S'il laisse, en temps normal, ses concurrents copuler à l'envi, le mâle alpha devient exclusif quand approche l'ovulation des femelles. Une -situation facile à repérer : les organes sexuels de dame chacma présentent alors d'impressionnantes et écarlates turgescences.

    Elise Huchard avait constaté l'existence de violences directes, pas d'intimidation. C'est la publication, en  2007, d'un article sur la contrainte sexuelle chez les chimpanzés, mettant en évidence la fameuse décorrélation temporelle, qui l'a incitée à reprendre, en  2013 et 2014, avec sa collègue Alice Baniel, une série d'observations. " La période était beaucoup plus agitée, les violences beaucoup plus nombreuses ", souligne-t-elle.

    Nombreuses et dirigées. Les mâles épargnent, en effet, les femelles allaitantes ou -enceintes et concentrent leurs morsures et leurs coups sur les femelles réceptives. Avec, pour ces dernières, un coût particulièrement élevé : 78 % de leurs blessures identifiées ont été infligées par un mâle. Et un -cycle menstruel sur deux s'accompagne de telles exactions. Pour les mâles, la récompense est manifeste : les agresseurs augmentent considérablement leur chance de -monopoliser la femelle agressée.

    Mais est-ce bien de l'intimidation ? Les scientifiques ont suivi le comportement des primates après les agressions. Dans les vingt minutes suivantes, aucune augmentation des accouplements n'est constatée. Exit, donc, le harcèlement. Les chercheurs ont également observé les femelles après la copulation et guetté les coups. " Nous voulions voir si le phénomène ne s'apparentait pas à une punition, par exemple par un dominant jaloux ", explique Elise Huchard. Là encore, ils n'ont rien vu de notable. " Le mâle attaquera plutôt l'autre mâle ", précise la primatologue. Les -femelles privilégiaient-elles juste les caïds, agressifs en général et pas seulement envers elles ? Non : il apparaît qu'aucun bonus n'est accordé aux mâles bagarreurs.

    L'équipe d'Elise Huchard va poursuivre ses investigations. Comprendre les variations -entre couples (plus ou moins violents), étudier la compétition entre femelles. Et étendre ses recherches à d'autres espèces de mammifères. Les primatologues sont notamment -associées à un projet sur la cœrcition sexuelle au Brésil. Leur objet d'étude : les humains.

    Nathaniel Herzberg

     

     

    N. B. 3 A croissance exponentielle, ennuis imminents

     

     

    Une légende des Indes raconte que le roi Belkib promit une récompense à qui lui proposerait une distraction inédite. Satisfait par le jeu d'échecs présenté par le sage Sissa, le souverain l'interrogea sur ce qu'il souhaitait en échange. Sissa dit au roi de poser un grain de riz sur la première case de l'échiquier, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite en doublant le nombre de grains à chaque case, et -réclama l'ensemble des grains déposés sur la 64e et dernière case du jeu. Le roi accorda cette récompense sans se douter que tous les royaumes de la Terre mettraient des siècles à produire la quantité de riz correspondant à la récompense demandée. L'ampleur phénoménale d'une quantité doublée 63 fois de suite avait complètement échappé au souverain. L'humanité est en train de vivre dans le réel les conséquences de la fable du roi -Belkib. Voyons pourquoi.

    De nombreux phénomènes physiques, chimiques ou biologiques mettent en jeu une grandeur dont la variation est proportionnelle à elle-même. En démographie ou en économie, le cœfficient de proportionnalité se nomme " taux de croissance " et s'exprime habituellement sous forme d'un pourcentage : un taux de croissance de 7 % par an signifie que la grandeur est multipliée par 1,07 chaque année. Quelle durée faut-il attendre pour qu'elle soit doublée ? Un petit calcul montre que, si le taux de croissance annuel n'est pas trop grand, disons inférieur à 10 %, la durée de doublement s'obtient grâce à une règle simple : exprimée en années, elle est à peu près égale au quotient de 70 par le taux de croissance. Ainsi la durée de doublement d'une grandeur ayant une croissance annuelle de 7 % est voisine de 70/7 =  10 ans.

    Propriété difficile à saisir

    S'intéresser au doublement d'une grandeur, et à la durée pour le faire, permet de mieux saisir les propriétés d'une croissance régulière. D'abord, comme dans la fable, une -série de doublements conduit à un accroissement gigantesque de la grandeur concernée en quelques durées de doublement. Ensuite, dans une suite de doublement, la dernière valeur est (quasiment) égale à la somme de toutes les valeurs précédentes. Appliquée à la consommation, cette propriété signifie qu'avec un taux de croissance de 7 % par an la consommation des dix dernières années (la durée de doublement) dépasse celle de toutes les décennies qui ont précédé ! Si cela vous semble difficile à croire, votre surprise est identique à celle du roi Belkib : le cerveau humain semble difficilement saisir les propriétés d'une croissance exponentielle.

    C'est même une de nos plus grandes lacunes car la croissance exponentielle de notre consommation des ressources naturelles est au cœur de nos difficultés actuelles. L'humanité est dans la situation d'une colonie de bactéries dont les besoins doublent régulièrement. Initialement insouciantes, elles s'imaginent que tout va pour le mieux sous prétexte qu'elles ne prélèvent qu'une fraction des ressources de leur boîte de culture. En réalité, dès que la colonie occupera la moitié de sa boîte, elle saturera son espace vital en une ultime durée de doublement bien qu'elle dispose encore de l'équivalent de tout ce qu'elle a consommé dans le passé.

    Le rythme d'une croissance exponentielle est tel qu'il n'est nullement nécessaire d'avoir une estimation précise du volume des ressources pour faire une estimation fiable de la durée au bout de laquelle elles -seront épuisées. Du coup, croire que la solution à tous les problèmes passe par une croissance renouvelée en permanence est un leurre qui oublie que la Terre est un système fini, que notre croissance exponentielle épuisera beaucoup plus vite que nous l'imaginons. Il existe des lois qui ne se -votent pas à l'Assemblée, contre lesquelles nul n'aura raison et dont l'ignorance peut conduire à de graves ennuis.

    Roland Lehoucq

    © Le Monde 12/07/17

     

     

    * * * ! ! ! Voir aussi : RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE La Terre sera inhabitable... plus tôt que vous ne le pensez http://www.leprogres.fr/

    Chaleur étouffante, famine, océans acides... Les 8 scénarios catastrophe échafaudés par les scientifiques ont de quoi faire peur. Car, si rien n'est fait, certaines parties de notre planète ne seront plus habitables dès la fin de ce siècle.

    • Le 11/07/2017
  • XYZ, ABCD Humour. La vie ne se perpétue-t-elle pas parce que plaisirs et déplaisirs, +/-, vont de pair ? !

    Dans l’Occident moderne rationaliste (le prolongement de l’ancien judéo-christianisme mais rebâti souvent par symétrie : « L’homme créé à l’image de Dieu » est devenu « L’homme est un dieu en devenir »), le principe du tiers exclu ou binaire remplace le dualisme ; le « bien » s’apparente au « positif » qui déprécie le « négatif », alors que le sens d’un mot n’existe qu’avec (ou exige) sa négation comme les deux faces d’une pièce de monnaie classique (cliché bouddhiste !).

     Si ce constat était accepté, d’autres questions pourraient se poser.

    Lire la suite